Voici les dernières photos du Château d'Oléron, et on reste à la citadelle avec les trois premières.

 Les piles creuses du pont dormant menant à la porte Royale, j'ai aimé cette perspective.

 
A l'intérieur de la citadelle les " OGM " ( objets gentiment modifiés ) de Alain Nouraud, le cavalier à l'étendard, et la patrouille, j'ai loupé Vauban ! Le sculpteur réutilise et transforme de vieilles poêles, des clefs, des fers ostréicoles, des outils et morceaux d’engins agricoles, industriels, des troncs d’arbres de bois flotté et leur donne une âme.

 
L'église Notre-Dame de l'Assomption a été édifiée au XVIIème siècle afin de remplacer plusieurs édifices détruits au moment des travaux d'agrandissement de la citadelle, elle se caractérise par ses amples proportions. Le clocher-porche néo-roman qui surplombe les maisons du centre-ville est un ajout du XIXème.

 
Le phare du Château d'Oléron a été construit en 1862, c'est un feu d'alignement fonctionnant conjointement avec le feu de port situé sur la citadelle. C'est un phare en maçonnerie de pierres lisses de forme cylindrique entièrement blanc et comportant un sommet rouge. Il est automatisé et ne se visite pas.

 
On termine par une dernière photo des cabanes colorées, celles-ci sont anciennes et patinées par le temps ...

 
Et un regard sur l'océan et le pont qui relie l'île au continent.

 Voila, nous en avons terminé pour cette visite du Château d'Oléron !
A demain pour une autre découverte.

Belle journée à vous !

... du Château d'Oléron constitue un ensemble fortifié complexe et remarquable. Son rôle était de protéger l’embouchure de la Charente et le port de Rochefort. Elle fut construite en plusieurs étapes à partir de 1630 sur les vestiges de l'ancien château médiéval. Elle est le résultat de 5 campagnes de construction échelonnées sur 120 ans. Commencée sous le règne de Louis XIII, à l’initiative de Richelieu, par Pierre d'Argencourt, elle sera achevée au début du XVIIIème siècle par Vauban. Le travail final de ce dernier contribua à la construction d’un ouvrage mêlant beauté, équilibre, audace et puissance.
( source Île Oléron-Marennes )

La porte Royale 1

Elle fut sans doute édifiée vers 1640 et elle est précédée d'un pont dormant et d'une demi-lune.

 
Fronton

Au-dessus de la porte un fronton. Il comporte un blason à trois fleurs de lys martelées, ses ornements sont une couronne royale, des étendards et les symboles de la Légion d'Honneur.

 
L'arsenal 2

En entrant par la porte Royale on arrive sur la place d'Armes, et en face se trouve l'arsenal. C'est un corps de bâtiment longitudinal à un étage édifié au XVIIème siècle. Sa fonction était multiple, il comportait, outre l'arsenal proprement dit, un magasin aux vivres, un magasin aux farines et une chapelle. À droite du portail se trouvait le logis du gouverneur de l'ile d'Oléron.

 
Le bastion de la Brèche 3

 
La poudrière 4

 
La citadelle est convertie en prison pendant la période révolutionnaire, puis une nouvelle fois en 1870. Elle est rendue au service militaire peu après et abrite une garnison jusqu'en 1911. Occupée par la Wehrmacht en 1940, elle subit un important bombardement allié le 17 avril 1945. Sérieusement endommagée par le raid, elle est restaurée de 1959 à 1971, puis une nouvelle fois à partir de 1988. Elle est classée Monument Historique par arrêté du 14 juin 1929. ( source Wikipédia )

 Je serai absente tout ce week-end car nous allons aider au déménagement d'un de nos fils, je vous dis donc à lundi pour nos Collections de ... Et sachez que vous pouvez encore m'envoyer vos photos, je les ajouterai dimanche soir en rentrant.

Belle fin de semaine à vous !

... dans les rues du Château d'Oléron. Autrefois sur son promontoire rocheux s'étirait le bourg médiéval, le long de la côte orientale. Au XVIIème siècle la construction de la citadelle modifia le bourg, l'ancien château, les maisons et les édifices religieux furent rasés. La ville intra-muros telle que nous la découvrons aujourd'hui, selon un plan à damier autour de la place d'armes, vit le jour au XVIIIème siècle. Vous n'y verrez pas de maisons très anciennes, elle sont sobres avec très peu d'ornements ...

Sur une maison de la rue Clémenceau une enseigne de bourrelier réalisée par le sculpteur Emmanuel Augé représentant une tête de cheval ...

Mairie

Sur l'emplacement de la mairie se situait l'hôpital Royal de la Marine et des Pauvres établi vers 1689. Vers 1830 au départ des sœurs qui géraient l'hôpital le bâtiment devint un arsenal côté est, et accueillit les services municipaux côté ouest. Il fut reconstruit entre 1881 et 1884 par Félix Gras pour accueillir une école pour garçons et le siège de la Justice de Paix du canton avant de devenir la mairie ...

 
Un ancien hôtel 

 
Une poissonnerie

 Vendredi nous découvrirons la citadelle !

Bon mercredi à vous !

... notre balade au château d'Oléron, avec les portes.

Portes d'Ors et de Dolus

Deux portes principales donnaient accès à la ville, celle d'Ors au sud, et celle de Dolus à l'ouest. Toutes deux, simples passages entre deux piliers, ont été démolies en 1925 lors de l'élargissement des voies de circulation, de même que les corps de garde.

Porte d'Ors aujourd'hui

Porte d'Ors avant sa démolition

Passage dans le rempart près de l'ancienne porte de Dolus

Porte de Dolus avant sa démolition

Porte des pêcheurs

Datant de 1713 elle a été vitale pour le développement de l'ostréiculture , en facilitant le passage des pêcheurs à pied. Au pied de la rampe un petit bassin en ciment servait au lavage des bottes à l'arrivée des pêcheurs. Cette porte est surmontée d'une plaque commémorative en l'honneur de Hector Barthélémy Patoizeau, né au Château d'Oléron et qui vécut de 1823 à 1891.

Pénétrons dans la ville maintenant. Nous sommes le matin, c'est donc le marché et malgré le temps plus que moyen il y a beaucoup de monde.

Marché couvert

Ces halles ont été édifiées en 1891 par Joseph Sylvestre et remplacent un ancien marché couvert devenu inadapté et datant de 1774. L'édifice, récemment restauré, se compose d'un vaisseau central doublé de deux vaisseaux latéraux, l'ensemble étant couvert d'une charpente apparente. La façade, mêlant pierre de taille et brique, est surmontée d'un fronton.

La fontaine

Elle a été réalisée en 1851 par Jean Paillé tailleur de pierre et compagnon du devoir. Ornée de sculptures autour des thèmes marins , elle mêle les styles baroque et renaissance. Elle était alimentée par un réservoir souterrain récupérant les eaux pluviales des halles.  Jusqu'en 1950 elle représentait l'unique ressource en eau douce de la ville avant le raccordement de l'île au continent en 1966.
Elle est classée monument historique depuis 1937.

Le blason de la ville

" Coupé : au premier d'or au château de trois tours de sable ouvert et ajouré du champ, au second de gueules à la barque montée de quatre rameurs contournés avec leurs lances en pal à guidon, le tout d'or, voguant sur une rivière ondée cousue d'azur. "

Belle journée à toutes et tous !

... d'Oléron, capitale historique de l'île, est située à son extrême sud-est. C'est un village authentique qui s'anime chaque matin avec son marché journalier, et nous allons le découvrir tout au long de cette semaine.

Le port

Le port du Château-d’Oléron est un important centre de transit d’huîtres, la commune étant une des composantes majeures du bassin de Marennes-Oléron (avec Marennes et La Tremblade). Ici et dans les chenaux circulent encore les chalands chargés de poches à huîtres.

Le pont des Rêves

Depuis le mois de juin 2018 un pont des Rêves, cousin iodé du pont des Arts parisien, est installé ici. Accrochées par de frêles ficelles, des coquilles d’huîtres remplies de souhaits se balancent. Certains promeneurs écrivent des vœux, d’autres les lisent, d’autres encore (surtout les enfants) marchent le long du pont, bras tendu et main ouverte, pour faire tinter les coquilles. Tous ces vœux sont supposés se réaliser une fois que la cordelette lâche et que la coquille retourne à l’eau. Les ficelles sont biodégradables, les encres utilisées pour écrire les vœux sont végétales. 

Les cabanes 

Ici cabanes ostréicoles et cabanes d'artistes ou de créateurs se côtoient. Une trentaine d'artistes et d'artisans d'art accueillent les touristes au coeur du vieux bourg, sur le site ostréicole, leurs ateliers sont ouverts toute l'année. En cheminant le long des chenaux on découvre des ateliers de peinture, sculpture, céramique, coutellerie, mais aussi ferrronerie d'art, tournage sur bois, marqueterie ou enluminure, pour n'en citer que quelques-uns. A l'origine c'étaient de modestes constructions de planches aux toits de tuiles plates qui servaient de remise aux ostréiculteurs et aux pêcheurs. On y entreposait du matériel, on y triait les huîtres, certaines d'ailleurs servent toujours, mais toutes sont très colorées.
 

Nous sommes lundi et nous retrouvons donc d'abord Bernie pour son Lundi Soleil, et c'est la dernière fois pour le violet. J'ai choisi un violet plus clair que les autres fois, celui d'une jolie boutique de Guérande en Loire-Atlantique ...

Et c'est au tour d'Arlette pour un ciel, le mien sera celui de vendredi soir avec un coucher de soleil flamboyant derrière la basilique ...

Excellente semaine à vous !

A l'exrême sud-ouest de l'île d'Oléron ce village se situe sur un ancien marais abandonné. En 1989 naît la volonté de restaurer cet environnement menacé et de réimplanter une activité économique traditionnelle et autrefois très importante sur l’île : la culture du sel. Mais avant tout un peu d'histoire ...

 
Au XVIIIème siècle la saliculture oléronnaise a compté jusqu’à 85 000 aires saunantes, et on y produisait encore dans les années 1930, malgré la saignée humaine de la Grande Guerre, entre 2 500 et 5 000 tonnes de sel selon les années. Dans les années 70 on ne comptait plus qu’une dizaine de sauniers, et même seulement quatre au tournant de l’an 2000. ( Source Sud Ouest )

 
En 1990, les travaux pour réhabiliter ce site débutent, tentant de conserver ce lieu tout en le retravaillant pour lui donner son nouveau visage : celui d’un marais salant opérationnel. Les conseils techniques de sauniers guérandais sont sollicités afin de retravailler l’argile de ce marais et de veiller au bon fonctionnement du réseau hydraulique. A ce marais salant, s’ajoute au projet, la création d’un écomusée, d’un grenier à sel, de quais, d’un port et de cabanes qui permettront d’animer culturellement et touristiquement le site du Port des Salines. ( source Le Port des Salines )

 
En 1994, le Port des Salines est inauguré officiellement, il accueille ses premiers visiteurs et le saunier tire ses premières tonnes d’or blanc. Un sentier d’interprétation, aménagé par le Conseil Général de Charente-Maritime, complète le site en 1996, invitant les visiteurs à lire et comprendre l’environnement paysager qu’ils observent le long du cheminement piétonnier. ( source Le port des Salines )

 
La salicorne, plante halophile (qui aime le sel) pousse en grande quantité sur les bords des marais. Les jeunes pousses tendres, récoltées en mai et juin sont comestibles. C'est une composition en vert et rouge qu'offrent les marais à la période estivale. Lorsque le long des diguettes les petites pousses d'un vert tendre des salicornes prennent leur couleur pourpre, l'été est déjà avancé. Il est trop tard pour les récolter : elles sont devenues trop ligneuses. ( source Du sel et des hommes )

 
Il existe une boutique, la Salorge, où on peut se procurer du sel, et "admirer" cet énorme tas de sel. Pour compléter la visite des marais salants l'écomusée conduit les visiteurs de cabane en cabane dans l’univers fabuleux du sel et des marais. Des balades en barque sont proposées à la location pour une balade d’1,7 km afin de contempler, de façon ludique, les paysages du marais, leur faune et leur flore très riches et diversifiées. ( source Le Port des Salines )

Belle journée à toutes et tous ! 

... de la visite du château de Crazannes. Nous avons bien sûr visité l'intérieur, visite d'une heure en compagnie d'une jeune guide charmante et en costume, hélas vous n'en verrez rien car il est interdit d'y faire des photos.

La chapelle
De style roman elle date, comme je vous l'ai dit hier, du XIème siècle, et elle fut l'église du village de Crazannes jusqu'en 1875. Toujours consacrée elle accueille aujourd'hui mariages, baptêmes, ou messes. Il y avait d'ailleurs eu un mariage la veille, d'où les deux fauteuils, et c'est également pourquoi nous n'avons pas pu visiter le donjon qui est transformé en chambres d'hôtes, et donc occupé ce week-end là.

 Le musée d'objets ruraux anciens ...

Le verger ...

Le pigeonnier

Il date du XVIIème siècle et il compte 1964 boulins. Sachant que chaque boulin correspondait à la possession d'un arpent carré (ou acre) de terre, c'est-à-dire 50 ares ou 5 000 m2. Il a hélas perdu sa toiture et sa charpente dans les années 1950. Depuis il a été consolidé mais n'a hélas retrouvé ni l'une, ni l'autre.

Une des grilles qui donnent sur le parc

Et la seule photo que notre charmante guide m'a laissée faire à l'intérieur, et que vous avez déjà vue.

Je reviens quelques instants sur la façade sculptée montrée hier, voici ce que j'ai trouvé la concernant :
Classé Monument historique en 1913, le château de Crazannes est doté d’une flamboyante façade nord gothique datant du XVIème siècle. Ornée de mystérieuses sculptures fantasmagoriques ou alchimiques, elle a donné libre cours à de nombreuses interprétations : " Il semblerait que ces sculptures représentent l’alchimie et la pierre philosophale. Elles révéleraient également la recette permettant de transformer le plomb en or ", explique Julie Angibaud, chargée de développement touristique du château. ( source Sud Ouest )

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Le château n'est pas réduit à l'état de musée, il vit : visites, locations d’espaces de réceptions et de chambres, organisation de mariages, de cocktails et de séminaires, animations historiques ...

Belle journée à vous !

... en Charente-Maritime à la découverte du château de Crazannes. Classé Monument Historique, il fut bâti au XIVème siècle en lieu et place d'une ancienne forteresse médiévale du XIème siècle dont il reste aujourd'hui la chapelle, les douves et le donjon. Son surnom de "Château du Chat Botté" remonte au XVIIème siècle, quand il fut la propriété de Jules Gouffier, comte de Caravaz. Un éminent personnage qui inspira Charles Perrault pour créer le Marquis de Carabas, Maître du Chat Botté dans son célèbre conte. Initialement propriété des seigneurs de Tonnay-Charente, le site a connu de nombreux propriétaires. L'un d'entre-eux, la famille Acarie dont les hommes étaient d'illustres militaires, a vécu au château plus de 300 ans et a réalisé d'importants travaux d'agrandissement. 

A la base le château formait un L, mais comme il a été inhabité, voire abandonné de nombreuses années, une aile n'a pas résisté. Je vous ai trouvé une photo aérienne sur le net, cette aile allait d'une croix rouge à l'autre ...

Le donjon ( qui semble un peu perdu ) comme je vous l'ai dit plus haut date du XIème siècle, mais il a subi différentes modifications au cours du temps ...

Cette porte est ce qui reste de l'aile disparue ...

La façade nord, du début du XVIème siècle, présente des portes et fenêtres ornées d'élégantes sculptures de pierre, d'un style flamboyant remarquable ...

 La suite au prochain épisode !

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Nous sommes lundi et nous retrouvons Bernie pour son Lundi Soleil dont le thème est toujours lumières, normal pour un mois de décembre. Aujourd'hui une simple étoile qui décorait une rue de Bruges ...

Et pour Arlette un ciel, celui de lundi dernier juste après le lever du soleil ...

 Et j'en profite pour vous rappeler que vous avez jusqu'à jeudi 12 pour m'envoyer vos photos de fenêtres !

Excellente semaine à vous !

... petite commune d'à peine 1800 habitants, se situe non loin de Rochefort en face de la presqu'île de Fouras. C'est avant tout une station balnéaire très familiale connue pour ses plages et ses animations nautiques. La commune bénéficie d'une situation géographique idéale pour découvrir les plus beaux sites touristiques de la région, ainsi que d'une longue plage de sable fin qui attire des visiteurs du monde entier. Elle séduit par sa tranquillité et par ses paysages idylliques qui font la renommée de la Charente-Maritime et de la côte atlantique.
( source France-Voyage.com )

L'église Sainte-Catherine Labouré

En 1780, c’est d'ici que le marquis de La Fayette embarqua à bord de l’Hermione pour aller soutenir Washington et aider l’Amérique à acquérir son indépendance. Une petite stèle commémorant cet évènement est visible au bord de la plage. Elle est surmontée par une sculpture du buste du Marquis, réalisée par l'artiste Chauvinois Guy MANSEAU.

Bon mercredi à vous !

... bien fort l'air frais et iodé, nous sommes à Port des Barques en Charente-Maritime, et en zone ostréicole. Dans l’Estuaire de la Charente, autour de l’île Madame, le site de la Mouclière est le premier site de France pour la récolte de naissains. Dès que les larves d’huîtres qui se trouvent dans la mer se posent sur des supports artificiels de captage, elles constituent le naissain. Les ostréiculteurs de Port des Barques travaillent sur deux activités, l'élevage de naissins, et l’affinage d’huîtres destinées à la consommation. 36 mois sont nécessaires pour transformer le naissain en huître adulte. Pendant cette période, elles seront transportées dans plusieurs sites (Bretagne, Normandie, Irlande, île d’Oléron) pour se nourrir de planctons différents afin d’obtenir une qualité de chair appropriée à la consommation. L’affinage en claires constitue la dernière étape.

Belle journée à toutes et tous !