... encore tout à fait terminé avec Cordes sur Ciel !
Mais aujourd'hui et vendredi ce sera presque " histoires sans paroles !

Voici ce qu'il reste de la chapelle du couvent des Trinitaires. Au Moyen-Âge les moines géraient un hôpital et s'occupaient des pauvres. Ils furent chassés de Cordes par les Guerres de Religion, puis se ré-installèrent sans reprendre leurs activités d'assistance. Leur couvent et la chapelle furent détruits à la Révolution ...

Un linteau sculpté au-dessus de la petite porte du corps de garde de la porte de la Jane ( dont je vous ai parlé ici ). Le cordonnier, chargé des fonctions de gardien, s’est amusé à figurer en bas-relief les principaux outils de son métier : des tenailles, une corne, une forme, un marteau, et un tranchet.

D'autres photos pour le plaisir ...

Bon mercredi à toutes et tous !

... à arpenter les rues de Cordes sur Ciel ...

Puis arrêtons-nous ...

Place de la Bride

Avec ses bancs de pierre et ses terrasses de restaurant, la place de la Bride est l'une des plus agréables de Cordes-sur-Ciel. Adossée à l'une des enceintes, elle s'ouvre directement par l'un de ses côtés sur la vallée environnante, offrant un extraordinaire panorama.

 Juste à côté ...

Les halles

Elles ont été construites en 1350 pour servir à la vente de cuirs et d'étoffes, au moment où la ville était en pleine prospérité. Elles se composent d'une aire horizontale dallée en pierre, dont l'accès se fait par des emmarchements qui s'adaptent aux différences de niveaux. Vingt-quatre piliers en pierre couronnés d'une sorte de chapiteau sans décoration reçoivent une charpente à quatre pans sur laquelle repose la couverture en tuiles creuses, des bancs de pierre sont disposés autour.

 Et dessous ...

Le puits

Comblé depuis 1647 et provisoirement rouvert en 1790 et 1826, il mesure 113 mètres de profondeur. La légende raconte qu'on y précipita jadis plusieurs inquisiteurs. La date de 1233 a été avancée. Seulement voilà ... le puits a été exploré en 1961 et 1997, et absolument rien n'a été trouvé ! Autre légende, il y aurait au fond des salles souterraines, dotées de douze colonnes ... mais ça n'est encore qu'une légende !

( crédit photo Wikipédia, je ne l'avais pas vu ! )

A mercredi pour la suite !

Belle journée à vous !

Pour les peintres, écrivains, céramistes, sculpteurs ou bijoutiers, Cordes sur Ciel est propice à l’inspiration artistique. Ici les petites boutiques et les galeries d’artistes ont vraiment trouvé leur coin de paradis ! C'est durant la seconde guerre mondiale qu'artistes et artisans d’art permirent à Cordes de renaître. Réunis autour du peintre Yves Brayer, ils réveillèrent la cité oubliée et lui permirent de prendre un nouvel essor. Ils sont une trentaine à être présents à l'année sur la cité. Voici quelques-unes de ces boutiques ...

 A demain pour la suite !

Belle journée à toutes et tous !

Cordes sur Ciel ça n'est pas seulement des maisons gothiques aux arcades en ogive et aux fenêtres géminées. Tout le long des ruelles escarpées et pavées on y trouve également des maisons plus modestes mais avec un charme fou ! En pierre, avec parfois un encorbellement et des colombages au 1er étage, une boutique au rez de chaussée, de temps en temps des volets colorés, elles sont très fleuries, avec de la glycine ou autres plantes grimpantes qui colonisent les murs. Jugez plutôt ...

 
Certes l'intérêt historique est moindre, mais qu'est-ce qu'elles sont jolies !

Je vous rappelle que vous avez jusqu'à demain soir pour m'envoyer vos photos d'escaliers ! Peu de participations pour l'instant, vous n'êtes tout de même pas tous et toutes déjà partis en vacances ...?!!! 😉

Bon mois de juillet  à vous !

... est surnommée " la cité aux mille ogives " pour sa grande proportion d'édifices civils gothiques. Je vais aujourd'hui vous en présenter quatre ce qui va faire un article assez long mais je ne voyais pas l'intérêt d'en faire deux. Mes photos ne sont pas géniales parce qu'en général on a très peu de recul dans ces ruelles médiévales, d'autre part pour l'un de ces édifices je n'ai que deux photos de nuit, et enfin pour deux autres j'ai été obligée d'emprunter des photos à des sites internet.
Toutes ces maisons sont situées rue Raymond VII, rue principale de Cordes.

Maison du Grand Veneur

 Construite par une riche famille cordaise, elle date en majeure partie de la fin du XIIIème siècle mais a fait l'objet d'ajouts et de transformations jusqu'au XVIIIème. Elle doit son nom à une légende qui faisait de Cordes un repos au cours de chasses dans les environs pour le comte de Toulouse. Il n'en est rien, leur construction étant postérieure d'une cinquantaine d'années à la fin des comtes de Toulouse. Elle doit en fait son nom à une frise sculptée consacrée à la chasse. Contrairement à d'autres maisons gothiques elle possède non pas trois, mais quatre étages. Au rez de chaussée quatre arcades en ogive, aux 1er et 2ème étages des baies géminées sous ogive réunies par deux, et des sculptures ornant la façade.

Maison du Grand Fauconnier

Mêmes dates et même origine que la précédente, elle doit son nom aux faucons qui ornaient la façade et dont il reste un exemplaire, les autres étant au musée Charles Portal. Six arcades en ogive donnent sur la rue, surmontées au 1er étage par 2 groupes de 3 fenêtres géminées, et au second 3 groupes de 2 baies géminées. Elle abrite aujourd'hui le Musée d'art moderne et contemporain.

Maison Gaugiran

Même origine que les précédentes, mais légérement antérieure aux deux autres, l'analyse faite sur les poutres du plafond du premier étage a conclu à un abattage des bois à l'automne-hiver 1267-1268. Elle possède trois étages, au rez-de-chaussée elle est ouverte sur quatre arcades en ogive, l'une donnant accès à la cour intérieure. Celle-ci est remarquable par son escalier en bois qui relie la cour aux galeries des étages. Au 1er étage ainsi qu'au 2ème 8 baies géminées sont disposées en deux groupes de 2.
Elle abrite aujourd'hui l'Office de Tourisme.

( crédit photo ladepeche.fr )

Maison Fonpeyrouse

Même origine et mêmes dates. Elle possède trois étages,  au rez-de-chaussée, six arcades sont ouvertes sur la rue. Elles sont vitrées avec des montants de bois et l'une d'entre elles comporte une porte de bois cloutée, Le 1er étage comporte des fenêtres géminées et des ouvertures minces et hautes. La cour intérieure permet, grâce à des coursives, de desservir les différentes pièces des étages dits "nobles" car occupés jadis par les riches propriétaires. La verrière a été mise en place en 1996. Elle abrite aujourd'hui l'Hôtel de ville.

( crédit photo Patrimoines en Occitanie )

 Je vous avais prévenus ... c'est long ! Après lit qui veut ...
Dans les prochains billets toujours pas mal de photos, mais peu de lecture.

&&&&&&&&&&&&&&&&&

Mais le lundi c'est aussi le jour des défis !

Chez Bernie pour son Lundi Soleil la couleur, pour la dernière fois, est outremer. J'ai encore choisi une fleur, une jolie jacinthe des bois.

Et un ciel pour Arlette, celui de jeudi soir au coucher du soleil ...

Belle semaine à toutes et tous !

Le comte de Toulouse a construit les deux premières enceintes de Cordes sur Ciel au sommet du "puech" (mot dérivé de l'occitan signifiant "montagne"). A la fin du XIIIème siècle ou au début du XIVème, la prospérité de Cordes, entraînant l'augmentation de la population, a nécessité de construire une troisième enceinte. Ces trois premières enceintes sont celles de la bastide, une quatrième a été construite pour englober les faubourgs. De ces quatre enceintes il subsiste plusieurs portes, nous allons les découvrir. 

Porte des Ormeaux

Celle-ci, implantée à l’ouest de la ville haute, ferme l’enceinte intérieure, donc date de la construction de Cordes. On remarque en partie basse la construction d’origine en bel appareil de calcaire clair. La partie haute en petits blocs de schiste plus foncé est un ajout du XIVe siècle.

La porte de la Jane

A l’ouest de la bastide, au bas de la ville haute, elle est le premier obstacle à franchir pour les assaillants qui ne se doutent pas de trouver une seconde muraille encore plus infranchissable. Certaines pierres portent encore la trace du feu suite à l’assaut des Huguenots au XVIème siècle. Le principe d’une tour carrée prise entre deux tours cylindriques se retrouve sur la porte des Ormeaux faisant partie de la première enceinte.

 
Porte dite le Portanel

Cette porte secondaire de la première enceinte, du côté nord, possède une ouverture en arc en plein cintre. Sur le côté se trouve une meurtrière à mousquet. Un autre portail faisait pendant à celui-ci sur la ligne des remparts, côté sud. Bien que faisant partie de la première enceinte, cette porte a probablement été reconstruite au XVIème siècle, au moment des guerres de Religion.

 Porte du Vainqueur, ou du Planol

Cette porte a été construite entre 1222 et 1229, lors de la construction de la bastide, elle appartient à la deuxième enceinte. Elle est ouverte sur le côté d'une tour sur un axe qui suit le pied des remparts. La voute de la porte est en plein cintre surmonté d'une fenêtre, La façade intérieure a été refaite en pans de bois. Une rainure de herse est toujours présente.

Porte de l'Horloge

Cette porte fait partie de la quatrième enceinte de la ville haute et date du XVIème siècle. Elle était nommée porte de la Vergue jusqu'à l'ajout d'une horloge, la cloche se trouve au dessus de la tourelle à 4 baies qui la somme. Elle s'ouvre par un arc en plein cintre au milieu d'un bâti en pierre de taille calcaire, et moëllons de schiste et de grès.

Il m'en manque une, c'est ça de visiter sans passer d'abord par l'Office de Tourisme ! 😉 

Porte de Rous

A Cordes on l’appelle aussi portail peint, aucune explication à cette dénomination. Elle fait partie de la première enceinte et ouvre à l’est de la cité. Modifiée à la renaissance elle reçoit en partie haute, sur chaque face, de larges baies.

Crédit photo Petit-Patrimoine où j'ai également trouvé beaucoup des explications concernant ces portes.

A lundi pour la suite !

Belle journée à toutes et tous !

Ça fait bien longtemps que je souhaite vous emmener dans ce joli village du Tarn, mais comme nous y sommes allés deux fois, en 2015 et 2017, il fallait avant toute chose que je trie mes photos car il y avait forcément des doublons. J'ai profité de cette semaine de vacances chez mon fils, et c'est enfin chose faite. Je ne suis pas satisfaite de mes clichés, en 2015 il y avait trop de soleil, et en 2017 ... il pleuvait ! D'autre part, et peu importe le temps, il y a toujours un monde fou. Allez, c'est parti !

La visite de Cordes sur Ciel se fait à pied, à travers les ruelles escarpées et pavées. On s’immerge d’un coup dans l’ambiance médiévale : portes fortifiées, remparts, façades gothiques sculptées et petits coins cachés, le charme opère au premier pas. Au passage, on s’arrête visiter les ateliers d’artistes, le lieu est propice à l’inspiration artistique. ( source Tarn Occitanie )

 
Mais d'où vient son nom ?

À sa création le village reçut le nom occitan médiéval de Còrdoa, peut-être en référence à la ville de Cordoue car il existait des ateliers de tannerie le long du Cérou. En occitan moderne le nom est devenu Còrdas d’Albigés ou Còrdas. Lors de la révolution il est rebaptisé Cordes-la-Montagne. En 1947 Jeanne Ramel-Cals, écrivain et poétesse habitant le village, invente le nom de Cordes-sur-Ciel en voyant chaque matin une brume intense recouvrant la vallée du Cérou. Ce nom est officiel depuis 1993.

( photo du net car je n'ai pas eu la chance de voir ce magnifique spectacle ! )

Un peu de géographie

Cordes sur Ciel se situe à 25 km d’Albi dans le Tarn. Enroulée sur la crête rocheuse du Puech de Mordagne, Cordes offre du haut de ses remparts des vues inoubliables sur la vallée du Cérou, un des affluents de l'Aveyron qui coule en contrebas du village. 

Un peu d'histoire

C'est l’une des plus anciennes bastides d’Occitanie, fondée en 1222 par Raymond IV, comte de Toulouse. Mais les vestiges d'un château fort semblent avoir subsisté jusqu'au XVIIème siècle, témoins d'une occupation antérieure à la construction de la bastide. Cette ville nouvelle s'inscrit dans le contexte de la fin des combats de la croisade des Albigeois. Elle a pour but de reloger des populations ayant tout perdu lors des destructions opérées par les chevauchées des croisés. On raconte que la création de la cité fut présidée par les astres et que son emplacement fut choisi par le destin ...

Pour visiter Cordes il faut grimper sans se presser au gré de ses ruelles escarpées et pavées, les yeux en l’air. Immersion garantie dans une ambiance médiévale colorée de riches façades gothiques. Son patrimoine architectural est très bien conservé et mis en valeur par l’office de tourisme et ses habitants.

 
En 2014 le village a été élu " Village préféré des français " dans l'émission de Stéphane Bern. Il a fait partie de l'association " Les Plus Beaux Villages de France " mais n'est plus labellisé à ce jour.

Le voyageur qui, de la terrasse de Cordes, regarde la nuit d'été sait ainsi qu'il n'a pas besoin d'aller plus loin et que, s'il veut, la beauté ici, jour après jour, l'enlèvera à toute solitude.
Albert CAMUS

A vendredi pour la suite, demain défis !

Bon mercredi à toutes et tous !

... j'ai évoqué la place du Plô des chevaliers à Rabastens. C'est le quartier le plus ancien de la ville, il correspond au castrum originel et tire son nom du château seigneurial détruit à la fin de la Croisade des Albigeois. Plô en occitan veut dire " le petit plateau ".Les rues ont conservé le tracé tortueux des ruelles du Moyen-Âge, et les maisons en briques, et/ou colombages, et à encorbellement, ont gardé tout leur charme ...

 Bon désolée mais je n'ai pas de photo de la place en elle-même. Il faut dire que l'Office de Tourisme était fermé donc pas de dépliant, je ne connaissais donc pas l'importance de cette place, ce sont surtout les maisons qui m'ont attirée. Suivent d'autres maisons, deux jolis portails, et l'église Notre-Dame du Bourg déjà présentée ici, et dont l'intérieur est magnifique.

Belle journée à toutes et tous !

... dans le Tarn, ça faisait un petit moment que je ne vous y avais pas emmenés. Nous allons découvrir aujourd'hui et demain Rabastens, petite cité sur la rive droite du Tarn, toute de brique vêtue ... ou presque ! Lieu de résidence privilégié des toulousains, la ville domine le fleuve de ses puissants remparts.
De l'ancien château il ne reste rien, juste la place du Plô des chevaliers, bordée de maisons à colombages, que nous verrons demain, mais j'ai assez peu de photos.

Commençons la découverte par les bords du Tarn, tout d'abord un ancien moulin qui a brûlé il y a une soixantaine d'années. Il s'agissait d'un important établissement qui reste encore très présent dans le paysage rabastinois malgré son état de ruine ...

Au fond on peut apercevoir le pont, inauguré en 1924 et qui enjambe le Tarn par deux superbes arches de 55 mètres d’ouverture et de 26 mètres de flèche. Il a remplacé un vieux pont suspendu construit en 1836 qui unissait d'une seule volée les deux rives, mais très étroit et devenu insolide ...

 ( le moulin et les remparts sur une ancienne carte postale )

La construction de la digue est ancienne, mais elle a été remaniée à plusieurs reprises, les travaux les plus conséquents datant de 1912. Le rehaussement de la chaussée a mis définitivement fin à la navigation sur la rivière. La digue avait à son origine une double fonction, elle permettait d'une part l'alimentation en eau du moulin, et d'autre part le fonctionnement d'une écluse.

Pour terminer les remparts, ma photo n'est pas géniale mais pour en avoir une plus belle il nous aurait fallu prendre de le pont et aller de l'autre côté du Tarn, et hélas nous n'avions pas le temps.

Belle journée à vous !

 Fini le beau temps de ces dernières semaines, la météo s'est mise au diapason, elle est morose, parfois très moche même, avec des trombes d'eau et de la grêle, comme lundi. Il fait nettement plus froid également malgré de jolies éclaircies de temps en temps, mais ne désespérons pas, ça va s'arranger !

Soleil ou pluie chez eux, retrouvez les autres participants chez Patricia.

Retrouvons Ma' maintenant et son Projet 52, le thème pour cette semaine 18 est simplicité. Un thème à la fois facile et compliqué ... J'ai donc fait une recherche sur le net, et trouvé que le symbole de la simplicité ( et de la pureté ) pour les vietnamiens est ... le lotus.
Voici donc ceux du Jardin des Martels dans le Tarn ...

Et enfin pour Jean-Pierre et ses Fleurs du samedi je vous offre, une fois n'est pas coutume, des fleurs de chez moi, et photographiées cette semaine, deux ancolies et une pivoine ...

 Je vous dis à Lundi pour nos Collections de ...

Excellent week-end à toutes et tous !