... et nous voilà en Aveyron, dans un village qui se nomme Bertholène et qui se situe à l'est de Rodez.
C'est un village tranquille qui se niche sous les ruines de son château.

Château

Ce château existait déjà au XIIIème siècle, comme l'attestent des documents retrouvés aux Archives, ainsi que certaines pièces en bronze et en cuivre découvertes lors de fouilles. Il fut pris et détruit plusieurs fois au cours de sa longue existence, et la dernière occupation des lieux remonte au début du XIXème siècle. Il ne reste aujourd'hui qu'un logis du XVIIème siècle, une tour d'angle circulaire et une tourelle carrée.

 
Église

L'église Saint-Amans, du nom d'un évêque de Rodez du Vème siècle, a été reconstruite en 1859. 

 
Fontaine

Il s'agit en fait d'une fontaine lavoir surmontée d'une statue de l'Immaculée Conception, elle est située au centre du village.

Fontaine

Une autre fontaine se trouve dans le hameau de Anglars, tout près. Les habitants du hameau se ravitaillaient en eau potable à cette fontaine avant que l'eau courante n'arrive, en 1965. A l'arrière des auges, alimentées par la même source, permettaient aux animaux de s'abreuver.

Moulin

Toujours dans le hameau d'Anglars le moulin du Marquès, je n'ai hélas rien trouvé à son sujet.

 A demain pour les défis du samedi.

Excellente fin de semaine !

Le hameau des Sept-Saints se trouve dans la commune du Vieux-Marché, dans les Côtes d'Armor. Il tire son nom de la chapelle consacrée aux Sept Dormants d'Éphèse, connue également pour sa crypte-dolmen.

Construite par Yves Le Denmat entre 1703 et 1714, elle remplace un édifice plus ancien devenu trop petit en raison du succès du pèlerinage, dont seule subsiste la crypte.

 
Cette dernière est en fait un ancien dolmen à couloir, datant du néolithique et servant de sol au transept sud de la chapelle des Sept-Saints. On voit sur la photo ci-dessous ce transept surélevé.

Ce dolmen porte le nom de Stivel ( mot qui signifie source ou lavoir en langue bretonne). Les six pierres du dolmen se répartissent en deux tables de granit soutenues par quatre dalles verticales. Ce dolmen n’est plus que le squelette d’un ancien tumulus, c’est-à-dire une tombe recouverte de terre.

 
Cette chapelle est l’unique témoin en France du culte des sept saints dormants d’Ephèse, célébré à la fois par les chrétiens et les musulmans. Ces sept saints sont Constantin, Sérafein, Jean, Denis, Martineau, Marc et Maximilien. Sur la photo du dessus les statues de la crypte, au dessous celles à l'intérieur de la chapelle. Ces dernières datent du XIIIème siècle. Pour l'anecdote trois d'entre elles, volées, ont été récupérées en 1985 dans une consigne de la gare Montparnasse où elles avaient été déposées par le voleur repenti !

 
Si vous avez 3 mn voici comment les décrivait François-Marie Luzel, folkloriste né à Plouaret juste à côté :

" Les sept frères sont uniformément vêtus et outrageusement peinturlurés, vernis, reluisants et jolis garçons à souhait : tête nue, cheveux longs et bouclés, bottes à l'écuyère montant jusqu'aux genoux, première tunique vert-foncé, parsemée d'étoiles d'or, et seconde tunique qui descend presque jusqu'aux talons, par devant, et dont les pans s'entr'ouvrent par devant en forme de V renversé, à partir de la ceinture qui serre la taille, pour laisser voir la tunique du dessous et les bottes. "

( sources Côte de Granit Rose et Wikipédia )

Quelques maisons du hameau ...

Hêtre de Kervinihy

Situé lui aussi sur la commune de Vieux-Marché, ses branches sinueuses, ses dimensions imposantes (25 m de haut pour 20 m d’envergure) en font un hêtre étonnant, il aurait entre 150 et 200 ans. On trouve sur l'écorce de son tronc des initiales ou cœurs gravés qui témoignent de confessions sentimentales parfois anciennes. Situé sur un point haut, initialement non boisé, il aurait servi d'amer aux pêcheurs de Locquémeau, situé à une quinzaine de km. Cela leur permettait de retrouver le cap et de rejoindre le port sans encombre. Plus vraisemblablement, il a servi de repère dans la campagne trégorroise, car il est situé sur une des hauteurs du Vieux Marché à 135 m. ( source Côte de Granit Rose )

Avant de clore cet article ma Photo Préférée pour Anika, j'ai choisi un joli coucher de soleil au Vietnam.

 A demain pour tout autre chose.

Belle journée à vous !

Je sais je vous avais dit que nous allions nous éloigner de la Bretagne pendant un moment, mais là il s'agit d'un village que nous avons visité il y a 9 ans, et qui se situe non pas dans les Côtes d'Armor, mais dans le Morbihan. Le nom breton de cette commune est Ar Gwernoù signifiant lieux humides. Le paysage autour est en effet marqué par un bocage parsemé de zones humides ( mares, marais, roselières ...). En 1994 la commune a obtenu le label " Bourg du Patrimoine Rural de Bretagne " pour la richesse de son patrimoine architectural
et paysager. C'est une commune où il doit faire bon vivre puisqu'entre 1999 et 2019 elle est passée de 582
à 999 habitants ! Je vais vous faire découvrir quelques éléments de son patrimoine sachant qu'à cette époque
je faisais beaucoup moins de photos que maintenant.

Église Sainte-Anne

Au temps des croisades les Hospitaliers fondent au XIIème siècle une "hostellerie" de Saint-Jean destinée à offrir le gîte et le couvert aux pélerins de Saint-Jacques. Ils construisent aussi une chapelle, devenue église au XVIème siècle, destinée à abriter un fragment de la Vraie Croix. De la chapelle construite au XIIème siècle ne demeurent probablement que les fondations et quelques pierres réemployées dans la construction de l'église actuelle. Je n'ai hélas pas fait de photo de l'église dans son ensemble.

 Chaire
A la Renaissance le bâtiment fut reconstruit pour partie, en ajoutant une chaire extérieure en 1575 sur la façade sud. Elle permettait de célébrer les offices en plein air, lorsque les pélerins étaient trop nombreux pour trouver tous une place à l’intérieur. Comme vous le voyez elle est à l'extérieur comme celle de Plougrescant, mais accolée au mur, pas isolée.

 
Clocher tour
La tour nord-ouest érigée en 1580 a été relevée en 1706. Son toit conique lui vaut d’être appelée
"tour poivrière".

Fontaine Sainte-Anne

L’emplacement était un lieu de culte celte vénérant l’eau. Avec la christianisation fut construite cette élégante fontaine, petit édifice quadrangulaire dont le mur nord abrite une niche dans laquelle se trouve une statuette de Sainte-Anne. Le tout est surmonté d'un baldaquin de pierre, soutenu par quatre colonnes et sommé d'une croix. Elle fut inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historiques en 1925.

Fontaine Sainte-Marie

En s’éloignant du bourg, on peut apercevoir un édifice en granit datant de 1787. Cette fontaine, elle aussi inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques, est formée de trois arcades et d’un mur plein avec une niche et sa statue. L'ensemble est couronné par un dôme galbé portant à son sommet une croix en pierre.

 
Puits

Ici comme dans beaucoup d'autres régions de Bretagne, chaque village était équipé d'au moins un puits, il remplissait la fonction de service d'eau local avant que l'adduction en eau potable ne se généralise. Ces puits étaient une source de vie pour les villageois, l'alimentation en eau potable a rendu moins cruciale leur existence.

 
Maison

Une jolie maison très ancienne puisque la date gravée au-dessus de la fenêtre est 1686, je n'ai hélas pas
trouvé de renseignements à son sujet.

 Source Le Guerno et infoBRETAGNE.com

 La suite et la fin demain.

Bon mercredi à toutes et tous !

La cathédrale de Bayeux par un magnifique après-midi d'automne ...

Excellente semaine à vous !

... notre balade à Plougrescant par la visite de la chapelle Saint-Gonery. Chapelle remarquable à l'extérieur
pour son clocher, et à l'intérieur pour sa voûte peinte. Il est hélas très difficile de la photographier en entier
car il y a des arbres devant ... et derrière !

Cette chapelle, construite à l’emplacement d’un ancien oratoire, présente un étonnant contraste entre sa partie du XIIème porteuse de la flèche et d’aspect massif, et sa nef du XVème qui appartient au gothique flamboyant.

 
Flèche

Elle se singularise donc par sa flèche inclinée édifiée en 1612 qui vient s’implanter sur le clocher datant lui de la fin du XIIème siècle. Le socle qui n’était pas assez solide s’inclina d’un côté, la flèche, à couverture de plomb, s’inclina de l’autre côté. Des travaux furent effectués pour consolider l’architecture du clocher mais la flèche resta en l’état. ( à ne pas confondre avec un clocher tors dont la flèche est spiralée )

 Voûte

 La voute de la chapelle présente des peintures de style roman datant des XVème et XVIème siècles, l’ancien et le nouveau testament y sont représentés et notamment les épisodes de la vie de la Genèse, du Paradis perdu, du Christ et de la Passion.

 
Chœur

Saint-Gonery

Originaire de Grande-Bretagne il vécut au VIème siècle, il est le fils de Sainte Eliboubane. Il fut de ceux qui quittèrent leur pays devant les invasions anglo-saxonnes, se réfugiant en Bretagne armoricaine. Après avoir longtemps vécu à Branguily près de Rohan il se retira à Plougrescant pour retrouver sa mère qui, éprise de solitude, s’était retirée tout près. Saint Gonéry est réputé soulager des fièvres et des angoisses, il était invoqué par les fiévreux qui venaient prélever autour du tombeau un peu de terre qu’ils enfermaient dans un sachet. Ils le suspendaient à leur cou jusqu’à guérison et le rapportaient à la chapelle en manière d’ex-voto.

Meuble reliquaire

Au XVIème siècle il contenait les reliques de Saint Gonery, notamment un morceau de crâne.

 
Tombeau

En 1614 on élève un tombeau à Saint Gonery dans la tour-porche.

Chaire à prêcher

Saint-Gonery était si vénéré que bien des fidèles ne pouvaient assister à l’office. Au XVème siècle il fallut alors édifier une chaire à prêcher extérieure dans l’enclos paroissial, autrefois un cimetière.

 
Croix

L’entrée sud de l’enclos comporte trois croix datées de 1595 représentant le Christ entouré du bon et du mauvais larron, avec toujours les fameux échaliers.

 
Deux pardons y ont lieu chaque année, le lundi de Pâques et le quatrième dimanche de juillet, ce dernier étant le plus renommé. Autrefois, ce jour-là, il y avait toujours un audacieux pour escalader le clocher, à l’aide des crampons de fer qui garnissent sa face extérieure. Il montait pour attacher des rubans multicolores à la queue du coq de la flèche, sous les applaudissements de la foule admirative. A son retour au sol, le sportif recevait « pompeusement une tasse pleine de vin ».

Une carte ancienne montrant la chapelle autrefois ...

Une autre montrant une fontaine que nous avons cherchée sur les conseils d'une charmante dame anglaise mais en vain et pour cause ... elle est sur une propriété privée !

 ( sources Mairie de Plougrescant et Patrimoine du Trégor et du Goëlo )

Ainsi se termine la visite de cette côte allant de Trébeurden à Plougrescant, sachant que la côte de Granit Rose proprement dite s'arrête à l'ouest de Perros-Guirec. J'espère vous avoir donné envie de la découvrir à votre tour, ou de la redécouvrir. Nous n'en avons bien sûr pas terminé avec la Bretagne mais je vais faire une petite pause et vous emmener dans d'autres endroits de notre jolie France.

A demain pour autre chose.

Bon mercredi à toutes et tous !

... on avance ! Et nous voilà arrivés à Port-Blanc, ici encore une chapelle ! 😉 Elle est magnifique ... mais vous n'en verrez pas grand-chose hélas ! Quand nous sommes arrivés il y avait un petit groupe avec une guide, ça s'est éternisé et pour couronner le tout ces messieurs-dames avaient éparpillé leurs sacs à dos sur les bancs, plutôt que de les déposer à l'entrée. J'ai attendu ... longtemps, ils m'ont vue, mais pensez-vous qu'ils auraient un peu pressé le pas ...? Que nenni !!!

Chapelle Notre-Dame

Cette chapelle semi-enterrée est installée sur les fondations d'une tour de guet du XIIIème siècle avec campanile, utilisée par tous les seigneurs des environs pour défendre la baie du port de Saint-Gildas. Au XIVème siècle un oratoire dédié à Sainte Marie est construit. En 1492 des Soldats anglais, débarqués à Saint-Gildas, préfèrent faire demi-tour après avoir confondu des fougères avec des soldats ! Pour honorer ce miracle une nouvelle chapelle est édifiée, c'est à ce moment que le côté religieux prime sur le défensif. L'édifice actuel date du XVIème siècle. La caractéristique de cette chapelle est sa grande toiture à longs pans, elle est construite en granite, moellons et pierres de taille.

 
La seule photo que j'ai pu faire de l'intérieur. Pour la précédente elle est moche mais trop de soleil ...

Port-Blanc

Port-Blanc, comme Buguélès hier, est rattaché à Penvénan. Les deux sont d'ailleurs les stations balnéaires de Penvénan. C'est un peu compliqué, les communes se suivent et sont étendues, on ne sait jamais vraiment où on est ! Là aussi la côte est superbe,constellée de petites îles.

Le rocher de la Sentinelle

Ce rocher, coiffé d’une guérite, était utilisé par le passé pour surveiller les incursions ennemies en provenance des petites îles de la baie de Port-Blanc. Ayant été détruite, la guérite a été reconstruite au début du XXème siècle à l’initiative de Théodore Botrel ( celui de la Paimpolaise !😉 ). Au pied du rocher on trouve une ancienne poudrière, témoin du passé défensif du lieu. ( source Côte de Granit Rose ) Désolée ma photo est encore une fois très moche, car prise à contrejour.

Chapelle de Saint-Gonval

Elle date probablement du XVIIIème siècle, remaniée au XXème, mais une précédente chapelle existait dès le Moyen-Âge, et avant elle on trouvait un monastère fondé par Saint-Gonval au VIème siècle, et détruit à la suite des incursions scandinaves au début du Xème siècle. On y trouve une splendide pietà en bois du XIIème siècle mais ... la chapelle était fermée !

Tumulus de Tossen Keller

De forme elliptique ouverte vers l’est, cet ensemble qui date de 2500 ans avant JC comprend cinquante-huit blocs, en schiste pour les plus petits, en granit pour les plus grands. Certains pèsent jusqu’à 5 et 6 tonnes. Découvert à Penvénan l’ensemble avait été d’abord reconstitué sur les quais de Tréguier, il a été repositionné sur le site actuel en 2018. Aucune trace de sépulture n’a été trouvée, en revanche, deux foyers centraux ainsi que quelques tessons de poteries néolithiques, une hache en dolérite et quelques éclats de grattoirs en silex ont été découverts. Le site a connu une occupation humaine à l’âge du fer, et une transformation latérale au Moyen Âge. À l’origine, le tumulus en question mesurait alors 9 à 10 m de haut, pour 40 m de diamètre. ( source Tout vivre en Côtes d'Armor )

On a adjoint à l'ensemble l'une des tombes datant de l'Âge de fer trouvée sur le site des dunes de Port-Blanc.

A demain, nous quitterons Penvénan.

Bon mercredi à toutes et tous !

... toujours la côte d'ouest en est, et nous voilà arrivés à Trévou-Tréguignec. Ici c'est une chapelle que nous allons découvrir ( je sais, il y en a beaucoup ! ).

Chapelle Saint Guénolé

Elle est assez récente puisqu'elle a été construite au XIXème siècle sur les ruines d’une autre chapelle plus ancienne. Quelques pierres armoriées de l’ancien édifice ont été conservées. Elle est construite en moellons de granite au centre d'un enclos. Les vitraux sont récents puisqu'ils datent de 2014, ils ont été réalisés par Julien Lannou de Pontrieux. Elle renferme de jolies statues en bois polychromes que j'ai pu voir puisque cette fois j'ai eu la chance que la chapelle soit ouverte, sur ma photo Saint-Fiacre, patron des jardiniers.
 

 Un peu plus loin ...

Buguélès

C'est un village avec un petit port, rattaché à la commune de Penvénan toute proche. La côte est naturellement préservée et au large se trouve un chapelet d'îlots sauvages. C'est sur une de ces îles, l'île Illiec, qu'a vécu Charles Lindbergh. Sur cette côte il est particulièrement difficile de naviguer. Le nombre de roches
et de sillons de galets demandent à chaque marin une connaissance solide des lieux.

 La maison d'Ambroise Thomas compositeur qui possédait l'île Illiec et qui l'a cédée à Charles Lindbergh ...
( carte postale trouvée sur le net )

Moulin à marée

L’origine de ce moulin à marée remonte à la fin du XVème siècle. Il est placé au milieu d’une digue comportant deux ouvertures ou pertuis. Le premier orifice laisse entrer l’eau à marée montante, tandis que le second, sur lequel se trouve la roue à pales, la libère quand la mer redescend. Il est pittoresque avec son toit de tuiles rouges. ( source Sortir en Bretagne )

Chapelle Saint-Nicolas

Elle aurait été construite au XVIIème siècle, mais sans aucune certitude, ce qui est certain c'est qu'elle a été restaurée en 1935. Elle est minuscule, 15 m sur 5,80 m, et est entourée par un enclos ayant contenu un cimetière, utilisé jusqu'au début du XVIIème siècle. Elle est dédiée au culte, très ancien dans le Trégor, de saint Nicolas, patron des marins mais aussi protecteur des enfants ( Bugaled en breton, d'où le nom du
village Buguélès ). Hélas elle était fermée.

 Avant de refermer cette page mes deux défis du lundi.

Pour Bernie et son Lundi Soleil nous sommes toujours dans le rose, et j'ai aujourd'hui choisi une des nombreuses cabanes présentes sur l'île d'Oléron, ici à Saint-Trojean ...

Et enfin pour Arlette et son ciel du lundi un de la semaine dernière en fin d'après-midi ...

 A mercredi , nous resterons en Bretagne.

Excellente semaine à vous !

... notre arrêt à Perros-Guirec nous nous dirigeons un peu plus au sud et en quelques sauts de puce nous voilà Saint-Quay Perros. Le village doit son nom à Ke ou Keenan, un saint irlandais surnommé Colodoc. Perros est un topnyme breton composé de penn "bout, extrémité" et de roz "promontoire, coteau", c'est un toponyme courant en Bretagne. J'ai trouvé ici quelques "petites" choses qui ont fait mon bonheur !

Église Saint-Quay

De type Beaumanoir cette église a été édifiée en 1672 dans un enclos. Elle est construite en moellons de granite et possède un clocher-porche avec deux tourelles. On y trouve plusieurs reliques dont celles de Saint-Méen, de Saint-Jude et de Saint-Judicaël. Le campanile de l'église, détruit par la foudre le 19 novembre 1880, a été reconstruit en 1882. Autour l'un des rares cimetières encore présents à l'intérieur d'un enclos paroissial. Elle était hélas fermée mais je découvre en faisant mes recherches que la clé était disponible à la mairie ...

 
L'échalier

 C'est une pierre plate posée sur la tranche sur des marches qui semble faire interdiction au passage. Ce serait une limite entre la terre sacrée du placître et la terre profane du bourg qui peut être enjambée par le riche comme par le pauvre sans distinction et cela de la même manière. Une autre explication serait qu'il est interdit au bétail de pénétrer le sacré. Mais ça c'était après le XVIème siècle puisqu'avant le placître, terrain ouvert appartenant à l'église, était un terrain vague où paissaient les animaux de la ferme.
( plus de renseignements ici )

Monsieur était resté dans la voiture ( peut-être en avait-il un peu marre de me voir courir les églises et autres chapelles ! 😉 ) et là il a vraiment commencé à s'inquiéter ! Car après avoir passé un certain temps à faire le tour de l'église qu'est-ce que j'aperçois ...? Un panneau " Chemin de la Fontaine " ! N'écoutant que mon courage ma curiosité je descends le chemin et là non seulement une fontaine mais aussi ... un lavoir !!!

 
Fontaine Sainte-Marguerite

Patronne de la paroisse Sainte Marguerite est invoquée pour de bons accouchements car, selon la légende, elle sortit indemme des entrailles du dragon. La statue de Sainte Marguerite qui occupait à l'origine la niche du fronton triangulaire a disparu. Depuis 2011 une nouvelle statue a pris place dans la niche, réalisée par David Puech et financée par l'association Culture, Musique et Patrimoine. La statue en granit gris de Lanhélin est en position assise, tient dans ses mains une petite croix, et a à ses pieds une tête de dragon

Lavoir Sainte-Marguerite

Rien à son sujet, comme vu sur l'avant dernière photo il est juste à côté de la fontaine, il est dallé et mesure 5 mètres sur 2,3 mètres.

Chapelle Saint-Méen

Cette chapelle de style gothique régional en granite aurait été édifiée vers les années 1538-1548. A l’origine elle était couverte de chaume, puis plus tard de vieilles ardoises épaisses. La charpente était cachée par une voûte en bois. Cette voûte en très mauvais état a été supprimée lors de la restauration de la chapelle en 1985. Elle comprenait deux ailes, celle du nord, en mauvais état, aurait été démolie. Les pierres auraient été utilisées pour faire une partie du mur du cimetière entourant l’église vue plus haut. La croix daterait du XVIIème siècle.

A demain pour la suite.

Très bon mercredi à vous !

Mine de rien on avance, et nous voici à Perros Guirec. Mis à part l'église, un moulin et une chapelle, rien de particulier à voir, je vais donc vous les présenter tous les trois. Je vais être très longue, je ne vous en voudrai pas si vous ne lisez pas tout.

Église Saint-Jacques

Rare exemple d'architecture romane bretonne cette église en granit a été dédiée à Saint-Jacques car la ville était un lieu de passage sur la route vers Saint-Jacques de Compostelle, pour les pèlerins en provenance de Grande-Bretagne. Selon la légende elle aurait été fondée par Saint-Guirec, moine gallois du VIème siècle. Un premier édifice, dont subsiste la nef et le porche sud, a été édifié fin du XIème, début du XIIème siècle. Il a été prolongé au XIVème ou XVème siècle par une nef gothique. La tour a été surmontée d’une balustrade et d’un dôme octogonal à flèche en granit de La Clarté-Ploumanac’h au XVIIème siècle. Les transepts et la sacristie ont été ajoutés dans les années 1950. 

Le porche sud du XIIème siècle offre des chapiteaux particulièrement travaillés au-dessus desquels court une frise de poulpes, la seule de tout l’art roman répertoriée à ce jour. C’est l’un des deux seuls porches romans à tympan sculpté de Bretagne.

A l’intérieur la nef romane compte dix piliers aux chapiteaux gravés ou sculptés. Après l'arc triomphal une poutre de gloire qui date de 1989.

( sources Wikipédia et Sortir en Bretagne )

Moulin de La Lande du Crac'h

Il est situé sur le hameau de La Clarté et aurait été bâti en 1727 d'après la date gravée dans la pierre, cependant il pourrait être antérieur. Il témoigne de la prospérité agricole de la région à cette époque, puisqu'il était à même de produire 15 quintaux de farine par jour (j'ai lu 30 quintaux sur un autre site). Construit en moellons de granit rose, coiffé d'un toit recouvert d'ardoises, ce moulin était doté d'un "chemin tournant" : ses ailes pouvaient être orientées en fonction de la direction ou de la puissance des vents. Inscrit à l'inventaire supplémentaire en 1983 il a été restauré en 1986, mais il ne dispose plus de sa machinerie intérieure. Il est du type "coquetier" ou "à petit pied". ( source France-Voyage.com )

Une fresque représentant le moulin sur le pignon d'une boulangerie ...

Chapelle Notre-Dame de la Clarté

La tradition du XVème siècle raconte qu'un certain seigneur de Barac'h faillit s'échouer avec son escadre près des Sept-Îles. La brume était si épaisse que la mort des marins semblait inéluctable. Tous, à genoux, firent un vœu à Notre-Dame, le commandant lui élèverait une chapelle si elle opérait une trouée salvatrice dans le brouillard. Le miracle eut lieu et le seigneur de Barac'h fit édifier la présente chapelle.
Quelques siècles plus tard, en août 1944, les troupes américaines avaient projeté de bombarder un camp retranché à 200 mètres de la chapelle. En représailles les Allemands pointant leurs canons sur Perros-Guirec menaçaient de bombarder la ville. Mais la brume couvrit Perros-Guirec empêchant les destructions, 
les Allemands se rendirent sans opposer de résistance.

La tradition locale a toujours maintenu que la construction de la chapelle fut ordonnée en 1445 par Pierre de Tournemine, le fameux seigneur de Barac'h. Mais le fondateur fut plus probablement Rolland IV de Coëtmen, vicomte de Tonquédec, dont on retrouve les armoiries sur la chapelle. Elle fut achevé vers 1610, et la flèche en 1645. Elle appartient au style flamboyant breton, est bâtie en granit rose et est entourée d'un petit enclos. 

 
Le linteau du porche est remarquable avec une représentation de l'Annonciation faisant face à une Pietà. 

Je n'ai pas pu photographier l'intérieur du porche en entier, pas assez de recul. On y trouve deux bancs
de délibération en pierre, mais il vaut, avant tout, par sa statuaire du XVIIème siècle en bois polychrome :
Saint-Matthieu, Sainte-Anne et Marie, Vierge à l'Enfant, Saint-Pierre et Saint-Jean, il me manque
Saint-Marc et Saint-Luc.

 
En janvier 1995 un grave incendie a causé de multiples dégâts et exigé des réfections importantes, dont la voûte qui s'est effondrée en mai 2000. Restaurée en 2006 elle est en bois, en forme de carène renversée. À dominante jaune, rehaussée de motifs récurrents, elle est éclairée par des luminaires contemporains discrets, ce qui présente l'avantage de clarifier l'ensemble.

 
Un bénitier du XVème siècle orné de têtes de Maures.

 
Notre-Dame de la Clarté

( source Wikipédia et infoBRETAGNE.com )

 Demain nous resterons à Perros-Guirec mais ...
En tous cas je serai beaucoup moins longue !

Bon mercredi à toutes et tous !

... de notre balade le long de la Côte de Granit Rose. Juste à côté du phare ...

la Fontaine de Méan Ruz

C'est monsieur qui a pris la photo car elle est encastrée dans les rochers et l'exercice est un peu périlleux. Comme vous l'avez vu jeudi sur l'ancienne carte représentant le phare, les gardiens disposaient d'un logement. En 1879 une parcelle de 2 ha 50 était achetée et annexée au phare, afin que les gardiens puissent disposer d'une fontaine et de l'alimentation en eau douce. Elle fut construite en 1889.

Chapelle du Diable

Alors chapelle ou pas chapelle ...? Et bien je n'en sais fichtrement rien !!! Sur cette page Ouest-France on nous dit que cette "chapelle" aux gargouilles cornues n'est qu'un hangar à bateaux "médiévalisé", sur d'autres sites que c'est bel et bien une chapelle qui sert aujourd'hui de hangar à bateaux. Quoiqu'il en soit elle doit son nom au diable qui se trouve à son sommet. 

Nous n'avons pas été beaucoup plus loin et avons rebroussé chemin pour reprendre le sentier des Douaniers de l'autre côté du parking. Ici encore une vue magnifique, je ne me lasse toujours pas des magnifiques couleurs que nous offrent ces paysages ...

 
Un peu plus loin ...

Poudrière

  En 1820 il était fait mention d'une batterie et d'un corps de garde à Ploumanac'h. Cette poudrière a été construite au XVIIème siècle pour abriter la poudre nécessaire aux canons de défense.

Guérite du douanier

Les douaniers s'y cachaient pour surveiller le littoral et enrayer les trafics illicites, notamment celui du tabac.

 
Nous avons hélas loupé l'oratoire Saint-Guirec et le château de Costaérès.

Rochers

Vous l'aurez remarqué ... les rochers sont omniprésents le long de cette côte ! Certains sont en équilibre instable, et d'autres ont des forme étranges et portent des noms tels que : palette du peintre, tire-bouchon, tas de crêpes, bidets de la Vierge, couronne du roi Gradlon ... Je n'ai pas vu ceux-là en particulier mais j'aime beaucoup les formes des deux derniers ...

 
Passons maintenant à mes deux défis du lundi.

Pour Bernie et son Lundi Soleil nous sommes toujours dans le rose, et cette fois j'ai choisi le petit nez de Gavotte, n'est-il pas mignon ...?!!!

Et enfin pour Arlette et son ciel du lundi j'ai choisi celui de samedi peu après le lever du soleil ...

Mercredi nous continuerons notre balade bretonne.

Excellente semaine à vous !