J'ai essayé de rattraper mon retard chez vous en me levant très tôt ce matin mais je n'y suis pas arrivée.
D'une le mal de tête ne m'a pas complètement quittée, de deux un fait exprès un très grand nombre de
newsletters sont arrivées hier, et de trois beaucoup de temps perdu avec le captcha d'Eklablog, il faut parfois cocher 5 ou 6 séries d'images avant de pouvoir publier un commentaire. Donc je ferai comme je pourrai,
je commenterai mais avec du retard ...
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Et bien voilà, nous arrivons au terme de cette balade pérougienne. Pour ce dernier billet ce sera un petit vrac avec quelques explications ... ou pas ! Pour commencer je vais vous parler de certaines maisons, car toutes ne sont pas à pans de bois.
Ces maisons de Pérouges sont typiques et renseignent sur les matériaux de construction présents à l’époque. En effet les Dombes, constitués majoritairement d’étangs, ne présentaient pas de pierres disponibles pour la construction des bâtiments. Ces maisons ont donc été construites avec de la terre et des galets provenant des dépôts glaciaires anciens, qu’on intercalait parfois de briques. Ces formations se nomment “arrêtes de poisson”, en référence à l’intercalement des galets par rapport aux briques. ( source Guichet du Savoir )
Dans le mur de la barbacane une archère canonnière. C'est une ouverture de tir mixte : une fente permet de tirer à l’arc ou à l’arbalète (les armes à cordes) tandis qu’un orifice autorise l’emploi d’armes à feu.
Ce dont je vous ai parlé il y a quelques jours qu'on appelle volets et qui sont en réalité des contrevents (certaines connaissaient ce mot), où les marchands étalaient leurs produits ...
Une date et une croix sur une maison ...
Le toit de la terrasse de l'Hostellerie, et ses maïs pendus ...
Un personnage grimaçant sur le mur entre l'Hostellerie et la maison Tacani ...
Un troisième puits, sans histoire particulière ...
Un petit coin sympathique, avec de jolis bégonias retombants ...
Une façade de restaurant sur la place du Tilleul ...
Et ... la célèbre galette de Pérouges !
Marie-Louise Thibaut et son mari reprennent l’Hostellerie du Vieux Pérouges en 1912. Marie-Louise reprend alors une ancienne recette locale et l’adapte, et crée ainsi la galette au sucre de Pérouges. Cette préparation était à l’origine préparée exclusivement lors des vendredis maigres. Elle est fabriquée à base de pâte levée parfumée au citron, sur laquelle on dispose une préparation à base de beurre et de sucre.
( photo du net, la nôtre a été engloutie trop vite ! 😉 )
Et pour terminer une photo du net pour voir le village " d'en haut " ...
Et puis une photo de l'Hostellerie du début du XXème siècle trouvée elle aussi sur le net ...
Et toujours l'Hostellerie peinte par Maurice Utrillo ...
Il me reste à vous dire que Pérouges est un lieu cher au cinéma puisqu'il a utilisé ce village médiéval pour des films de cape et d’épée, notamment Les Trois Mousquetaires, dont quatre épisodes ont été tournés ici. Mais le bandit d’honneur Mandrin a également vu son histoire contée en ces lieux par Henri Fescourts, et " Angélique, Marquise des Anges " a été réalisée ici par Bernard Borderie.
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Ah ... une dernière chose ! L'arrivée du chemin de fer et la révolution industrielle du XIXéme siècle causeront au fil des années le déclin de la cité. Au début du XXème siècle celle-ci est en partie abandonnée et menacée d'être démolie. En 1911 le Comité de Défense et de Conservation du Vieux Pérouges est fondé sous l'égide de Édouard Herriot. La cité est alors sauvée puis classée aux Monuments Historiques, sa restauration se poursuit encore aujourd'hui. ( source dépliant de l'office de tourisme )
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Vous imaginez qu'on aurait pu ne jamais découvrir tout ça ...? Si d'aventures vos pas ( ou tout autre moyen de locomotion ! 😉 ) devaient vous mener à Pérouges un conseil ... évitez juillet-août ! Certes c'est très fleuri, mais il y a un monde fou ! Je pense que l'idéal c'est mai/début juin, ou septembre/début octobre. D'autre-part les ruelles étant pavées ... pensez à bien vous chausser ! Après chacun fait comme il le sent, nous aimons avoir le plan remis par l'office de tourisme ( payant ici ce qui est très rare, mais seulement 0€20 ), nous le suivons pour ne rien rater, ce qui ne nous empêche pas de dévier de notre trajectoire.
Pérouges l'antique
Pérouges la merveilleuse
Enchassée en tes murs
Comme une pierre précieuse,
En ta simple beauté
A mon regard ravi
Ne saurai t'oublier
Même en fin de ma vie
Pérouges.
Robert Bréban
Merci de m'avoir suivie, et à demain pour tout autre chose.
Belle journée à toutes et tous !