... comparé au nombre de ses habitants, possède la plus forte densité de maisons à pans de bois du département. Occulté par des parements d'ardoises après la Révolution, le colombage du premier étage et du comble est garni de quenouilles, petites pièces de bois maintenant un remplissage en torchis. Bien que ce mode de construction ait été interdit après 1561 à cause des risques d'incendie, la plupart des maisons de ce type, bâties au Faou, datent de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècles.

Le relais de poste
Le Faou est situé à mi-chemin entre Brest et Quimper. Dans l'obligation de s'arrêter le soir, les diligences trouvaient, dans les relais de postes de la ville, des chevaux frais afin de poursuivre leur route le lendemain. Le Faou en a compté quatre successivement, mais l'arrivée du chemin de fer en 1868, et plus tard l'avènement de la voiture, mettront un terme à cette activité.


La Frégate, maison de marchand
Il faut prendre son temps pour admirer cette magnifique maison à encorbellement classée du 16e siècle, ardoises, pans de bois, 23 m de long ... C'est aujourd'hui une crêperie ... que nous n'avons pas testée ! 😉

La prison et maison de notable
La petite maison de gauche, couverte d'ardoises, était autrefois une prison. Les bagnards qui partaient au bagne de Brest ( deuxième de France après Toulon ), pouvaient faire halte dans la prison du Faou.
La grande maison jaune est une maison de notable. Vers 1680 des notables nantais achètent quatre maisons à pans de bois mitoyennes. Ils démolissent celles du milieu pour faire édifier, à la place, cette grande maison en pierre de Logonna ( village situé à une dizaine de km ). L'édifice a été réhaussé d'un étage en 1936.

La rue du Général de Gaulle
Le bourg possède une physionomie particulière : contrairement à la plupart des cas où l'habitat se concentre autour de places, il s'agit ici d'une ville rue. Les commerces et les habitations du Faou se concentraient le long de l'artère principale qui s'appelait autrefois la Grand-Rue. Elle a fait l'objet d'un important remaniement au XIXème siècle.


Tous les renseignements ont été pris dans le dépliant, très intéressant, donné par l'office de tourisme.
Petit retour en arrière

Cette œuvre montrée hier est signée Philippe Baudelocque, elle se trouve rue Léon Schwartzenberg dans le 10ème arrondissement et contrairement à ce que vous avec tous pensé il ne s'agit pas d'un chat ... mais d'un tigre !
Belle fin de semaine à toutes et tous !