Fréhel
Et bien non, cette fois encore je ne vous parlerai pas musique, mais cette chanteuse de l'entre-deux-guerres
doit bien son nom à ce cap ! Je vous emmène donc ce matin ... au Cap Fréhel ! Dominant une mer émeraude
de plus de 70 m, ses falaises de schiste et de grès rose offrent l’une des plus belles vues de Bretagne. Ses landes nous régalent de mai à octobre d'une symphonie de couleurs, le jaune éclatant de l’ajonc mêlé au rose
de l’armerie au printemps, le violet des bruyères en été. Ses falaises, à pic comme des murailles, abritent
des centaines d’oiseaux nicheurs. ( source Tourisme Bretagne )
( le cap vu de Fort la Latte )
La première chose qu'on voit en arrivant ... ce sont les phares !
Le plus haut, et le plus récent, a été construit à partir de 1946, et inauguré en 1950. Haut de 32 m sa lanterne domine la mer de 103 m. Par temps clair son feu est visible à plus de 100 km. Il remplace un ancien phare construit entre 1845 et 1847, électrifié en 1886. Les troupes allemandes le détruisirent en août 1944.
A sa gauche le vieux phare, ou tour Vauban, en granite, fut construit sous Louis XIV en 1701 par un des disciples de Vauban, Jean-Siméon Garangeau, qui fut nommé « ingénieur en chef et directeur des fortifications de Saint-Malo » en 1691 et le restera jusqu'à sa mort. À l'époque on y brûlait notamment de l'huile de poisson. Il est constitué d'une tour ronde et d’un escalier à vis donnant accès à trois niveaux, les magasins
et le logement se trouvant au rez-de-chaussée.
On avance dans la lande vers la pointe, derière nous les deux phares dont je viens de vous parler.
Et devant nous un phare plus ancien ...
En 1645 le Victor, navire de commerce comptant 140 hommes à bord, sombra alors qu’il rentrait à Saint-Malo, l’approche du port étant très délicate. Les Malouins demandèrent à Louis XIV l’autorisation de bâtir une tour à feu qui guiderait les marins vers l’entrée du chenal d’accès au port. C’était une démarche novatrice car le royaume comptait alors moins de 10 phares, desservant chaque fois un port militaire. En 1687 le roi donna son autorisation. Des terres furent achetées sur la pointe du cap Fréhel et les armateurs y firent bâtir une petite tour ronde, disposant en son sommet d’un gros réchaud où étaient brûlés des flambeaux de suif et de térébenthine. Le fanal fut très utile mais son feu s’éteignait par gros temps, et sa lueur faible se distinguait mal dans la nuit. C'est pourquoi fut construit 14 ans plus tard le phare vu au-dessus.
( source Le Peuple Breton )
Rochers de grès rose ...
La flore : ajoncs, bruyères, et cinéraires maritimes ...
Les cairns à priori ne sont pas interdits ici ...
Le Cap Fréhel
A demain pour autre chose ... ou pas ! 😉
Belle journée à toutes et tous !