Reprenons notre balade après quelques jours de repos. Mais avant un immense MERCI pour tous vos encouragements pour l'opération de ma maman. Tout s'est bien passé, son cœur a tenu. L'opération a duré plus de 6h, on lui a retiré la moitié de l'estomac. Et c'est maintenant que le plus difficile va commencer pour elle ...

Ancienne abbaye Saint-Nicolas

Elle se cache en plein centre ville, on y accède après avoir traversé un vaste espace en herbe, anciens vergers et potagers de l’abbaye. En 1623 Charlotte de Hautemer acheta terrains et maisons aux habitants afin d'y installer une communauté de religieuses. Le 25 avril 1627 vit la naissance officielle des Bénédictines de Saint-Nicolas de Verneuil. Le prieuré devint abbaye royale en 1631, par lettres patentes de Louis XIII. Ainsi les rois conservèrent le droit de nomination de l'abbesse jusqu'à la Révolution. Comptant plus de 80 moniales à la fin du XIXème siècle l'abbaye était très connue pour ses nonettes, délicieux pains d'épices qu'y fabriquaient les religieuses. Les dernières moniales quittèrent les lieux en septembre 2001. Les bâtiments ont été rachetés par la communauté de communes du pays de Verneuil sur Avre, pour devenir aujourd’hui un lieu de culture. 

Je ne sais pas ce qu'est cette maison sur le terrain de l'abbaye ... mais elle m'a plu !

Vue aérienne trouvée sur Abbayes de Normandie

Fossés de la Gueule d'Enfer

De l'abbaye nous rejoignons pour quelques instants les fossés qui entourent la ville ( on peut en faire le tour entier ). Pourquoi ce nom de " Gueule d'Enfer " ? Plusieurs possibilités : tremblement de terre, lieu meurtrier pour ceux qui assiégeaient la ville, punition divine à l'encontre de jeunes gens qui s'étaient moqués d'une procession religieuse et auraient été engloutis en enfer ici ... Mais celle qui me plaît le plus c'est celle-ci : dans les années 1820-1830 une moniale de l'abbaye se serait enfuie du monastère par les remparts, avec l'aide d'un galant complice. La " Gueule d'Enfer " désignerait le lieu par lequel elle se serait échappée, et le " Paradis "la ferme proche où elle retrouva la liberté ! Au fond peut-être le fort du Goulet, mais je n'en suis pas sûre.

Vestiges

En continuant notre balade on passe au bord du canal devant les vestiges des fortifications intérieures de la ville ducale, bâtis en grison, et intégrés à une maison.

Maison de 1510

Dans la rue Notre-Dame se trouve cette magnifique maison du début du XVIème siècle. Elle possède une tourelle finement sculptée de personnages en médaillons et de rosiers. Le pignon est décoré d'un damier où alternent pierre calcaire et jeux de briques. Elle fut il y a un peu plus d'un siècle le café de la Tourelle.

carte ancienne trouvée sur Geneanet
( petite erreur sur cette carte, 1510 c'est le XVIème siècle, pas le XIVème ! 😉 )

A demain pour la suite.
Et n'oubliez pas vos photos pour lundi !

Excellent mercredi à vous !

Non loin de l'ancienne église Saint-Laurent ...

La Tour Grise

Cette tour est un ancien donjon construit par Philippe Auguste en 1204 après la conquête du Duché de Normandie. Son nom vient d'une pierre marron utilisée pour sa construction, le "grison". Elle était destinée autant à moderniser les défenses de la ville, qu'à tenir en respect une population jugée peu sûre par le souverain. Elle fut classée monument historique dès le XIXème siècle mais subit hélas de nombreuses défigurations, par exemple un restaurant à son sommet. Elle fut donc déclassée, puis abandonnée. Ce
n'est qu'en 1954 que la ville en fit l'acquisition, elle retrouva son aspect d'antan et fut à nouveau classée
monument historique en 2016.

La fauconnerie

C'est le nom donné aux ruines qui jouxtent la tour et qui sont les derniers vestiges du château médiéval construit au XIIème siècle au sud est de la ville. Il fut détruit au XVIIème siècle sur l'ordre de Louis XIII.  

La maquette représentant Verneuil en 1204 est exposée dans la Tour Grise, celle-ci est en bas à gauche.

 
Derrière la Tour Grise une maison le long de l'Iton ...

 
Et un peu plus loin le moulin de la Tour Grise ...

( carte ancienne trouvée sur le net )

L'église Notre-Dame

La nef et le chœur de l'église, bâtis en grison, remontent en partie au XIIème siècle. Le transept et les collatéraux furent élevés au début du XVIème siècle en pierre calcaire et en grès.
Manque de chance pour nous elle était en travaux ...

A demain pour les défis du samedi.

Bonne fin de semaine à toutes et tous !

Revenons sur nos pas et au bout de la rue de la Madeleine, à l'angle de la Maison à Tourelle, descendons la
rue du Canon. Deux maisons dont nous ne verrons quasiment rien, à gauche celle d'Artus Fillon ( le mécène
de la Tour de la Madeleine ), et à droite celle de Maurice Storez, architecte qui contribua à la sauvegarde
du patrimoine bâti de la ville au début du XXème siècle.

 
Ancienne chapelle de l'Hôtel Dieu

La chapelle de la Sainte-Trinité a été bâtie en grison au XIIème siècle, ce qui en fait certainement le plus ancien vestige religieux de la ville. Elle a été restaurée au XVème siècle et sa nef a été agrandie. Puis elle est devenue au XIXème siècle la salle des fêtes de la ville, des bals, des banquets et des réunions y étaient organisés. Elle a ensuite été réhabilitée en 1921 en cinéma municipal. Puis la "salle" est passée dans plusieurs mains, avant de devenir propriété de la ville. De nombreux travaux ont été réalisés depuis les années 2000, et le " Trianon " existe toujours ! ( sources Observatoire du Patrimoine Religieux et Le Réveil normand )

 
Maison " du boulanger "

Cette maison à pans de bois est remarquable par la pelle à enfourner le pain sculptée au-dessus de la porte, enseigne d'une boutique du XVème siècle.

 
Ancienne église Saint-Laurent

Elle est située au cœur de l'ancien château qui a complètement disparu. Elle date des XVème et XVIème siècles, sa façade occidentale présente un décor renaissance. Désaffectée à la Révolution, on y installa un étage en bois doté de tribunes à la fin du XVIIIème siècle, surmonté par la charpente du XVIème siècle. Elle servit d'atelier de charronnage jusqu'au milieu du XXème siècle. La ville achèta l'édifice en ruine en 1975 et réalisa d'importants travaux à partir de 1985. L'église fut réhabilitée en lieu d'exposition et ouvrit ses portes en 1997 sous le nom "Espace Saint-Laurent".

( carte ancienne trouvée sur le net, désolée elle est un peu floue )

 On se retrouve demain pour la suite.

Belle journée à vous !

Je vous invite pour quelques billets à la découverte de la très jolie petite ville de Verneuil sur Avre. Fondée vers 1220 par Henri 1er Beauclerc fils de Guillaume le Conquérant, la cité était alors protégée par des remparts doublés de fossés en eau qui entourent encore aujourd'hui le centre historique. A l'intérieur trois bourgs fortifiés avaient été constitués, à l'époque on parlait de 30 000 habitants dans la cité, chiffre peut-être surestimé mais qui témoigne de son importance. Son nom vient de vern (aulne) et ialos (clairière), mais il est trompeur ! En effet c'est l'Iton qui coule ici, lors de la fondation de la ville Henri 1er Beaucler fit détourner la rivière pour alimenter la nouvelle ville en eau. L'Avre était certes plus proche mais Verneuil était en zone anglaise et l'Avre sur le territoire du Royaume de France ! La ville s'appelle d'ailleurs depuis 2017 Verneuil d'Avre et d'Iton.

( plan trouvé sur Remparts de Normandie )

Située dans l'Eure à 1h de Paris, Giverny et Chartres, Verneuil sur Avre est aujourd'hui classée parmi les 100 " Plus Beaux Détours de France ". Elle possède un patrimoine exceptionnel heureusement épargné par les fureurs de la seconde Guerre Mondiale. Une fois n'est pas coutume je vais suivre point par point le circuit indiqué sur le dépliant ( très bien fait, ce qui est somme toute assez rare ) remis par l'Office de Tourisme, duquel nous partons. Tous les renseignements proviennent de ce dépliant.

Église Sainte-Madeleine

L'église primitive, érigée au XIIème siècle, fut constamment embellie au fil des siècles. Adossé à la nef l’imposant clocher ( qu'on appelle Tour de la Madeleine ), haut de 56 m, est un édifice exceptionnel, véritable joyau du gothique flamboyant. Sa construction débuta vers 1465 pour ne s’achever qu’en 1526, grâce aux dons des bourgeois de la ville et à ceux d’Artus Fillon, natif de Verneuil, chanoine à Rouen puis évêque de Senlis.

 
Les imagiers ( peintres enlumineurs, tailleurs d’images, ou ici sculpteurs ) qui exécutèrent le décor sculpté venaient de Rouen et travaillaient sur sa cathédrale. L’édifice, construit en calcaire avec des fondations en grès, est surmonté de deux couronnes imbriquées. La tour est ornée de plus d’une trentaine de statues disposées sur deux niveaux, représentant des personnages de l’Ancien Testament au premier et du Nouveau au second. Comme la Tour de Beurre à Rouen elle a inspiré les architectes de la Tribune Tower à Chicago.

 
Maison à Tourelle

Cette bâtisse, appelée également Maison de la Renaissance et située rue de la Madeleine, est datée de la seconde moitié du XVème siècle. Elle présente une belle façade à damiers en brique, silex et pierre calcaire,
et possède des fenêtres à meneaux au joli décor sculpté. Elle est agrémentée d'une échauguette surmontée d'une toiture en poivrière. Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 1862 et abrite actuellement la bibliothèque municipale Jérôme Carcopino.

( carte ancienne trouvée sur le net )

 Hôtel de Bournonville

Il est situé également rue de la Madeleine, juste à côté de la maison de la Renaissance. Édifié à partir de 1765 il présente une élégante façade de briques et de pierre calcaire avec balcons en fer forgé.
 

 
Hôtel de la Pihalière

Construit au XVIIIème siècle, sa façade est agrémentée de de chaînages de briques. Il est pourvu d'une cour d'honneur pavée et d'un porche avec balustrade en terre cuite. Il a été classé au titre des monuments historiques en 1972. Il se situe lui aussi rue de la Madeleine.

 
D'autres maisons de la rue, cette fois en colombages ...

 A demain pour la suite.

Bon mercredi à toutes et tous !

... la semaine je vous emmène dans un petit village du Cantal. Non, non je ne radote pas, pour moi la semaine se termine ce soir ! 😁 Car à partir de demain je serai en pause, je pars pour une petite dizaine de jours chez mon fils. Avec tous les rebondissements concernant l'opération de maman, qui ont mis nos nerfs à rude épreuve, j'ai bien besoin de souffler un peu !

Donc je vous emmène dans ce petit village de 270 âmes qui se nomme Saint-Bonnet de Salers, qui vous l'aurez compris se trouve tout près ... de Salers ! La première fois que j'y suis allée c'était il y a 40 ans, ça ne me rajeunit pas. Nous avions logé avec mes parents et mon frère à l'hôtel Dagiral et quand j'y suis retournée il y a quelques années quelle n'a pas été ma surprise de voir qu'il existe encore, plein de souvenirs sont remontés à la surface, comme par exemple les vaches qui passaient dans la rue pour monter aux pâturages ...

 Je vous dis au lundi 3 juillet pour nos Collections de ...
Bien sûr je continuerai à accuser bonne réception de vos photos.

Belle journée à toutes et tous !

... de région, cap au nord ouest et plus précisément dans une petite commune du Morbihan qui se nomme
Saint-Jacut les Pins. Nous y sommes allés en vacances il y a 10 ans déjà, que le temps passe ! Le village en 
lui-même n'a rien d'extraordinaire quoique très agréable, mais il y a ici une très jolie balade à faire, sur ...

La butte des cinq moulins

Cette butte ardoisière était jadis coiffée de cinq moulins dont il reste des vestiges. Pas moins de 23 moulins, 16 à vent et 7 à eau, ont été identifiés sur la commune, dont plusieurs restaurés. La lande, dominée par endroits par les pins, est magnifique. Quelques crêtes rocheuses disséminées sur un sol schisteux donnent à l’ensemble du site un cadre unique d’une rare richesse botanique, une végétation de landes dominée par les bruyères, les genêts et les ajoncs. ( source Ouest-France )

 Le seul moulin restauré est doté d'ailes à entoiler installées en 2005, il appartient à la commune. Il est vide de tout mécanisme, à l'intérieur seulement son vieux rouet édenté.

 
Le moulin à eau de la vallée

Niché au creux d'un vallon boisé ce moulin en fonctionnement a gardé son cachet d'autrefois : ancienne maison du meunier, dépendances de la ferme, four à pain, fontaine … L'étang forme une réserve d'eau qui entraîne la roue à augets et les meules de pierre, permettant de produire une farine de qualité. Le premier meunier s’installa dans ce moulin dans la seconde partie du XVIIème siècle. Il a appartenu à différents seigneurs puis à quatre familles de meuniers qui se succédèrent à partir de la Révolution. Un meunier de la dernière d’entre elles, Mathurin Crété, fit construire sur les hauteurs de Saint-Jacut le moulin de la Vieille Ville de manière à disposer toute l’année soit de la force de l’eau, soit de celle du vent en cas de sécheresse. Ce moulin de la Vieille Ville a été restauré il y a quelques années, il ne l'était pas encore quand nous y sommes allés.
( sources Pays de Redon et Morbihan Expériences )
 

 
La chapelle Saint-Laurent datant de 1678 et restaurée fin XIXème et début XXème siècles, et le calvaire ...
 

 
Et enfin notre joli gîte " Le baril au vin "... ne me demandez pas pourquoi ce nom !

 Pardon d'avoir été encore un peu longue ! Je tenais à dire à tous ceux qui sont sur Eklabog que c'est reparti pour le captcha, alors qu'on a été plusieurs mois tranquille, et c'est partout ... sauf chez Rose ! Je sais bien évidemment que vous n'y êtes pour rien, mais ne m'en veuillez pas si après 4 ou 5 tentativers j'abandonne. L'une d'entre-vous a conseillé de créer un compte chez eux, j'ai essayé mais ça me renvoie sur une page ... Overblog, je ne cherche même pas à comprendre ! 

A demain pour encore autre chose,
et n'oubliez pas vos photos de portes pour lundi ! 😉

Joli mois de juin à vous !

... sur la presqu'île de Crozon ! Mais avant ça deux petites choses à vous dire. Pour les Collections de ... du 1er mai je vous confirme le thème En mai fais ce qu'il te plaît, mais j'ai bien précisé qu'il fallait rester dans le petit patrimoine. 

D'autre part durant les deux semaines qui arrivent mes billets risquent d'être plus courts, et il est fort possible que je choisisse des thèmes qui nécessitent moins de recherches. Nous partons en Italie dans 15 jours et j'ai énormément de choses à gérer entre Guillaume, ma maman pas très en forme, Gavotte ... et nous bien sûr ! 😉 Mais revenons à nos moutons !

Hameau de Dinan

Je vous avais montré la pointe de Dinan ici, voici un petit hameau tout près, qui a d'ailleurs donné son nom à cette pointe. Ici, comme dans la plupart des hameaux, d'adorables maisons bretonnes en pierre aux volets bleus, et fleuries. La plupart sont des locations saisonnières.

Grève de Lomergat

Elle est située sur la commune d'Argol. 
 

 
Morgat

La station balnéaire de Morgat, ancien petit port sardinier au fond de la Baie de Douarnenez, est devenue au fil des ans un haut lieu du tourisme en Bretagne. C'est grâce à Armand Peugeot que le village put se transformer en petite station balnéaire, hors saison il compte à peine 200 habitants.
 

 A demain pour tout autre chose.

Bon mercredi à toutes et tous !

... de Houlgate sont au nombre d'environ 350. Avant les années 1850 la ville, tout comme Cabourg ou Villers sur Mer toutes proches, sont de modestes villages de pêcheurs. Mais après le milieu du XIXème siècle toute
la Côte Fleurie, mais aussi la Côte d’Albâtre ( du Tréport au Havre ) témoigne de l’attirance pour les bains de mers. La mode vient de Brighton et s’est implantée en France. Du coup, il est nécessaire de construire des
villas pour y séjourner, et même un hôtel. Le chemin de fer commence à se développer, la ligne directe sera
ouverte en 1884 et mettra Houlgate à quatre heures de Paris.  

 
Ancêtres des résidences secondaires des parisiens, les villas de Houlgate ont gardé ce charme désuet. Certaines d'entre-elles ont accueilli des personnes illustres comme les frères Lumière, Paul Deschanel, Roland Garros, ou Gaston Menier petit-fils du célèbre chocolatier.

 
Leurs propriétaires ont pour la plupart voyagé, et le montrent dans la construction de leurs villas inspirées
des maisons mauresques, de l'antiquité romaine, des demeures coloniales de Louisiane, ou avec une touche indochinoise ... Il y en a pour tous les goûts et tous les styles !

 
L’architecture balnéaire se distingue par ses villas de style anglo-normand. Le modèle étant le manoir augeron, les marqueurs obligatoires sont les pans de bois et les toits pentus débordants. Les façades peuvent s’accompagner de décrochements, de pignons exubérants et de tourelles.

 
Les villas peuvent être de tous styles architecturaux : gothique, renaissance ou classique. Avec des balcons ombragés, des bow-windows, des céramiques décoratives, des épis de faîtage en zinc, céramique ou pierre ...

 Dans les années 1870 à 1880 les villas sont toujours imposantes mais plus sobres, les dernières seront édifiées en 1914. Mais c'est la Seconde Guerre mondiale, puis les transports et le soleil du Sud qui sonneront le glas des villas balnéaires de la Côte fleurie. Elles seront mises en vente et livrées aux promoteurs. Mais en dépit des campagnes de démolition, Houlgate saura conserver ce patrimoine exceptionnel.
( sources texte Vagabondage autour de soi, Le Figaro, Normandie-Tourisme )

 Deux cartes anciennes trouvées sur le net ...

Depuis 16 ans l’Office du Tourisme de la station propose un circuit des différentes villas de la ville. Au total 41 villas houlgataises sont recensées dans un petit plan de la ville où un tracé rouge montre le chemin à suivre, accompagné de quelques indications sur celles que l’on va croiser. Elles ont été choisies pour montrer la grande diversité architecturale d’Houlgate. ( source texte Le Pays d'Auge )

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Pardon d'avoir été un peu longue mais je ne voyais pas l'intérêt d'un autre billet. C'est pourquoi exceptionnellement j'ai réalisé quelques mosaïques, le sujet s'y prêtait. A la belle saison nous ferons le
circuit proposé par l'Office du Tourisme, j'aurai de nouvelles photos à vous montrer.

A demain pour les défis du samedi.

Excellente fin de semaine à vous !

 Nous voilà enfin à la fin de notre balade angevine

Reposoir du Tertre Saint-Laurent

Ce monument du XIXème siècle se situe juste en face des Greniers Saint-Jean ( vous pouvez l'apercevoir sur la photo ancienne montrée hier ), sur une place où se trouvait jusqu'au XVIIIème siècle le cimetère paroissial de la Trinité. C'est sur cette place qu'aboutissait la procession du Saint-Sacrement, dite du Sacre d'Angers, le jour de la Fête Dieu, le cortège arrivait sur la place 4h après le départ de la cathédrale. Attestée depuis le XIIIème siècle elle disparut en 1966. Ce monument néo-gothique remplace un oratoire roman.
( source panneau sur place )

Fontaine du Docteur Garnier

Elle se situe place de la Laiterie, un marché s'y tenait au XVème siècle où l'on vendait lait, œufs, légumes et viande. Vous avez aperçu le dos de cette statue dans mon billet de mercredi sur ma photo qui montrait l'Hôtel Sabart. François-Claude Garnier était chirurgien en chef à l'Hôpital Saint-Jean, et premier chirurgien du roi. Professeur écouté, médecin généreux et dévoué, il laissa auprès des habitants d'Angers le souvenir d'un véritable "médecin des pauvres". Le buste a été réalisé par David d'Angers en 1846.

Café de L'Hommeau

Cet ancien café se situe rue de l'Hommeau qui doit son nom à un ormeau qui se trouvait tout près au XVème siècle. L'arbre ayant disparu, l'euphonie jouant, la rue devint rue de L'Hommeau.

Autre ancien commerce, une charcuterie dont la façade a été réalisée par Isidor Odorico, célèbre mosaïste de la première moitié du XXème siècle, celui de l'hôtel Continental, et de l'enseigne d'une ancienne herboristerie.

Pour terminer trois jolies maisons à pans de bois, la première étant une des plus anciennes du quartier, et une sculpture sur une autre ...

Voilà, cette fois c'est terminé ! Oh bien sûr il y aurait eu plein d'autres choses à voir mais le temps, celui qu'il faisait et celui qui nous a manqué, nous a empêchés de faire durer la visite plus longtemps. Je crois que cette ville vous a beaucoup plu, et j'en suis très heureuse. J'espère vous avoir donné envie de la découvrir à votre tour, parce que les photos c'est bien ... mais en vrai c'est encore mieux ! Donc si un jour vous voulez mettre vos pas dans les nôtres, si vous souhaitez prendre votre temps, découvrir à votre rythme, faire des photos, prévoyez une journée complète. Mais si vous désirez visiter le château, le musée David d'Angers, mieux vaut en prévoir deux ! Merci pour vos compliments sur mes photos, pourtant j'ai rarement fait des photos dans des conditions pareilles, pluie, grisaille, manque de recul souvent ...

A demain pour les défis du samedi.

Bonne fin de semaine à vous !

 Continuons notre visite du quartier de la Doutre.
Et je vous rassure ... demain on en aura terminé avec Angers ! 😉

Ancien couvent des Augustins

Il est situé rue de la Harpe et date des XIVème et XVIIème siècles. Il s'étendait sur une surface de 8000 m² et comprenait une église, un grand cloître, un réfectoire, un dortoir et un cimetière. Au cours des siècles des bâtiments seront restaurés, et d'autres ajoutés, par exemple plusieurs chapelles. En 1795 l'église fut détruite, ainsi que cinq des six chapelles. En 1871 les bâtiments conventuels sont achetés par l'entreprise de chaussures Savaton-Hamard qui les transforme en usine. En 1934 une partie de l'ancien couvent est transformée en habitations. Suivirent un centre d'apprentissage en bâtiment, une entreprise de peinture et papiers peints, et le service municipal du Patrimoine historique. En 2012 une partie des bâtiments de l'usine est détruite, dans le cadre d'un projet immobilier. Il ne reste de l'ancien couvent que le bâtiment est de la cour du cloître datant de 1634, et la chapelle de la Passion qui appartiennent à un particulier.
( sources texte Wikipédia ) 

 
Hôtel Grandet de la Plesse

Initialement Hôtel de Tinténiac il fut bâti vers 1500 pour Jean de Tinténiac, chanoine puis doyen de Saint-Martin d’Angers. De cette époque on peut voir les deux corps de logis sur cour et la tour d’escalier ( première photo ). Au XVIIème siècle il passe aux mains de Jacques Grandet de la Plesse qui lui donne son nom actuel. Ce conseiller du roi et lieutenant en la Maréchaussée d’Anjou fait construire un nouveau corps d’habitation avec une tourelle d’angle en encorbellement ( seconde photo ). Au début du XIXème siècle l'hôtel appartenait à l'évêché, puis à une congrégation de religieuses qui y installa une école. La ville l'acheta en 1972 et le revendit trois ans plus tard à l'actuel propriétaire qui engagea la restauration de l'édifice.
( sources textes Petit Patrimoine et Guide Tourisme France )

 
Hôtel d'Andigné

Initialement Maison du Bois-Rondeau il se situe rue de la Harpe et date du XVème siècle. Mais vous n'en verrez que son portail, le reste est bien caché ... à moins qu'on puisse en voir plus de l'autre côté.

( photo trouvée sur POP )

Maison du XVème siècle

Elle est située rue Vauvert mais aucun renseignement la concernant, juste qu'à priori elle a été rachetée par un investisseur indien naturalisé français et qui l'a restaurée.

Passage de la Censerie

Ou rue de la Censerie, j'ai trouvé les deux, avec une des anciennes portes de la ville.

 
Greniers Saint-Jean

Ces greniers ont été construits sur une partie du cimetière Saint-Laurent, don de l’abbesse du Ronceray en 1188. C'était un lieu de stockage de la nourriture à l'époque de l'hôpital Saint-Jean. Au-dessous les caves, deux vaisseaux voûtés d’arêtes séparés par d’énormes piliers carrés, et au-dessus les greniers proprement dits. Au vu du décor très soigné et des nombreuses baies des greniers on se demande s'il n'aurait pas eu aussi vocation à loger certains officiers de l'hôpital ? La conservation des céréales y est en tous cas attestée à partir du XIVème siècle. Bien sûr le bâtiment était autrefois très différent ( voir dernière photo ). Classé au titre des Monuments Historiques en 1914 il est aujourd'hui un site évènementiel. ( source texte Ouest-France )

Les caves, photo trouvée sur Objectif Pays de la Loire 

Le bâtiment autrefois, crédit photo Archives Patrimoniales d'Angers, collection Robert Brisset 9FI539.
( ma photo est prise de l'autre côté )

 La suite, et la fin, demain.

Belle journée à toutes et tous !