... est surnommée " la cité aux mille ogives " pour sa grande proportion d'édifices civils gothiques. Je vais aujourd'hui vous en présenter quatre ce qui va faire un article assez long mais je ne voyais pas l'intérêt d'en faire deux. Mes photos ne sont pas géniales parce qu'en général on a très peu de recul dans ces ruelles médiévales, d'autre part pour l'un de ces édifices je n'ai que deux photos de nuit, et enfin pour deux autres j'ai été obligée d'emprunter des photos à des sites internet.
Toutes ces maisons sont situées rue Raymond VII, rue principale de Cordes.

Maison du Grand Veneur

 Construite par une riche famille cordaise, elle date en majeure partie de la fin du XIIIème siècle mais a fait l'objet d'ajouts et de transformations jusqu'au XVIIIème. Elle doit son nom à une légende qui faisait de Cordes un repos au cours de chasses dans les environs pour le comte de Toulouse. Il n'en est rien, leur construction étant postérieure d'une cinquantaine d'années à la fin des comtes de Toulouse. Elle doit en fait son nom à une frise sculptée consacrée à la chasse. Contrairement à d'autres maisons gothiques elle possède non pas trois, mais quatre étages. Au rez de chaussée quatre arcades en ogive, aux 1er et 2ème étages des baies géminées sous ogive réunies par deux, et des sculptures ornant la façade.

Maison du Grand Fauconnier

Mêmes dates et même origine que la précédente, elle doit son nom aux faucons qui ornaient la façade et dont il reste un exemplaire, les autres étant au musée Charles Portal. Six arcades en ogive donnent sur la rue, surmontées au 1er étage par 2 groupes de 3 fenêtres géminées, et au second 3 groupes de 2 baies géminées. Elle abrite aujourd'hui le Musée d'art moderne et contemporain.

Maison Gaugiran

Même origine que les précédentes, mais légérement antérieure aux deux autres, l'analyse faite sur les poutres du plafond du premier étage a conclu à un abattage des bois à l'automne-hiver 1267-1268. Elle possède trois étages, au rez-de-chaussée elle est ouverte sur quatre arcades en ogive, l'une donnant accès à la cour intérieure. Celle-ci est remarquable par son escalier en bois qui relie la cour aux galeries des étages. Au 1er étage ainsi qu'au 2ème 8 baies géminées sont disposées en deux groupes de 2.
Elle abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme.

( crédit photo ladepeche.fr )

Maison Fonpeyrouse

Même origine et mêmes dates. Elle possède trois étages,  au rez-de-chaussée, six arcades sont ouvertes sur la rue. Elles sont vitrées avec des montants de bois et l'une d'entre elles comporte une porte de bois cloutée, Le 1er étage comporte des fenêtres géminées et des ouvertures minces et hautes. La cour intérieure permet, grâce à des coursives, de desservir les différentes pièces des étages dits "nobles" car occupés jadis par les riches propriétaires. La verrière a été mise en place en 1996. Elle abrite aujourd'hui l'Hôtel de ville.

( crédit photo Patrimoines en Occitanie )

 Je vous avais prévenus ... c'est long ! Après lit qui veut ...
Dans les prochains billets toujours pas mal de photos, mais peu de lecture.

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Mais le lundi c'est aussi le jour des défis !

Chez Bernie pour son Lundi Soleil la couleur, pour la dernière fois, est outremer. J'ai encore choisi une fleur, une jolie jacinthe des bois.

Et un ciel pour Arlette, celui de jeudi soir au coucher du soleil ...

Belle semaine à toutes et tous !

... j'ai évoqué la place du Plô des chevaliers à Rabastens. C'est le quartier le plus ancien de la ville, il correspond au castrum originel et tire son nom du château seigneurial détruit à la fin de la Croisade des Albigeois. Plô en occitan veut dire " le petit plateau ".Les rues ont conservé le tracé tortueux des ruelles du Moyen-Âge, et les maisons en briques, et/ou colombages, et à encorbellement, ont gardé tout leur charme ...

 Bon désolée mais je n'ai pas de photo de la place en elle-même. Il faut dire que l'Office de Tourisme était fermé donc pas de dépliant, je ne connaissais donc pas l'importance de cette place, ce sont surtout les maisons qui m'ont attirée. Suivent d'autres maisons, deux jolis portails, et l'église Notre-Dame du Bourg déjà présentée ici, et dont l'intérieur est magnifique.

Belle journée à toutes et tous !

Après un petit détour par l'Hôtel de Ville ( nous sommes toujours à Cognac ) nous passons sous la courtine des tours Saint Jacques et empruntons la rue Grande. Du Moyen-Âge jusqu’au XIXème siècle, cette rue, d’abord appelée Grand Rue, était l’artère centrale et vitale de la ville, reliant le château à l’église Saint-Léger. Elle conserve d’anciennes échoppes médiévales, construites en torchis et pans de bois sur un sous-bassement en pierre de taille avec parfois des étages en encorbellement, où travaillaient et vivaient commerçants et artisans. Au rez-de-chaussée se trouvaient le commerce, les réserves et le couloir d’accès à la cour, à l’étage, l’habitation. A partir du XVIIIème siècle elles perdirent leur fonction commerciale et furent transformées en maison de ville. De multiples souterrains, encore très partiellement visitables, souvent murés, reliaient les maisons entre elles. Découvrons-en quelques-unes ...

n° 15 rue Grande

Maison remaniée de nombreuses fois, les anciennes têtes de mur de la construction vraisemblablement du XVème siècle apparaissent. Une autre façade en pan de bois avançant davantage sur la rue a été construite à une époque indéterminée, la façade a été reconstruite en 1986 et l’intérieur entièrement remanié.

 
n° 19 rue Grande

Maison à pan de bois, dont la date de construction est inconnue, entièrement remaniée vers 1980.

 
n° 35 rue Grande

Date de construction inconnue, maison reconstruite ou très remaniée probablement au XVIIème siècle.

 
n° 48 rue Grande

Date de construction inconnue, rez-de-chaussée remanié au XXème siècle.

 
n° 49 rue Grande

La présence de têtes de mur à encorbellements en retrait de la façade actuelle atteste de l’existence d’une construction antérieure en pan de bois. Façade actuelle, également en pan de bois, du XVIIème siècle (?) Maison vidée pour être réutilisée comme chais.

( source Patrimoine de Cognac ) 
Rendez-vous demain pour découvrir la plus belle maison de cette rue !

Bon mercredi à toutes et tous !

... ma Normandie ! ♫♪ Oui car j'ai beau y habiter ... je ne vous la montre pas souvent ma région ! Je vous emmène donc dans l'Eure, pas très loin d'Honfleur, dans un tout petit village qui porte le nom de Saint-Sulpice de Grimbouville. Tout petit mais avec de beaux bâtiments, comme celui de la mairie.

Il s’agit en fait d’une ancienne porterie ou porte d’entrée d’un domaine qui se trouvait à Selles, commune distante d’un peu plus de dix km. Construite en 1420 par des charpentiers anglais, elle était menacée de démolition à cause de son état de vétusté. Certaines parties étant manquantes ou trop dégradées, elle fut démontée puis remontée avec pour objectif d’évoquer son aspect d’origine tout en créant un espace fonctionnel. Sa structure d’origine avait déjà subi des modifications au XIXème siècle. Son originalité vient de sa charpente avec encorbellement sur trois côtés et galerie à l’arrière, et aussi de sa cheminée en bois et torchis recouverte de bardeaux de châtaignier ...

Deux superbes maisons normandes également, recouvertes de toits de chaume ...

Et une très jolie église avec un petit porche en bois au toit de tuiles. L'église Saint-Sulpice date des XIIème, XIVème et XVIIIème siècles, on aperçoit à sa droite un if, il est vieux d'environ 800 ans, et a reçu le titre d'arbre remarquable ...

Et comme nous sommes jeudi on retrouve Dom pour A vos marques, prêt, photographiez, le thème aujourd'hui est " Saisir l'instant ". J'ai choisi cette photo prise au Vietnam sur la rivière des Parfums, j'ai essayé de saisir le moment où les pêcheurs lançaient le filet ...

 Gros bug de canalblog hier, ce matin aucune notification mais il semblerait qu'elles arrivent petit à petit ! Des problèmes aussi chez Eklablog où des photos n'apparaissent pas, chez Wordpress où hier je n'arrivais pas à laisser des commentaires, et chez Overblog où j'ai cliqué plusieurs fois en vain pour publier mon commentaire ... qui est tout à coup apparu ... mais 6 ou 7 fois ! Plus rien ne va mais restons calmes, il y a des choses tellement plus graves ...

Belle journée à vous !

... comparé au nombre de ses habitants, possède la plus forte densité de maisons à pans de bois du département. Occulté par des parements d'ardoises après la Révolution, le colombage du premier étage et du comble est garni de quenouilles, petites pièces de bois maintenant un remplissage en torchis. Bien que ce mode de construction ait été interdit après 1561 à cause des risques d'incendie, la plupart des maisons de ce type, bâties au Faou, datent de la fin du XVIème et du début du XVIIème siècles.

Le relais de poste

Le Faou est situé à mi-chemin entre Brest et Quimper. Dans l'obligation de s'arrêter le soir, les diligences trouvaient, dans les relais de postes de la ville, des chevaux frais afin de poursuivre leur route le lendemain. Le Faou en a compté quatre successivement, mais l'arrivée du chemin de fer en 1868, et plus tard l'avènement de la voiture, mettront un terme à cette activité.

La Frégate, maison de marchand

 Il faut prendre son temps pour admirer cette magnifique maison à encorbellement classée du 16e siècle, ardoises, pans de bois, 23 m de long ... C'est aujourd'hui une crêperie ... que nous n'avons pas testée ! 😉

La prison et maison de notable

La petite maison de gauche, couverte d'ardoises, était autrefois une prison. Les bagnards qui partaient au bagne de Brest ( deuxième de France après Toulon ), pouvaient faire halte dans la prison du Faou.
La grande maison jaune est une maison de notable. Vers 1680 des notables nantais achètent quatre maisons à pans de bois mitoyennes. Ils démolissent celles du milieu pour faire édifier, à la place, cette grande maison en pierre de Logonna ( village situé à une dizaine de km ). L'édifice a été réhaussé d'un étage en 1936.

La rue du Général de Gaulle

Le bourg possède une physionomie particulière : contrairement à la plupart des cas où l'habitat se concentre autour de places, il s'agit ici d'une ville rue. Les commerces et les habitations du Faou se concentraient le long de l'artère principale qui s'appelait autrefois la Grand-Rue. Elle a fait l'objet d'un important remaniement au XIXème siècle.

 Tous les renseignements ont été pris dans le dépliant, très intéressant, donné par l'office de tourisme.

Petit retour en arrière

Cette œuvre montrée hier est signée Philippe Baudelocque, elle se trouve rue Léon Schwartzenberg dans le 10ème arrondissement et contrairement à ce que vous avec tous pensé il ne s'agit pas d'un chat ... mais d'un tigre !

Belle fin de semaine à toutes et tous !

... typiquement bretonnes glanées ça et là, la première à Plestin les Grèves, la deuxième à Barnenez, et les trois dernières à Saint Michel en Grève. Une pierre dont la couleur est relevée par le soleil, les fleurs, ou le bleu des portes et des volets ...

 
Belle journée à vous !

... au fil ne notre longue balade à Najac ! Mais je m'aperçois que j'ai photographié peu de maisons entières, j'ai plus de détails, portes, fenêtres, ou autres ...

Comme vous le voyez ça n'est pas forcément très fleuri, mais par contre c'est très vert, certains endoits sont à l'ombre donc ce sont surtout les feuilles qui poussent !

Belle journée à toutes et tous !

. . . en pierres et colombages, à Sainte Eulalie d'Olt ! Les géraniums lierre rouges la mettent bien en valeur . . .

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Et ce jeudi je vous retrouve avec le Projet 52 de Milie C'est quoi ce bruit , et pour cette semaine 46 le thème en est " Derrière moi " et je peux vous dire que j'ai bien galéré !!! Donc voici ce qui est derrière moi au moment même où je vous écris , dans mon bureau , atelier , lingerie . . .

 ( août 2013 )

. . . sur l'île de Fédrun , dans le marais de la Brière . Une maison traditionnelle à toit de chaume et murs crêpis , je leur trouve un charme fou à ces chaumières !

( août 2012 )

. . . aux oriels et balcons colorés de Mers les Bains . Le centre ville de cette petite station balnéaire de la Somme possède de nombreuses villas d'architecture balnéaire , issues de la mode des bains de mer apparue en France dans les années 1860 . Elles sont classées en " secteur sauvegardé " et constituent les principales curiosités de la ville !