... je vous y ai emmenés il y a quelques semaines, c'était pour découvrir le Vieux Bourg ici. Aujourd'hui je
vais vous faire découvrir le bourg "récent" et comme je vous l'avais dit ... ça va être vite fait ! 

L'Hôtel de Ville

En 1910 est prise la décision de construire une nouvelle mairie car l'ancienne est délabrée, et parce que le Conseil Municipal souhaite avoir un Hôtel de Ville digne d'un chef-lieu d'arrondissement. Le nouveau bâtiment sera construit à l'emplacement de la halle aux blés dont une partie sera conservée. Un concours est organisé et Charles Chaussepied, architecte à Quimper, est sélectionné. En 1920 les entrepreneurs demandent la résiliation des contrats intervenus entre eux et la Mairie en 1912. Durant cette affaire les travaux sont plus ou moins suspendus et ils ne reprennent qu’en 1923, bien que les soucis avec les entrepreneurs ne soient pas terminés. Le nouvel Hôtel de Ville sera finalement inauguré le 22 mars 1925.

 
Voici la halle aux blés ( photo du net ) en 1903, à l'exact emplacement de l'Hôtel de Ville qui a conservé des parties de l'ancien édifice. Il en reste aujourd'hui quelques traces ... mais il faut le savoir ! 

Monument Jean Moulin

On ne pouvait trouver meilleure place que celle de la Résistance pour installer la statue de Jean-Moulin.
Mais pourquoi à Châteaulin ...? Tout simplement parce que le célèbre résistant avait été nommé sous-préfet
de Châteaulin le 8 janvier 1930, il le restera 2 ans.

Pont sur l'Aulne

Ce pont routier a été construit en 1824 par l'entrepreneur Allain. Il se situe légèrement en aval d'un ancien pont emporté le 25 décembre 1821 et qu'il remplace. C'est un pont à trois arches en arc surbaissé, en 
pierre de taille de granite.

Après cette toute petite découverte, mon défi de ce jeudi.

Il s'agit du RV Reflets d'Annie, en hommage à Marc de Metz.
Voici mes choix, ce seront encore des reflets dans l'eau.

 Lac de la Dathée à Vire ( Calvados )

 L'Île-Bouchard ( Indre et Loire )

 Filature Levavasseur à Pont Saint-Pierre ( Eure )

A demain pour encore autre chose !

Bonne journée à toutes et tous !

 Les cognassiers du Japon n'ont heureusement plus de fleurs ( quoiqu'il me soit arrivé d'en voir en plein mois
de décembre certaines années ), par contre ils ont beaucoup de coings. Ils sont immangeables à l'état frais
mais peuvent être employés cuits comme les coings produits par les cognassiers "normaux", qui servent par
exemple à faire la pâte de coing.

Amateurs de coings ou pas, retrouvez les autres participants chez Patricia.

Chez Ma' pour son Projet 52 ont doit se pencher sur le mot soulier(s). Il peut être de satin comme chez Paul Claudel, petit comme dans Petit papa Noël, ou verni ... comme chez moi ! Et ces petits souliers vernis sont ceux de mon tonton, ils ont donc un peu moins de 90 ans ! Ceux à côté sont les premières chaussures de mon fils aîné. Quoiqu'il en soit ... n'oubliez pas de déposer vos souliers devant la cheminée, ou le sapin !

 
La preuve par l'image ( à droite c'est son grand frère, mon papa ) ...

Quant à Jean-Pierre ... il est en pause ! Mais je tiens malgré tout à vous offrir quelque chose, ce ne seront pas des fleurs mais des couronnes photographiées à Éguisheim, et faites avec des éléments naturels ...

 Je vous dis à lundi pour ... autre chose !

Beau week-end à toutes et tous !

... en Charente-Maritime pour une petite balade estivale, et plus précisément à Meschers sur Gironde. Située au sud de Royan, Meschers est une station balnéaire qui possède une magnifique plage de sable fin. Posée sur des falaises de calcaires, elle surplombe l’estuaire de la Gironde et offre un paysage spectaculaire et insolite avec d'étranges habitations troglodytiques. Seules sont ouvertes au public les grottes de Régulus et de Matata. Ces grottes ont été creusées par la mer dans de puissantes falaises calcaires qui dominent l'estuaire de plus de 30 mètres il y a 65 millions d’années, puis ouvragées par les hommes et habitées de tout temps. Disposées sur deux étages elles forment un réseau de cellules auxquelles on accède par des couloirs et des escaliers. Dans celles de Matata des habitats traditionnels saintongeais ont été reconstitués, illustrant, mannequins, meubles et ustensiles à l'appui, la vie de ceux qui ont vécu dans ces grottes au fil des siècles ...

Grottes de Matata

Grottes du Régulus

Les célèbres carrelets

Les premiers carrelets firent leur apparition au XVIIème siècle, l'on y pêche selon les saisons bars, mulets, anguilles ou crevettes. Descendu à l'aide d'un treuil le filet ( carré et qui se nomme carrelet, donnant leur nom
à ces petites cabanes ) laissé dans l'eau est remonté au bout de quelques minutes, le poisson est alors attrapé avec une épuisette. Certains sont à vendre si vous désirez un petit pied à terre original,sachant qu'il n'y a ni eau, ni électricité, et qu'il est interdit d'y dormir ! 

Le port

Meschers est un port depuis des temps immémoriaux, des études ont permis de déterminer qu'un havre avait déjà été aménagé pendant la période celtique. Au Moyen Âge il exporte les productions locales (sel et vin) vers les îles Britanniques. Plus tard il est l'un des points de départ vers les grands bancs de Terre-Neuve. Modeste port de pêche, puis de plaisance au cours du XXème siècle, il est entièrement modernisé entre 1985 et 1990. 

Dites-moi si ça vous intéresse que je vous montre l'intérieur des grottes de Matata ...?

En attendant ... mes défis du lundi !

Pour Bernie et son Lundi Soleil nous sommes toujours dans les arbres ... enfin en bas en ce qui me concerne, car je n'ai pas l'âme "grimpeuse" ! 😄 J'ai choisi aujourd'hui un arbre photographié au Sénégal, dans le Sine Saloum, mais impossible de vous dire de quelle variété il s'agit.
Merci à Renée, il s'agit d'un accacia Sénégal.

Pour Arlette et son ciel du lundi rien d'intéressant la semaine dernière, ils ont été désespérément gris ... c'était déprimant ! Donc un ciel un peu plus vieux photographié un matin de décembre à la gare de ma ville ...

 A mercredi pour ... et bien ça dépend de votre réponse à ma question !!!

Excellente semaine à vous !

Comme je vous le disais hier les petites cabanes ostréicoles ont été peu à peu abandonnées. La commune a donc permis, suite à la réussite de l’aménagement du site ostréicole du Château d’Oléron, une réhabilitation de ces cabanes, qui pour certaines sont confiées à des artistes ou créateurs qui y pratiquent leur métier depuis une dizaine d'années, et ouvrent leurs portes au visiteurs. En 2017, ils se sont regroupés dans une association : Art et Cabanes afin de promouvoir ce chenal et leurs activités créatrices. Très colorées, ces cabanes restent le symbole de l’ostréiculture traditionnelle. Dans l’une d’elles, quelques panneaux présentent l’exploitation du sel et de l’huître ainsi que les oiseaux qui nichent sur la côte. Quelques cabanes ont malgré tout gardé une activité ostréicole. ( sources Oléron Mag et Dolus Oléron Tourisme )

 Sur cette dernère photo tout le monde aura je pense reconnu une éclade, ou églade ...! C'est une spécialité de moules typique de Charente-Maritime. À l’origine de la recette les moules étaient disposées à même la terre au cœur des marais et on ajoutait dessus les aiguilles de pin auxquelles on mettait le feu. C’est de là que provient l’autre nom local "la terrée". Les moules sont tout d’abord rangés méthodiquement debout sur la pointe et sur la tranche, en rond, sur une planche de bois. Elles sont ensuite recouvertes d’aiguilles de pin et le feu est allumé avec un carton qui enflamme les aiguilles. Elles cuisent à l’étouffée, à la chaleur des braises de pin, et quand elles sont consumées, il suffit de souffler sur les cendres ... et de déguster !

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Pour Anika et sa Photo Préférée j'ai choisi aujourd'hui un petit coin de ma campagne normande,
au lever du soleil ...

A demain pour tout autre chose.

Belle journée à vous !

 Le ciel est bleu, l'air est doux, les prunus sont en fleurs ... en d'autres temps j'aurais ajouté " la vie est belle " hélas si elle l'est pour moi elle ne l'est pas pour tout le monde ... Alors sachons nous émerveiller de chaque bonheur que la vie nous offre, aussi minime soit-il !

Je suis certaine qu'ils s'émerveillent d'un rien, alors retrouvez les autres participants chez Patricia.

Chez Ma' pour son Projet 52 on se dit ... bonne nuit ! Alors j'ai cherché, cherché, pour trouver
quelque chose d'original ... et j'ai trouvé cette photo tout à fait d'actualité puisqu'elle a été prise au salon
de l'agriculture il y a quelques années. Ne sont-ils pas mignons ces cinq petits porcelets à qui on ne peut que souhaiter une bonne nuit ...?!!!

Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'ai choisi celles-ci photographiées chez moi ces derniers jours, hellébore, muscaris et viola cornuta ...

Je ne vous dis pas à lundi car mon fils étant la semaine prochaine en internat je fais une petite pause, je vous retrouverai donc le lundi 14 mars, en attendant je vous laisse les clés du blog, faites-en bon usage ! 😁

Excellent week-end à toutes et tous !

 Elle aurait dû être magnifique cette année, elle était couverte de boutons. Hélas le gel est passé par là il y a 10 ou 15 jours, il n'y aura pas une seule fleur pour la troisième année consécutive. Elle c'est la glycine de ma maman, elle a une cinquantaine d'années ( la glycine, pas ma maman ! 😉 ) et un pied énorme, mais les boutons sont fragiles ... Bon, on relativise en se disant que c'est beaucoup plus grave quand ça arrive chez des producteurs de fruits, ou des viticulteurs, là ce sont les revenus de toute une année qui partent en fumée.

En espérant qu'ils n'aient pas eu à subir le gel retrouvez tous les autres participants chez Patricia ... qui est en vacances actuellement !

Et c'est là que l'affaire se corse ! Et je ne peux m'empêcher de penser à ce que disait mon papa quand il entendait quelqu'un dire ça, il répondait ... chef-lieu Ajaccio !!!
Pour Ma' et son Projet 52 il faut illustrer Pas besoin d'aller loin ...  Alors j'ai beaucoup réfléchi ... si, si, ça m'arrive je vous assure, surtout en ce moment où je n'ai presque que ça à faire !!! 😉 Et euréka !!! Je n'ai pas besoin d'aller bien loin pour trouver ... un électricien, il est chez moi !!!!! Bon je vous rassure malgré tout, si les cordonniers sont les plus mal chaussés ... les électriciens sont les plus mal branchés ! 🤣

Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi en voici trois actuellement fleuries dans mon mini jardin : une rose d'un petit rosier en pot, des scilles campanulées, et mon dernier camélia ...

A lundi pour nos Collections de ...

Je souhaite de Joyeuses Pâques à Marie-Paule et à tous un ...

Excellent week-end !

Offerte à mon mari pour ses 60 ans cette bouteille a aiguisé ma curiosité. Déjà je ne savais pas qu'il y avait des vignes à Saint-Tropez ! Et encore moins qu'il existait un vin s'appellant " le gendarme " , quoiqu'à Saint-Tropez ... rien de plus normal ! 😉 Mais alors le dessin de l'étiquette est quasiment copie conforme de la scène du tracteur dans le premier des films de la série qui se nomme tout simplement " La gendarme de Saint-Tropez " ! Bon il faut dire que bien que n'aimant pas Louis de Funès je connais certains de ses films par cœur Guillaume étant un grand fan.

NDLR : Absolument rien à voir avec l'actualité politique de la semaine ! 😉

Fans de de Funès ou pas, retrouvez les autres participants chez Patricia.

Chez Ma' pour son Projet 52 le mot à illustrer est fleuri. Des fleurs j'en montre chaque samedi donc j'ai voulu faire différent, tout en restant dans le thème. J'ai donc choisi de vous montrer le décor fleuri d'une crêperie de Tours qui se nomme Mamie Bigoude. Une déco très atypique, un peu vintage, un peu décalée ... que j'adore ! Désolée j'ai encore fait une mosaïque !

Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'ai choisi des violettes, une ancolie rose, et une fleur de mon schlumbergera qui fleurit pour la troisième fois en 8 mois ! Ces fleurs sont toutes chez moi ...

A lundi pour continuer la visite de la chartreuse.

Excellent week-end à toutes et tous !

 La nature est bien faite ! Elle se dit que des rails, une voie de chemin de fer, ça n'est pas ce qu'il y a de plus beau, alors pour charmer nos yeux à chaque fois qu'on passe elle a, certainement aidée d'oiseaux, semé des petites graines de valériane. Et à priori elle se plaît beaucoup entre les deux voies de chemin de fer, à regarder les trains qui mènent à Paris d'un côté, et à Deauville de l'autre ! 

Patricia est toujours en pause !

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Ma' et son Projet 52 ne font pas de pause, en tous cas pas pour l'instant, et le thème à illustrer est végétal. J'aurais presque pu faire d'une pierre deux coups et ne montrer que la première photo, mais j'en ai déniché une autre, un mur végétal photographié à Andillac dans le Tarn. Comme Stéphane Marie le dit dans la bouche de Laurant Gerra " Il faut vé-gé-ta-li-ser ! " !!!!!!!

Jean-Pierre et ses fleurs du samedi sont également en pause, mais pour vacances, et ne reviendront qu'en septembre. Mais je continuerai malgré tout à vous montrer des fleurs. Aujourd'hui elles sont encore photographiées dans mon jardin, bougainvillée, verveine, et scaévola ...

 Lundi on retourne en Charente-Maritime.
En attendant ...

Beau et chaud week-end à toutes et tous !

Nous nous retrouvons aujourd'hui pour la suite et la fin de notre visite de Vienne.

Belvédère de Pipet

Le Belvédère de Pipet, qui coiffe le théâtre antique, offre un point de vue imprenable sur la ville de Vienne, avec en second plan le Rhône en pleine majesté. Le site fut aménagé dès l'époque romaine, une plate-forme, longue de plus de 120 m, constituait une aire sacrée avec temples et statues de divinités. Il fut transformé au début du Moyen Âge en forteresse avec un donjon carré par les rois de Bourgogne, démantelée au début du XVIIème siècle. Au XIXème siècle les Viennois désirèrent consacrer ce haut-lieu à la Vierge Marie, une tour en brique surmontée d'une statue en pierre de Volvic fut d'abord élevée (1857-1858), puis une chapelle de pèlerinage fut construite en l'honneur de Notre-Dame de la Salette en 1873.

Cœur du Dauphin François

Dans le chœur de la cathédrale Saint-Maurice une mosaïque en forme de cœur se trouve devant l’ancien autel. Elle indique l’emplacement où repose le cœur du jeune François, fils de François Ier et de la reine Claude ( pas la prune ! 😉 ). Au mois d’août 1536, en plein été caniculaire, le dauphin jouant à la paume réclama à boire et avala d’un trait un verre d’eau glacé. Il fut alors pris d’un malaise et décèda quelques jours plus tard à Tournon. Le dauphin aimait beaucoup Vienne et vers la fin de sa courte vie, descendant le Rhône, il aurait dit "Mon cœur est à Vienne, je veux qu’il y demeure". La phrase, même si elle n’est pas littéralement authentique, est bien jolie. En tout cas, le vœu du prince a été exaucé.

Jardin public

En forme de trapèze ce jardin paysager conçu au XIXème siècle offre une végétation aux essences diverses et une symphonie de couleurs variant au fil des saisons. Des massifs de plantes fleuries animent les pelouses, deux bassins délivrent des eaux calmes agrémentées de rocailles cascades. Au coeur du jardin se trouve l'ancienne voie romaine que je vous ai montrée dans mon tout premier billet.

Vues d'ensemble prises du belvédère de Pipet.

 Source Vienne Condrieu Tourisme pour le Belvédère de Pipet, Le dauphiné pour le cœur du Dauphin, et à nouveau Vienne Condrieu Tourisme pour le Jardin Public .

 Voilà, ainsi se termine notre visite de Vienne, une ville qui a su conserver les traces de son riche passé, mais également une ville moderne qui bouge. Si je devais ne retenir qu'un côté négatif ce serait que certains bâtiments moyenâgeux manquent d'entretien, après il est vrai que tout coûte tellement cher ... Et je sais qu'il me manque quelques lieux, en particulier la Tour des Valois ( voir ici si ça vous intéresse ), pourtant nous y avons passé une journée complète mais il y a tant de choses à voir ! J'ai essayé de faire le plus court possible dans mes explications, et pourtant je sais que j'ai été bien longue. Je dédie ces 5 billets aux " régionales de l'étape, " les iséroises Bernadette, Huguette et Patricia.

A demain pour tout autre chose.
Mais n'oubliez pas vos photos pour nos Collections de ... !

Bon mercredi à toutes et tous !

... mais à tout petits pas car les choses à voir se succèdent sur un petit périmètre. La dernière fois nous étions sur le site de la chapelle Saint-Samson à Pleumeur Bodou, nous restons sur cette commune pour découvrir de nouveaux mégalithes.

Allée couverte de Kerguntuil

Elle a été fouillée et a fait l'objet d'une restauration assez hasardeuse par la mairie de Trégastel en 1939 avec l'aide de la population. Elle mesure 9m de long et a une largeur moyenne de 1m50, sa hauteur varie entre 1m et 1m20. Quatre tables de couverture recouvrent l'ensemble. La décoration de cette sépulture est très riche, plusieurs orthostates du côté nord comportent des décorations. Un des piliers est orné de six paires de seins en relief, à peu près alignées et complétées chacune par un collier piqueté en creux. Chaque paire de seins soulignée d'un collier serait une représentation de la grande déesse néolithique, la Déesse Mère, nourricière des vivants et protectrice des morts. Lors d'une fouille, 2 urnes funéraires, des haches polies, un formoir de potier et 1 goulot d’amphore ont été découverts.

( photo trouvée sur Wikipédia )

Dolmen de Kerguntuil

Il est situé face à l'allée couverte, à l'autre bout d'un champ. Il se compose de trois othostates et d'une table de couverture qui mesure 5m de longueur, pour une largeur moyenne de 2m50, ce qui fait de ce dolmen le plus gros de la région. La chambre de forme rectangulaire a servi d'habitation, puis d'étable. Son état ne permet plus de déterminer s'il s'agit bien d'un dolmen, ou des restes d'une allée couverte. Selon la tradition l'édifice abritait une fileuse qui lançait son fuseau extrêmement loin et accomplissait un ouvrage surhumain.

 Mine de rien nous revoilà arrivés ... à Trégastel !

Milin Glaz

En breton ça signifie moulin bleu car il est couvert en ardoises, mais il est plus connu sous le nom de moulin à mer du Grand Traouïéro, c'est un moulin à blé. Le moulin actuel date de 1764 mais un premier moulin existait dès la fin du XIVème siècle. En 1900 il fut acheté par Toussaint le Brozec qui, décédé en 1932 , laissera le moulin sans successeur jusqu’à aujourd’hui, il fut donc le dernier meunier de Trégastel. 

 De l'autre côté du port nous voilà à Ploumanac'h !

Milin Ruz

Qui signifie en breton moulin rouge ( rien à voir avec son homonyme montmartrois ! 😁 ). Alors oui vous allez me dire qu'il est également couvert en ardoises mais en 1965 la Direction Départementale de l’Architecture impose, malgré toutes les protestations locales, de remplacer les tuiles par des ardoises ! Il porte également le nom de Petit Traouïéro. Également moulin à blé, un premier moulin daterait de 1476 mais il sera reconstruit ainsi que sa chaussée en 1833. À partir de 1892 le moulin a été utilisé pour fabriquer de la glace pour la conservation des poissons, à l’aide d’une machine conçue par Pictet.

   Ces moulins fonctionnent grâce au flux et au reflux de la marée. Il faut savoir que Le Trégor, en 1810, comptait 390 moulins à eau (et mer) et 44 moulins à vent pour le seul arrondissement de Lannion. Ce phénomène est perceptible autour du port de Ploumanac’h où l’on en trouve six dans un rayon d’un kilomètre. Ce sont tous des moulins à céréales contrairement à ceux de l’intérieur souvent spécialisés dans le lin et le papier.

Le port

Il est l'un des plus protégés de la côte nord de Bretagne. Il est formé par la réunion des deux ruisseaux du Traouïero ( le grand et le petit Traouïero ). En 1861 les marins de Ploumanac'h sollicitent du ministère des Travaux publics l'établissement d'une jetée pour permettre des communications entre les bateaux et la terre par tous temps. Le lieu choisi est Pen-an-Crec'h, où les rochers alentour sont utilisés à la construction d'une cale destinée aux bateaux de pêche locaux, elle sera construite vers 1883. Aujourd'hui le port est relativement important car il possède 250 places sur bouées ainsi que 150 places en échouage.

 Demain nous resterons à Ploumanac'h.

Excellent mercredi à vous !

... c'est là où la côte de granit rose est la plus belle. Il faut savoir qu'elle s'étend sur plus de 10 kilomètres de littoral, formant un arc partant de l'est de Ploumanac'h jusqu'à l'île Milliau à Trébeurden. En breton elle porte le nom de Aod ar vein ruz, littéralement côte des pierres rouges. Elle est ici parsemée d’amas chaotiques de blocs de granite aux formes et couleurs particulières. On ne trouve à travers le monde que trois formations géologiques comme celle-ci, les deux autres sont en Corse et en Chine. Non loin du bourg de La Clarté quelques carrières de granite rose sont encore en exploitation. On peut y voir le rose original du granite avant qu'il ne soit patiné par le temps. Le granite est constitué d’un savant mélange de mica, de feldspath et de quartz, la palette de couleurs va du rouge au marron en passant par un rose éclatant.

Anse de Pors Kamor

Cette anse (aussi appelée cale de Ploumanac'h ou Portz-ar-Mor) est le seul lieu toujours à flot de Ploumanac'h, son port intérieur n'étant accessible qu'à marée haute. Elle abrite la cale et le bâtiment du bateau de sauvetage de la SNSM depuis le 22 décembre 1912. Le bâtiment actuel date de 1948, l'ancien abri de sauvetage ayant été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. La cale de Ploumanac'h est réputée pour être un point de départ pour la plongée sous-marine (on voit d'ailleurs un plongeur sur ma deuxième photo). Situé près d'une pointe le site reste très dangereux en raison de forts courants marins.

Phare de Ploumanac'h

Officiellement phare de Mean Ruz c'est un bâtiment construit en granite rose qui indique l'entrée de la passe menant au port de Ploumanac'h. Le premier phare date de 1860, détruit par les troupes allemandes le 4 août 1944 il a été remplacé par le phare actuel en 1946. Il tire son nom usuel du village voisin de Ploumanac'h signifiant en français la mare du moine. Le nom officiel phare de Mean Ruz est issu de l'expression bretonne Maen Ruz, signifiant pierre rouge.

( l'ancien phare, carte ancienne trouvée sur " Ar-Jentilez " )

" Park an Men Ruz "

Le champ de la pointe rouge en breton. Bâtie en granit rose et dur en 1892 à deux pas du phare de Ploumanac'h, elle compte 130 ans de tempêtes. Elle est située un peu avant le phare, et on dit qu'elle est plus avancée vers la mer que le sentier des douaniers ! C'est Paul Regnard ( qui faisait partie de l'intelligentsia qui fréquentait la côte de granit à la fin du XIXème et au début du XXème siècle ) qui l'a fait construire, elle appartient aujourd'hui à ses descendants.

Sur ce sentier des douaniers on retrouve les trois mêmes ingrédients dont on ne se lasse pas, la mer bleue, les rochers de granite rose, et la lande de bruyères et d'ajoncs ...

Ici sur la même photo le phare de Mean Ruz et la maison Park An Men Ruz ...

Pour Anika qui reprend sa Photo Préférée on reste sur cette côte avec cette photo ...

La suite lundi, demain ce sera tout autre chose.

Belle journée à toutes et tous !

Ce 1er novembre c'est la Toussaint, donc notre fête à toutes et tous. On a coutume de fleurir nos disparus ce jour-là car c'est un jour férié mais en fait la fête des morts c'est le lendemain, le 2 novembre. Il y a quelques semaines pour un défi je vous ai montré une photo prise dans un cimetière en espérant ne choquer personne,
et il s'est avéré que non, certaines d'entre-vous m'ayant même dit faire la même chose. Voici donc quelques
photos prises dans différents cimetières, toutes très émouvantes ...

 Trèguier ( Côtes d'Armor ), une des chapelles du cimetière abrite une voiture d'enfant telle qu’on en faisait
au début du XXème siècle. La plaque indique la présence d’un petit Paul, décédé en 1925 à 8 ans.

 Aizier (Eure ) tombe d'un jeune homme de 22 ans décédé en 1925 " Mort en service commandé pour
l'amour du devoir accompli, sera toujours regretté. ".

 Biville ( Manche ) tombe de trois jeunes enfants d'une même famille décédés à 2 ans, 1 an, et à peine 1 an.

 Martainville-Épreville ( Eure )

 Rochefort ( Loire )

J'ai choisi pour accompagner ces photos ce très joli poème ...

Demain dès l'aube

Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.

Victor HUGO extrait du recueil " Les Contemplations " (1856)

Et avec un jour de retard voici ma participation au Lundi Soleil de Bernie, c'est le dernier lundi en rose et j'ai choisi une grosse pâquerette. 

 Je vous rappelle que vous avez jusqu'à jeudi pour vos photos d'escaliers !

A jeudi pour la suite de notre balade bretonne.

Joli mois de novembre à vous !

 
Comme promis la suite et la fin de notre balade dans la jolie ville de Vernon. Nous allons découvrir deux autres très belles maisons à colombages dont une pour laquelle je n'ai trouvé aucun renseignement. 

Immeuble Benac

L'existence de cette maison à pans de bois est attestée dès 1577 mais elle pourrait dater du XVème siècle. Après la Révolution elle a accueilli successivement les hôtels du Cheval Blanc puis de la Marine, enfin elle abrita la gendarmerie nationale jusqu'en 1964. Une Annonciation orne le poteau cornier de la maison, il a donné son nom à la rue de l'Ange qui aboutit au musée Alphonse-Georges Poulain, archéologue, érudit et artiste vernonnais qui en fut le premier conservateur. Au XVIIème siècle une aile en pierre fut ajoutée. Elle se situe rue Sadi Carnot. ( source Musée de Vernon )

 
Voici l'autre maison dans la même rue pour laquelle je n'ai trouvé aucun renseignement.

Tour des Archives

Elle constitue le vestige le plus spectaculaire du château fort construit par Philippe-Auguste à la fin du XIIème siècle, dans le but de défendre le domaine royal. Ce donjon culmine à 22 m, l’ouverture murée, à droite, au niveau du premier étage et au-dessus des deux pierres saillantes était l’entrée d’origine. Un pont-levis reliait le chemin de ronde du rempart à la tour, isolée à cette époque. Après avoir perdu sa fonction défensive, la tour a servi à stocker les minutes notariales, ce qui lui a valu son nom. Elle est aujourd’hui le vestige le mieux conservé du château médiéval, dont il reste aussi un pan de muraille et deux autres tours en ruines.

 
Jardin des arts

Conçu par l’architecte paysagiste Elizabeth Moisan il permet de mettre en valeur quelques uns des plus beaux vestiges de l’histoire vernonnaise que je vous ai montrés au-dessus. Inauguré en juillet 2006 il offre aux Vernonnais un espace de verdure unique en plein centre-ville. Complété par un jardin de jeux spécialement conçu pour les enfants et une scène pouvant accueillir des spectacles de plein-air, c’est un lieu propice aux loisirs, à la détente et à l’expression culturelle.

 Pour terminer une vue de Vernon dessinée en 1610 ( cliquez sur l'image ), vous retrouverez :
1 - le château des Tourelles
2 - le Vieux Moulin
3 - l'île du Talus
4 - le pont tel qu'il était autrefois
5 - la collégiale Notre-Dame
6 - le château
On visualise bien les remparts, il existait au moins 5 portes et plusieurs tours.
( si vous voulez en savoir plus un site passionnant Remparts de Normandie d'où est extraite cette vue ) 

 A demain pour tout autre chose.

Bon mercredi à vous !

Ma diététicienne m'a dit qu'il fallait que je marche ... alors je marche ! J'ai commencé lundi le long de l'Orbiquet, la petite rivière qui serpente au fond de mon jardin, il avait gelé, le brouillard enveloppait le
paysage, et les arbres dénudés étaient des silhouettes fantomatiques ...

 
Le brouillard a tout mis
Dans son sac de coton ;
Le brouillard a tout pris
Autour de ma maison.
Maurice CARÊME

 
Comme c’est étrange de marcher dans le brouillard !
Solitaire est chaque buisson, chaque pierre,
Aucun arbre n’aperçoit son voisin,
Chacun est bien seul.
Hermann HESSE

 
Un brouillard épais noie
L'horizon où tournoie
Un nuage blafard,
Et le soleil s'efface,
Pâle comme la face
D'une vieille sans fard.
Théophile GAUTIER

 
Maintenant sous la froide lumière
Du soleil hivernal le givre immaculé
Étincelle aux rameaux du grand bois constellé.
Quel séduisant tableau! quelle vaste féerie!
Chaque fourré devient une cristallerie ...
William CHAPMAN

Le soleil maintenant allonge son parcours ;
L’aube plus tôt sourit aux bois impénétrables ;
Mais l’air est toujours vif, l’autan rugit toujours
Parmi les rameaux nus et glacés des érables.
William CHAPMAN

 
Prémices du printemps ...

 
Et restes d'automne ...

 
Les dentellières s'activent quelque soit le temps ...

La journée a ensuite été magnifique avec 14° ...

Pour ma Photo Préférée pour Anika point de givre ni de brouillard, elle a été prise dans une petite rue de la superbe ville de Réthymnon, en Crète ...

 A demain pour tout autre chose.

 
Douce journée à toutes et tous !

 Je suis toujours aussi peu inspirée pour certains de mes défis !!! Rien à me mettre sous la dent pour les 24 heures photo, en désespoir de cause je me suis rabattue sur cette photo prise lundi matin lors de ma balade givrée et "brouillardeuse". Un rescapé du pont des Arts ...? Celui d'un vélo qui s'est échappé ...? Celui d'une valise tombé d'un avion ...? Non ça c'est pas possible !!!!!!!! 😂

Peu importe d'où ils viennent, retrouvez les autres participants chez Patricia.

Beaucoup plus compliqué encore le Projet 52 de Ma' dont le thème est monter/démonter. Alors
là j'avoue que j'ai lamentablement séché ! Et à priori je ne suis pas la seule ... J'ai fini par dénicher cette
photo ( prise au Salon de l'Agriculture il y a quelques années ) d'une voiture dont il a fallu démonter le moteur pour y planter des betteraves ...

Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'en ai choisi trois dans les tons roses/mauves/bleus, laurier rose, fuchsia et plumbago ...

 A lundi pour ... vous verrez bien ! 😉

Beau week-end à toutes et tous !

Avant de rentrer dans le vif du sujet, une petite parenthèse ! 
Déjà le 15 et c'est la photo du mois avec Oth, le thème pour mars est transport en commun.
J'en ai choisi un certes pas très rapide ... mais très sécure !!! Après je vous l'avoue, je n'ai pas testé !

Le 12 mai prochain ça fera 5 ans que nos pieds ont foulé le sol de cette magnifique ville, préfecture du Maine
et Loire. Si j'ai tant tardé à vous la montrer c'est que j'y ai fait une tonne de photos, Angers ayant un riche passé historique et un non moins riche patrimoine, et ça n'est pas Nicole, la "régionale de l'étape" qui me contredira. J'avoue que j'avais un peu peur de vous lasser car je vais devoir faire beaucoup de billets, et je ne savais pas trop dans quel ordre vous montrer tout ça. Je profite donc d'avoir une semaine devant moi pour commencer. Ce jour-là il pleuvait, la visite a donc été faite avec le parapluie, mes photos ne sont pas top, j'ai
dû les retoucher un peu pour que l'ensemble paraisse moins austère. Bonne visite à vous !

Pour commencer deux vues d'ensemble prises de l'autre côté de la rivière, la Maine il me semble.

Capitale historique et place forte de l'Anjou, Angers est le berceau de la dynastie des Plantagenêts. Elle est située à la confluence de la Mayenne, du Loir et de la Sarthe, ces deux dernières rivières formant ensuite la Maine. Appelée vers 150 Juliomagus, son nom actuel vient du latin Andecavorum, il a ensuite beaucoup
changé au fil des siècles ( Angieus en 1127, Angeus en 1205 et Angiers dès le XIIème siècle ) pour devenir ce qu'il est aujourd'hui.

Enceinte gallo-romaine

La plus ancienne trace d’occupation humaine à Angers remonte à 400 000 ans avant J.C. Le site fut occupé dès le néolithique (vers 4500-3000 avant J.C.) puisqu’un cairn a été retrouvé sur le site actuel du château. La ville a connu pas moins de 5 enceintes au cours de son histoire. Juliomagus, fondée par Auguste, est restée trois siècles sans fortifications. Mais l'insécurité ( déjà ! ) liée à la désagrégation de l'Empire romain à la fin du IIIème siècle amena les habitants à se protéger au sein d'une fortification. Et c'est cette enceinte antique que des fouilles archéologiques ont mise au jour. 

Château

Bâti à partir de 1230 par la reine Blanche de Castille et son jeune fils Saint-Louis c'est la plus grande forteresse du Val de Loire. Il remplace le Palais Comtal ( Xème-XIIème siècles ) dont il ne reste que quelques vestiges. Les remparts, longs de plus de 800 m de long, scandés de 17 tours de schiste et de calcaire, affirment clairement sa vocation dissuasive.  

 
C'est le roi René qui édifia le logis royal (1435-1440) ainsi que le châtelet (1450) qui ferme l’ensemble de la cour seigneuriale de manière ostentatoire.

À la fin du XVIème siècle, pour adapter la forteresse aux progrès de l’artillerie notamment à l’apparition
du canon, les tours ont perdu une vingtaine de mètres et leurs toits en poivrière, donnant au château la
silhouette qu'il a aujourd'hui.

 
Pendant la Révolution le château devint le siège du Comité Révolutionnaire d'Angers. Fin juin 1793 les vendéens assiègèrent sans succès la ville et son château. La forteresse fut utilisée comme prison durant la Terreur et les guerres de Vendée. En 1807 le château fut à nouveau converti en prison civile et militaire. En 1815 les Prussiens occupèrent la forteresse. Elle fut réoccupée en 1817 par l'armée française qui la transforma en arsenal et en garnison. En 1857 le Conseil Général devint propriétaire du château pour la
somme de 20 000 francs mais devait en contrepartie s'occuper de l'entretien des parties historiques du site.
Il fut classé Monument Historique en 1875.

( la porte des Champs construite en 1230 permettait la liaison entre le château et l'extérieur de la ville )

 
Les fossés furent creusés dès la construction de la forteresse sous le règne de Saint Louis. Bien que la Maine passe au pied du château il ne fut jamais question de mettre les fossés en eau, principalement à cause du dénivelé du terrain. Sous le roi René les fossés auraient été transformés en lices pour le déroulement des tournois que le duc appréciait tant. Au XVIIIème siècle les fossés hébergeaient des jardins et des potagers.
La ville d'Angers devint locataire des fossés en 1912. De 1936 à 1999 des biches et des daims y furent installés. Aujourd'hui les fossés ont été transformés en jardins.

( je vous rappelle que nous étions en mai donc pas encore de fleurs )

Voilà je vous avais prévenus ... c'est long !!! Et pourtant je vous assure que j'ai condensé, j'aurais eu 4 ou 5 fois plus de choses à vous dire. Après si ça vous intéresse voici les sites où j'ai trouvé tous ces renseignements Château d'Angers et Wikipédia. Il existe également de magnifiques jardins à l'intérieur du château, ainsi que la Tapisserie de l'Apocalypse, les bâtiments sont magnifiques mais nous n'avons pas fait la visite, il nous aurait fallu le double de temps. Un jour je l'espère ...

A demain pour la suite.

Excellent mercredi à vous !

Mais avant ça la réponse de canalblog pour toutes celles qui, comme moi, sont chez Gmail et ne reçoivent plus les notifications depuis quasiment une semaine maintenant.
" L'explication la plus plausible ( je n'ai pas encore eu de confirmation du technicien ) c'est un changement des sécurité anti-spam de google, celles-ci ont du s’activer suite a un blocage/relance des serveurs. ( trop de mails, trop rapidement en provenance de nos serveurs vers les serveurs gmail ). C'est ce qui c'etait passé les fois précédentes pour Orange, Free, Yahoo ... etc "

Nous allons terminer la semaine ( qui a commencé très tard pour moi ! 😉 ) par une balade dans différents jardins à travers la France, balade accompagnée de cette jolie chanson de Pierre Perret.

Jardin de la Perrine à Laval ( Mayenne )

Donnez-nous donnez-nous des jardins
Des jardins pour y faire des bêtises
D’ou l’on revient des p’tites fleurs à la main
Quand on a déchiré sa chemise
Des jardins d’ou l’on est si contents
De rentrer les genoux tout en sang.

Jardin du Luxembourg ( Paris )

C’est pas qu’on s’embête
En bas des H.l.m.
Mais les galipettes
Sur le ciment c’est pas la crème
Pour trouver de l’herbe
Accrochez-vous bien
Comme disait un lézard vert
Qui était pas daltonien.

 Parc de Bagatelle ( Paris ) 

Si on cassa les vitres
Quand on joue au football
Qu’on vous casse les pieds
Aussitôt qu’on revient de l’école
C’est qu’on manque d’espace
De piafs et de feuilles
Y a plus qu’à la caisse d’épargne
Qu’on trouve des écureuils.

Jardin de Castillon près de Bayeux ( Calvados ) 

Bien souvent je rêve
De bêtes et de prairies
Recherchant une trêve
A cet univers un peu gris
Je joue aux abeilles
Le vol du bourdon
Si la reine s’émerveille
Mon goûter sera bon.

 Jardin Villemin ( Paris ) 

Les mulots gambillent
Le hibou vend des poux
Une jolie chenille
Est venue tremper une soupe aux choux
Un pauvre mille-pattes
Se voit déjà ruiné
Par cinq cent paires de savates
Qui ont besoin de ressemeler.

 Jardin des Martels à Giroussens ( Tarn )

Dire au hérisson
Qu’il peut aller se raser
Au vieux saule pleureur
De ne pas trop se démoraliser
Et à la mante religieuse
De ne pas bouffer son mec
Quand même ces dames du M.l.f.
Trouveraient pas ça correct.

 Jardin du prieuré de Saint-Cosme à La Riche ( Indre et Loire ) 

Quelle vie merveilleuse
Loin des marteaux-piqueurs
Des marchands de béton
Qui feraient bien mieux de vendre des choux-fleurs
Laissez pousser l’herbe
Les arbres et les fleurs
Même les ânes en ont besoin
Autant que les promoteurs.

 Jardin privé à Tournemire ( Cantal )

Et puis avec un jour de retard ma participation pour Anika et sa Photo Préférée, fleurs roses de
cerisier fleur sur fond de ciel bleu ...

 A demain pour les défis du samedi.

Excellente fin de semaine à vous !

... notre balade dans le parc de Bagatelle par quelques photos diverses et variées. 

La maison du jardinier

Elle sépare le jardin des présentateurs ( celui où sont présentées les nouvelles variétés de plantes vivaces
ou annuelles ), du potager. Elle a été construite vers 1860 par la famille Seymour.

 
La pagode

Celle d’origine a fait partie de l'Exposition Universelle de Paris de 1867. Puis, comme beaucoup d’autres pavillons des Expositions Universelles, elle a été vendue une fois l’événement terminé. C’est lord Seymour, marquis de Hertford, propriétaire de Bagatelle à ce moment-là, qui l'installe dans le parc. Au moment du rachat du parc par la Ville de Paris elle sera vendue, et partira en Angleterre. Celle que l’on peut aujourd’hui admirer est une copie de l'originale dont les plans ont été soigneusement étudiés en Angleterre, avant de pouvoir reproduire cette fabrique, elle a été installée à Bagatelle en 1996. ( source So Many Paris )

 
La cascade

 
Les statues

 Initialement présentes à Bagatelle elles avaient été vendues vers 1900 à un notaire parisien qui les transporta dans son château de Radepont dans l'Eure. L'association des Amis de Bagatelle en a négocié le retour et assuré la restauration. 

 
Le kiosque de l'impératrice

La visite de l’impératrice Eugénie à Lord Seymour est immortalisée par ce kiosque dans la roseraie.

Les paons

Une des particularités du Parc de Bagatelle ce sont les paons qui s’y promènent en liberté. Si vous voulez que l'un d'entre-eux fasse la roue pour vous, il va falloir un peu de patience ou un peu de chance !

 
Bagatelle c'est un vrai havre de paix, et pourtant nous sommes tout près de la Défense ...

 
Ce jour-là un shooting ...

 Voilà, ici se termine notre visite ! Quelques petites infos que vous n'êtes pas obligés de lire ...

- Sir Richard Wallace ( fils naturel du marquis d'Hertford ) dont je vous ai parlé mercredi est le "père" des fontaines Wallace qu'on trouve un peu partout à Paris.
- Le château est une "folie", c'est à dire une maison de villégiature ou de réception construite à partir du XIVème siècle et principalement au XIXème siècle par l'aristocratie ou la bourgeoisie aisée en périphérie des villes. Deux explications à ce nom : altération du mot feuillie ou feuillée : abri de feuillage où chacun pouvait vivre un moment en toute discrétion. Ou bien quand quelqu'un a fait dans cette construction plus de dépenses qu'il ne pouvait, ou quand il a bâti de quelque manière extravagante.
- Étymologie du nom Trianon : Trianon est désigné dans une bulle du pape Alexandre III en 1163 sous le nom de Triarnum, dont l'origine marque probablement la jonction de trois domaines. ( certains évoquent les Trois ânes ... mais je n'ai rien compris aux explications ! ).
- Le 15 mars 1907 Charles Voisin, pionnier français de l’aéronautique, accomplit le premier vol mécanique sur un aéroplane muni d’un moteur à explosion à Bagatelle
- On trouve à Bagatelle quelques ruines de l'abbaye de Longchamp, mais je ne les ai pas vues ...
- Plus de 30 jardiniers assurent la pérennité des collections horticoles et botaniques et travaillent à préserver la beauté de ce jardin.

L'entrée est libre et gratuite d'octobre à mars, payante le reste de l'année mais 2€50 seulement, c'est très raisonnable. Bien sûr il n'y a pas que des rosiers à Bagatelle, je pense qu'au printemps au moment des iris, des pivoines, et des clématites ça doit être magnifique ! En fait comme pour n'importe quel jardin l'idéal serait d'y aller 4 ou 5 fois dans l'année.

A demain pour les défis du samedi.

Bonne fin de semaine à vous !

 Après la petite pensée esseulée au milieu de notre pelouse, voici le pigeonneau perdu sur les berges de l'Orbiquet, la petite rivière qui passe derrière chez nous. En espérant qu'il aura très vite retrouvé ses parents !

Perdus ou pas retrouvez les participants à cette photo du samedi chez Patricia.

Ma' pour son Projet 52 nous propose cette semaine d'illustrer comme au cinéma. Bof ... encore une fois pas inspirée, je vous propose une photo prise il y a quelques années lors du tournage du film Populaire dans ma ville. Film de Régis Roinsard avec Romain Duris et Déborah François. Un magasin relooké façon années 50.

 
Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi en voici 3 photographiées le mois dernier près de chez moi, tulipe ( tardive ! ), boule de neige ( viburnum ) et iris ...

 Je m'embête; cuillez-moi des jeunes filles
et des iris bleus à l'ombre des charmilles ...
Francis JAMES

Je vous retrouve non pas lundi, mais mardi.

Beau week-end à toutes et tous !

Il ne vous aura pas échappé que c'est aujourd'hui l'été, que certains d'entre-vous attendaient avec
impatience alors que d'autres ( dont moi ) ... pas du tout ! Mais c'est également ... la fête de la musique !
J'ai donc choisi ce thème pour mon billet de ce 21 juin.

 Près du centre Beaubourg à Paris 

 La musique donne une âme à nos cœurs et des ailes à la pensée.
PLATON

 Devant l'école de musique de Lisieux, Calvados 

 Il y a deux moyens d'oublier les tracas de la vie : la musique et les chats.
Albert SCHWEITZER

 Jardin public de Vienne, Isère 

 La musique est la langue des émotions.
Emmanuel KANT

 Jardin d'acclimatation, Paris 

 La musique commence là où s'arrête le pouvoir des mots.
Richard WAGNER

 Perros Guirec, Côtes d'Armor 

 La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe.
Oscar WILDE

 Châteaulin, Finistère 

 L'amour de la musique mène toujours à la musique de l'amour ...
Jacques PRÉVERT

Roanne, Loire ( désolée pour la netteté, j'ai dû beaucoup zoomer )

 J'ai participé à un échange d'art postal organisé par Danièle dont le thème était ... la musique ! Voici
ce que m'a envoyé Catichou, et ensuite ce que j'ai envoyé à Marie-Paule ( plus de blog ), je débute
et ne demande qu'à m'améliorer ! 😁

 
La musique est une révélation plus haute que toute sagesse et toute philosophie.
Ludwig van BEETHOVEN

 A demain pour tout autre chose.

♫♪ Bel été à vous ! ♪♫

Je vous avais dit que je reviendrais aujourd'hui ou lundi ... et bien c'est aujourd'hui ! Car la semaine prochaine je vais encore me faire très discrète, je ne voudrais pas abuser ! 😁 Nous voici donc de retour d'une très jolie semaine de vacances dans la région napolitaine, nous avons vu des endroits magnifiques, sympathisé avec certaines personnes de notre groupe, profité de la dolce vita et de la gastronomie italienne, le temps nous a gratifié de trois magnifiques journées, d'une plus moyenne, et de deux carrément pourries ! Le retour a été un peu compliqué ... voire épique ! Premier vol 15 mn de retard, second vol 30 mn de retard, une fois arrivés à Orly attente de 45 mn dans l'avion, problème technique avec la passerelle. Retour au parking ... la voiture ne démarre pas, appel à l'assistance heureusement ça a été rapide, un problème de batterie qui n'a pourtant que 6 mois. Ensuite des travaux partout ... 4h pour rentrer ! J'ai ramené pas loin de 1500 photos que je vais devoir trier, au final il ne devrait en rester que la moitié. Mais il va vous falloir attendre pour les voir, les semaines
qui arrivent vont être très, très chargées ...

Mais passons aux défis du samedi !

 Puisque nous n'avons plus le droit d'accrocher des cadenas sur le pont des Arts ... pourquoi ne pas le faire tout en haut du Vésuve ...? En plus ça nous fera de l'exercice ( ça je confirme puisque nous l'avons fait ! ). Un p'tit autocollant Cantal Auvergne, normal sur un volcan, mais ceux d'un magasin et d'un syndicat ( français tous les deux ), je me demande bien ce qu'ils viennent faire ici ...

Qu'ils aient fait l'ascension du Vésuve ou pas, retrouvez les autres participants chez Patricia.

 Ma' pour son Projet 52 nous demande d'illustrer iconique. Encore une fois pas très inspirée, iconique, emblématique ... je ne vois pas trop la différence ! J'ai donc choisi Marylin Monroe, enfin une représentation
( trouvée à Brouage en Charente-Maritime ), que je pense être une figure iconique du cinéma.

Ma participation pour la semaine dernière dont le thème était des fleurs. J'en montre des vraies chaque samedi, cette fois j'ai choisi des fausses, des tulipes, photographiées à Bruges ...

Et justement de vraies fleurs pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi, céanothe, campanule, et cassis fleur. Je les lui ai envoyées très tard, je ne sais pas s'il aura pu les ajouter.

 Les fleurs du printemps sont les rêves de l'hiver
racontés, le matin, à la table des anges.
Khalil GIBRAN

A lundi pour tout autre chose.

Excellent week-end à toutes et tous !

Reprenons notre balade après quelques jours de repos. Mais avant un immense MERCI pour tous vos encouragements pour l'opération de ma maman. Tout s'est bien passé, son cœur a tenu. L'opération a duré plus de 6h, on lui a retiré la moitié de l'estomac. Et c'est maintenant que le plus difficile va commencer pour elle ...

Ancienne abbaye Saint-Nicolas

Elle se cache en plein centre ville, on y accède après avoir traversé un vaste espace en herbe, anciens vergers et potagers de l’abbaye. En 1623 Charlotte de Hautemer acheta terrains et maisons aux habitants afin d'y installer une communauté de religieuses. Le 25 avril 1627 vit la naissance officielle des Bénédictines de Saint-Nicolas de Verneuil. Le prieuré devint abbaye royale en 1631, par lettres patentes de Louis XIII. Ainsi les rois conservèrent le droit de nomination de l'abbesse jusqu'à la Révolution. Comptant plus de 80 moniales à la fin du XIXème siècle l'abbaye était très connue pour ses nonettes, délicieux pains d'épices qu'y fabriquaient les religieuses. Les dernières moniales quittèrent les lieux en septembre 2001. Les bâtiments ont été rachetés par la communauté de communes du pays de Verneuil sur Avre, pour devenir aujourd’hui un lieu de culture. 

Je ne sais pas ce qu'est cette maison sur le terrain de l'abbaye ... mais elle m'a plu !

Vue aérienne trouvée sur Abbayes de Normandie

Fossés de la Gueule d'Enfer

De l'abbaye nous rejoignons pour quelques instants les fossés qui entourent la ville ( on peut en faire le tour entier ). Pourquoi ce nom de " Gueule d'Enfer " ? Plusieurs possibilités : tremblement de terre, lieu meurtrier pour ceux qui assiégeaient la ville, punition divine à l'encontre de jeunes gens qui s'étaient moqués d'une procession religieuse et auraient été engloutis en enfer ici ... Mais celle qui me plaît le plus c'est celle-ci : dans les années 1820-1830 une moniale de l'abbaye se serait enfuie du monastère par les remparts, avec l'aide d'un galant complice. La " Gueule d'Enfer " désignerait le lieu par lequel elle se serait échappée, et le " Paradis "la ferme proche où elle retrouva la liberté ! Au fond peut-être le fort du Goulet, mais je n'en suis pas sûre.

Vestiges

En continuant notre balade on passe au bord du canal devant les vestiges des fortifications intérieures de la ville ducale, bâtis en grison, et intégrés à une maison.

Maison de 1510

Dans la rue Notre-Dame se trouve cette magnifique maison du début du XVIème siècle. Elle possède une tourelle finement sculptée de personnages en médaillons et de rosiers. Le pignon est décoré d'un damier où alternent pierre calcaire et jeux de briques. Elle fut il y a un peu plus d'un siècle le café de la Tourelle.

carte ancienne trouvée sur Geneanet
( petite erreur sur cette carte, 1510 c'est le XVIème siècle, pas le XIVème ! 😉 )

A demain pour la suite.
Et n'oubliez pas vos photos pour lundi !

Excellent mercredi à vous !

Avant toute chose désolée car j'ai pris beaucoup de retard sur mon blog et sur les vôtres. Il a suffi d'un après-midi passé à l'hôpital avec maman, de toutes les notifications canalblog de 3 jours arrivées en rafale dans la matinée d'hier, et de mon ordinateur qui a mis 30 mn à s'allumer ce matin, mises à jour et grand âge obligent, pour que je sois vite dépassée par les évènements ...

Après cette superbe maison à tourelle du XVIème siècle empruntons ( mais on la rend, hein ...?!!! ) la rue du Pont aux Chèvres. Je n'ai pas trouvé l'origine de son nom mais on peut imaginer la rue avec un pont traversé régulièrement par des chèvres ...? D'autant plus qu'elle franchit deux canaux, voici l'un d'eux.

La rue du Pont aux Chèvres, carte postale ancienne trouvée sur le net.

Maison du XVIème siècle

Dans une rue toute proche se trouve cette maison à pans de bois d'époque Renaissance. L’élément d’intérêt principal de la façade est une porte à panneaux très délicatement sculptée de rinceaux et grotesques. Celle-ci est encadrée d’un arc en accolade, surmonté d’un épi représentant un arbre à sept branches. 

Ma photo et une carte ancienne trouvée sur le net.

Au-dessus de la porte, à gauche et à droite de l'arbre à sept branches Sainte Madeleine et le Christ. Sur la partie droite de la façade Sainte Barbe et Saint Gilles.

On revient sur nos pas et on remonte la rue du Carrefour Dangereux autrefois lieu d'une intense circulation.

 
Un peu plus loin rue de la Madeleine cette très jolie maison à pans de bois du milieu du XVIème siècle avec chapitaux et dais sculptés de style Henri II.

 
Puis place de Verdun cette maison également à pans de bois dont la partie la plus ancienne, recouverte en partie d'écailles de bois, remonte au XVIIème siècle.

Avant de terminer c'est aujourd'hui le RV Reflets d'Annie en hommage à Marc de Metz.
Et en toute logique ils seront vernoliens avec le reflet du moulin montré vendredi, et un détail de la
jolie maison montrée ce même jour.

La suite, et probablement la fin, demain, en attendant ...

Belle journée à toutes et tous !

Pour Bernie et son Lundi Soleil à nouveau mois nouvelle couleur et pour août c'est violet. Aïe, à part des fleurs je ne dois pas avoir grand-chose, ce sera donc une viola cornuta pour ce premier lundi ...

Ma' pour son Projet 52 nous propose d'illustrer le mot chaud. Il y avait plusieurs possibilités, moi j'en ai choisi une pas du tout d'actualité ... le vin chaud sur un marché de Noël alsacien !!!

Pour terminer je vous offre une fleur, une jolie rose ...

Bon week-end à toutes et tous !

 
Empruntons une petite rue juste à côté de l'ancien évêché vu hier, la rue Colvestre. Son orthographe a évolué de rue Corguenest au XVème siècle à la rue Colvestre actuelle en passant par rue Corvestre au XVIIème siècle. Elle sera rue de la Mairie pendant la première guerre mondiale. Cette ancienne mairie, de 1793 à 1921 avant le transfert dans l’ancien palais épiscopal, abritait également la prison. Il s’agit de l’une des artères les plus remarquables de Tréguier par les belles et vieilles demeures qui s’y trouvent. Elle était la liaison entre l’évêché, situé alors rue des Perderies, et la cathédrale. Nous allons découvrir plusieurs jolies maisons.

Maison XVème et XVIème siècles

 Cette maison à pans de bois avec salle manoriale ( relatif au manoir ), possède des étages à encorbellement ce qui permettait de consolider la construction et de protéger le torchis et le bois peint. Elle est inscrite au
titre des Monuments Historiques depuis 1964.

 
Hôtel de Tournemine

Cette maison du XVIème siècle est située à l'emplacement d'une autre maison où aurait débuté le procès de canonisation de Yves Hélory de Kermartin, alias Saint-Yves, le 23 juin 1330. Si le portail gothique est datable des années 1500, la façade sur rue est datable par analogie du premier quart du XVIIème siècle. Cette reconstruction pourrait être consécutive d’une destruction survenue lors d’un épisode des guerres de la Ligue en Bretagne (1588-1598). Elle est inscrite au titre des Monuments Historiques depuis 1926.

 Maison dite du Duc Jean V

Cette maison daterait du début du XVème siècle, elle peut être logiquement considérée comme la maison la plus ancienne de la ville de Tréguier. Son origine reste cependant mal connue, s’agit-il d’une maison canoniale, prébendale, voire d’une résidence ducale ? Une analyse dendrochronologique pourrait venir confirmer la datation proposée, elle n'indiquera malheureusement pas si cette maison fut réellement celle du duc Jean V. En tout état de cause ce luxueux hôtel urbain témoigne du rang important de son commanditaire. En sus de la salle manoriale du rez-de-chaussée cette demeure possédait une chapelle privée, privilège fort rare en Bretagne. Elle a été inscrite au titre des Monuments historiques en 1926.

Ah ces gens qui s'incrustent ! Et qui pourtant nous voient attendre pour prendre la photo ...

La rue Colvestre autrefois, carte postale trouvée sur le net.

Un peu plus loin, à l'angle de la rue Saint-François et de la rue des Perderies ...

Hôtel de Kermorvan

Cette demeure daterait de la seconde moitié du XVIIIème siècle. Elle était surnommée la "Vieille mission", avant la désaffectation du Séminaire en 1791 elle aurait appartenu aux prêtres Lazaristes. L'origine de son nom actuel pourrait faire référence à une construction/reconstruction durant l’épiscopat de Charles-Gui Le Borgne de Kermorvan. Le rez de chaussée, anciennement à usage à commercial, comprenait deux boutiques avec leur étal en pierre et une porte charretière desservant une petite cour intérieure.

 
Rue des Perderies ...

Hôtel de Coëtivy

Son nom fait référence à Alain de Coëtivy, prélat issu de la noblesse bretonne, conseiller de Charles VII et légat du pape en Gaule. La maison comprend de nombreux réemplois et des parties construites à des époques différentes, de la fin du XVIème au XVIIIème siècle. Elle est construite en moellon de granite et de schiste.

 
Vieil Évêché

De l'ancien évêché du XVème siècle, bâti vers 1432 par Pierre Piédrec, et détruit en 1594 pendant les guerres de la Ligue, ne subsiste que le portail sculpté gothique flamboyant. Au XVIIème siècle l'hôtel a été construit à l'emplacement des dépendances de l'ancien palais épiscopal. Il se nommait initialement Maison de Keroffret. Il a été inscrit au titre des Monuments Historiques en 1924.

7 - maison XVème XVIème  8 - Hôtel de Tournemine  9 - Maison dite du Duc Jean V  10 - Hôtel de Kermorvan  11 - Hôtel de Coëtivy  12 - Vieil évêché

A demain pour la suite.

Excellente journée à vous !