Et nous retrouvons tout d'abord Annie et son RV Reflets en hommage à Marc de Metz. J'ai choisi aujourd'hui des reflets dans des vitres. Pour les deux premières photos celles d'un fleuriste de Trun dans
l'Orne, et pour la troisième une fenêtre de Turckheim dans le Haut-Rhin ...

Et puis pour Anika et sa Photo Préférée j'ai choisi celle-ci prise à La Baudissière sur l'île d'Oléron ...

Juste pour le plaisir trois autres photos prises respectivement à Château d'Oléron, Port des Salines, et encore La Baudissière, toujours bien sûr sur l'île d'Oléron ...

 A demain pour la suite de la visite d'Essaouira.

Et vous avez jusqu'à ce soir pour m'envoyer vos photos de portes !

Bon 11 novembre à toutes et tous !

... la visite d'Essaouira, et cette fois-ci nous allons découvrir les remparts.

C’est en 1506 que les Portugais construisent les premières remparts de la ville. La construction du Castelo Real ( forteresse ) et de ses remparts a pour but principal de se protéger des invasions étrangères, la ville
étant trop vulnérable sans ces derniers. Le tout sera détruit au XVIIIème siècle par Mohammed III, sultan
marocain de l’époque.  

 
A la place d’autres remparts, nommés Scala del Mar, les escaliers de la mer en Français, ont été construits par l’architecte Français Théodore Cornut, élève de Vauban ( tiens, tiens, encore lui ! 😉 ), et qui s'inspireraient de ceux de Saint-Malo, ce sont ceux que je vous montre.

 
Avec plus de 200 mètres de long, ces remparts, où se trouvent encore une vingtaine de canons visant la mer, délimitent la mer de la médina d’Essaouira. Ils constituent une enceinte transpercée de portes du côté de la ville et accompagnée de bastions du côté de la mer. 

La sqala de la Kasbah

Cette plate-forme d'artillerie a été édifiée en 1765, elle a participé à la défense de la ville durant le bombardement de Mogador opéré par la France dans le cadre de la guerre franco-marocaine. De style Vauban elle est construite exclusivement en pierres taillées, s'étend sur plusieurs centaines de mètres, et
longe l'océan Attlantique. Construite sur deux niveaux elle est dominée par le borj nord ( bastion nord ).

 
Elle compte plusieurs dizaines de canons espagnols en bronze et construits dans les fontes de Séville et Barcelone entre 1743 et 1782. Ils mesurent 3,25 m de long et sont conçus pour lancer à environ
1500 m des boulets de 10 livres.

La sqala du Port

Cette autre plate-forme d'artillerie a été édifiée en 1769. C'est à cet endroit que se trouvait le Castelo Real et ses remparts, détruits par le sultan. Leurs pierres ont été réutilisées pour la construction de la Sqala. De style manuélin ( esprit créatif portugais développé sous le règne de Manuel 1er ), elle est constituée de deux ailes fortifiées de 200 mètres se recoupant à angle droit, reliées à la porte de la Marine et dominées par le Borj et-Barmil ( bastion circulaire ). Sa fonction principale est la défense du port.

 
Porte Bab el-Marsa ( de la Marine )

C'est la porte la plus monumentale de la ville. Bâtie en 1769-1770 elle est construite entièrement en pierre de taille. Toujours de style Vauban Bab el-Marsa est une porte à fronton contenant des colonnes cannelées. Elle permet l'accès au port d'Essaouira.

 Il existe 7 ou 8 autres portes mais nous ne les avons pas vues.

A demain pour les défis du jeudi ... mais un peu plus tard ! 😉

Bon mercredi à toutes et tous !

... la Méditerranée et longeons l'Atlantique jusqu'à la ville d'Essaouira, jolie cité aux maisons blanches et bleues en bord de mer. Elle possède un charme fou avec son port aux bateaux bleus, ses ruelles sinueuses et pavées, ses remparts multiséculaires, et ses mouettes et goélands qui volent au-dessus de nos têtes. 

Essaouira, anciennement appelée Mogador par les Portugais, fut habitée dès l'Antiquité par les Phéniciens, puis par les berbères, et par les romains. Ce n'est qu'à partir du XVIème siècle que le site fut occupé par les portugais. Lors du protectorat français du Maroc de 1912 à 1956 Mogador devint la dénomination officielle de la ville. Elle comptait en 2014 un peu moins de 78 000 habitants.

Je vais commencer par vous parler du port, qui est la première chose que nous avons découverte en arrivant.
Je dédie ces billets à mon amie Violette et à son mari Karim qui est originaire de Safi, grande ville au nord d'Essaouira. Surtout Violette si je dis des bêtises ... dis-le moi !

Entre la fin du XVIIIème siècle et la fin du XIXème il est le principal port de commerce du Maroc mais son déclin commence à partir de la construction des ports de Casablanca, Tanger et Agadir possédant des eaux profondes, contrairement à Essaouira.

 
Il fut construit en 1770 sous le règne du sultan Mohamed ben Abdellah. Situé à l'ouest de la ville, il est aujourd'hui le troisième port de pêche sardinière du royaume, mais aussi un important chantier naval où l'on construit et répare des bateaux traditionnels tels que chalutiers, boutres, senneurs et palangriers. 

 
Ancien chantier naval de construction de navires de guerre, mais aussi port de commerce international, ce n'est que depuis 1982 qu'il est aménagé pour servir exclusivement à la pêche.

 
En début d’après-midi les bateaux de pêche rentrent et déchargent leurs prises du jour sous l’œil attentif des mouettes, des cormorans et des chats qui attendent leur tour avec plus ou moins de patience.

 
Les dorades, sardines et autres crustacés sont alors vendus à la Criée, dans une ambiance cacophonique,
mais somme toute organisée.

 
À quelques pas, des gargotes cuisinent ces produits frais pour une dégustation instantanée.

 
 Place maintenant à mes deux défis du lundi.

Pour Bernie et son Lundi Soleil nous sommes toujours avec la couleur pourpre. J'ai cette fois choisi une fleur, une rose trémière ...

Et pour Arlette et son ciel du lundi celui-ci photographié le 31 octobre au lever du soleil, chez mes enfants près d'Argentan dans l'Orne ...

 A mercredi, on retournera à Essaouira.

Excellente semaine à vous ! 

Quelques petites choses à vous dire ...

Suite à mon billet Collections

Le caquetoire de l'église d'Isdes ... késako ...? Un caquetoire ( ou parfois caquetoir ) est un espace couvert, souvent en forme d'auvent, situé devant l'entrée de nombreuses églises, notamment dans le centre
de la France ( ce qui est le cas ici ) ou, plus rarement, accolé à l'un des côtés de la nef. Il tire son nom du verbe caqueter ( bavarder à tort et à travers ), car les paroissiens pouvaient s'y abriter après les offices
pour échanger les nouvelles.

La chapelle Saint-Nicolas située dans le cimetière d'Écouché dans l'Orne est aujourd'hui monument du souvenir des combats de 1944. Le bombardement du 6 Juin 1944 fit de nombreuses victimes parmi la population civile, et cette chapelle rappelle leurs noms ainsi que ceux des militaires tombés lors des combats qui s’y déroulèrent du 13 au 20 Août 1944.

Petites précisions sur la statue montrée dans le cadre du défi de Bernie, " Harde de cerfs écoutant le rapproché ". C'est une sculpture réalisée par Arthur le Duc en 1885. Le groupe représente un cerf, une biche et un faon, traqués par des chasseurs. Le titre de l'œuvre contient deux mots du champ lexical de la chasse. Une harde est une troupe de bêtes sauvages vivant ensemble. Et le rapproché désigne le travail du chien qui rapproche, dans le cadre d'une battue. 
Attention pas de polémique ... je me contente d'expliquer !

Suite à mon billet orange

Vous avez raison, je n'aime certes pas le orange en déco, en vêtements, ni même dans les fleurs, mais je l'aime dans les couleurs d'automne, et uniquement dans ce cas !

Suite à mon billet défis du samedi

Heureuse de vous avoir fait sourire avec le retour des grues ! 😉 Pour les 24 heures photos de Patricia j'essaie, dans la mesure du possible, de trouver dans la semaine une photo à faire qui soit un tant soit peu humoristique, ou qui me permette d'écrire quelque chose qui le soit. On peut parfois se lâcher un peu, non ...?!!!

Et je termine en vous rappelant que vous avez jusqu'à jeudi pour m'envoyer vos photos de portes pour nos Collections de ..., j'en ai déjà reçu pas mal ... mais j'en attends encore !

Je vous dis à demain, nous partons à l'étranger ... virtuellement !
Pas la peine donc de préparer vos valises ... 😉

Bon dimanche à toutes et tous !

 Quand on dit que tout va de travers, c'est bien vrai ! Regardez, nous sommes le 6 novembre et voilà ... que les grues sont de retour, alors qu'elles devraient être dans les pays chauds ! 😉
" Y'a plus d'saison ma pov'dame " !!!!!

De saison ou pas, retrouvez la liste des participants chez Patricia.

Pour Ma' et son Projet 52 le mot à illustrer aujourd'hui est automne. Je vais rester très classique avec un arbre joliment coloré au château de Vascœuil dans l'Eure, et à son pied une grosse pomme rouge ...

Et puis voici ma participation pour la semaine dernière puisque j'étais en pause, il fallait illustrer les yeux au sol. Il y avait beaucoup de possibilités, j'ai choisi ces plaques scellées dans les trottoirs de Vienne ( Isère, pas Autriche ! 😉 ) qu'il faut suivre pour faire le chemin du patrimoine. Bon de temps en temps ... il faut relever les yeux pour l'admirer ce joli patrimoine !

Et puis pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'ai choisi une anémone du Japon blanche, une rose Brocéliande, et un nénuphar violet ...

 A lundi, on quittera la France pour quelques jours.

Excellent week-end à vous !

... petite cité du Finistère à l'entrée de la presqu'île de Crozon, est une ville agréable, mais sans attrait particulier pour ce qui est de la ville "récente". Un premier bourg, appelé aujourd’hui Vieux-Bourg, s’est établi autrefois sur la rive gauche de l’Aulne, et c'est celui-là que je vais vous présenter aujourd'hui. On ne sait pas grand-chose sur ce Vieux-Bourg, si ce n’est que la route menant à Douarnenez traversait autrefois ce village, et qu'il a existé un château-fort, construit au XIème siècle. 

Sénéchaussée ou douanes

Cet ancien édifice administratif du XVIIIéme siècle, voire XVIIème siècle, situé sur la hauteur du Vieux-Bourg, permettait de contrôler les passages sur l'Aulne, en amont et en aval, et sur la route royale n°170. La présence de la date de 1789 sur le linteau de la porte fait sans doute référence au rôle symbolique qu'a dû avoir ce bâtiment pendant la Révolution, mais sa construction est antérieure. Devenu ferme au cours du XIXème siècle (le rez-de-chaussée servait d'écurie et d'étable pour les veaux), ce bâtiment est devenue une habitation.

Le bourg est tout petit mais les maisons sont très jolies, et bien fleuries ...

La chapelle Notre-Dame

Construite à flanc de coteau sur une butte, c'était à l’époque l’église paroissiale du Vieux Bourg. Elle remonte dans ses parties les plus anciennes au début du XIIIème siècle. L'église, l'arc de triomphe, la croix et l'ossuaire sont tous classés monuments historiques.

L'ossuaire fut attaché à la chapelle en 1575, il est construit dans le style Louis XII en vogue à l’époque. Il servait à entreposer les ossements retirés du sous-sol de l’église et du cimetière.
( on l'aperçoit à travers le porche sur la photo suivante )

On accède à la chapelle par un arc de triomphe établi dans la seconde moitié du XVème siècle. A l'origine l'escalier était plus grand, et à droite de la porte monumentale, il a été réduit et déplacé. 

 
Taillé dans la pierre noire de Kersanton ce calvaire est une œuvre curieuse et rare. Sur la face ouest le Christ en croix est entouré de saint Jean et de la Vierge, les deux larrons en croix complètent la scène. La face exposée à l’est est plus étonnante, elle représente le jugement dernier. ( plus d'explications ici )

 La chapelle était hélas fermée, des visites avaient bien lieu l'été mais fin août 2020 quand nous y sommes allés c'était déjà terminé. Cet enclos paroissial est certes petit, moins "grandiose" que certains autres que nous avons pu voir, mais il a un charme fou !

Voilà c'était un peu long mais j'ai pensé qu'il était inutile de faire deux billets sur ce sujet.

A demain pour les défis du samedi.

Belle journée à toutes et tous !

C'est le thème qu'a choisi Dom pour A vos marques, prêt, photographiez. Aïe ... je n'aime pas, mais alors pas du tout la couleur orange ! ☹ Mais il en faut plus pour m'arrêter ... j'ai choisi de consacrer un billet entier à cette couleur ! C'est tout moi ça, j'aime les défis et les challenges !

Le mot orange désignant une couleur est apparu en occident au XVIème siècle, on l'appelait avant safran, alors que orange pour désigner un fruit est lui attesté dès le XIIème siècle. Il s'écrivait alors souvent orenge.

Au Moyen-Âge, les mélanges étant considérés comme impurs, la couleur orange n'était pas obtenue à partir du jaune et du rouge, mais grâce au safran, puis au "bois brésil", une essence provenant des Indes et de Ceylan. Rappelons-nous qu'à cette époque, les femmes rousses étaient souvent accusées de sorcellerie, au point de finir sur le bûcher… En 1797 un scientifique français, Louis Vauquelin, découvrit le chrome de plomb, qui conduisit en 1809 à l'invention du pigment synthétique chrome orange.

 
Aujourd'hui on a transféré sur cette couleur les vertus de l'or et du soleil : chaleur, joie, tonus, santé. Couleur chaude s'il en est, elle est reconnue pour être à la fois stimulante et provocante.

 
" Quand deux sages confrontent leurs idées, ils en produisent de meilleures.
Le jaune et le rouge mélangés produisent une autre couleur. "
Proverbe tibétain

 
" Le ciel prend des nuances d'orange pendant le lever et le coucher du soleil, la couleur qui vous donne l'espoir que le soleil se mettra à se relever. "
Ram CHARAN

" Un automne aux couleurs éclatantes permet de passer en douceur de la clarté à la froideur. "
Auteur inconnu

Sur le drapeau irlandais le orange symbolise la religion protestante.
Dans la révolution orange ukrainienne la couleur était le symbole de la liberté politique, de la même manière qu'en Israël, au Liban et en Corse.
Dans l'hindouisme, le orange est la couleur sacrée : c'est le feu purificateur, celui qui libère. Le Bouddha Gautama, renonçant à la vie mondaine, revêtit le linceul d'un mort trouvé dans un cimetière. Il s'agissait
d'un drap orange, qui par extension devint symbole de renoncement. Un drap orange qui a inspiré la robe
des moines bouddhistes.

Photo du net

( Les photos choisies par Dom sont la feuille d'automne et le fruit de la passion )

Comme tous les jeudis c'est la Photo Préférée chez Anika. J'ai choisi une photo de Saint-Florent le Vieil dans le Maine et Loire, sur les bords de la Loire ...

Et puis pour Céline et Avec vos 10 doigts le thème était multicolore. Il ne me restait pas grand chose dans mon dossier donc j'ai choisi ces trois photos : les bobines à la Maison des Tresses et Lacets, une porte rue de Rivoli, et une palette de peinture à Ducey ( Manche ) ...

 A demain pour une jolie découverte.

Excellente journée à vous !

Il ne vous aura pas échappé qu'après la Toussaint ... c'était hier la fête des Défunts. La fleur enblématique que l'on retrouve dans les cimetières c'est le chrysanthème, c'est sur lui que nous allons nous pencher aujourd'hui.

Nom

Le nom chrysanthème vient des deux mots grecs chrusos ou chrysos qui signifie or ( on retrouve ce mot dans plusieurs passages de la bible ) et anthemis qui signifie fleur, donc littéralement fleur d'or.

Origine

Cependant si son appellation est d’assonance grecque sa naissance, elle, nous vient d’Asie. La fleur d’or
était déjà cultivée en Chine il y a 2.000 ans, les chinois la vénéraient et la travaillaient à la manière des bonzaïs. La plante est introduite en l’an 836 au Japon où elle devient l’emblème de la famille impériale. 
C’est au VIIème siècle que d’autres couleurs furent créées.

Introduction en France

En 1789 le navigateur marseillais Pierre Blancard trouve des descriptions de la fleur en Hollande où elle a été importée de Chine au XVIIème siècle. Elle est introduite en France mais elle est boudée par les jardiniers et les horticulteurs. Il faut attendre le XIXème siècle pour qu'elle apparaisse dans les vitrines des fleuristes. 

" Fleur des tombes "

Au lendemain de la guerre de 14/18 le Président de la République Raymond Poincaré ordonne de fleurir tous les monuments érigés à la mémoire des soldats tués sur le front. Il faut trouver une plante capable d’être cultivée en pot, assez volumineuse, au maximum de sa floraison et résistante au gel : aucune, excepté le chrysanthème ! Avec le temps, cette tradition de fleurissement des cimetières s’est développée et a
finalement été associée à la fête des morts du 2 novembre. Surnommé la fleur des tombes, le chrysanthème endossa une triste réputation, et c’est injuste !

Au Japon

Au Japon on jette ses pétales lors des mariages. À Tokyo tous les ans, dans le parc principal, est exposée une présentation de chrysanthèmes spectaculaires, les Tokyoïtes s'y rendent par dizaines de milliers. L’ordre du chrysanthème est la plus haute distinction du Japon, elle n’est discernée que très rarement, et uniquement aux plus grandes personnalités, celles qui ont apporté un héritage important à la population japonaise. On retrouve cette fleur sur le passeport japonais, et sur les timbres.

Variétés

A la suite d’un très important travail d’hybridation des européens, plus de 9 000 cultivars de chrysanthèmes étaient déjà répertoriés en 1896.  Aujourd’hui, on en connaît plus de 20 000 ! Les chrysanthèmes mis en valeur par les fleuristes existent dans une infinie variété de formes et de couleurs somptueuses. On produit de nos jours des chrysanthèmes dits spéciaux : cascades, éventails, pyramides, éboutonnés ...

Symbolique

De manière générale,cette fleur symbolise le bonheur, la fidélité, l’honnêteté et l’amitié. Mais sa signification diffère en fonction de là où l'on se trouve sur terre ... 
En Asie partout il est le symbole ultime du bonheur et de la bonne santé.
En Chine il représente la noblesse et la durabilité, en plus du bonheur.
En chinois, le nom de cette fleur signifie " l’essence du soleil ".
Au Japon le chrysanthème jaune symbolise le soleil et la lumière ( l’immortalité ). La croyance populaire veut qu’un pétale de chrysanthème au fond d’un verre de vin vous apporte une vie heureuse et une bonne santé.
En Europe il représente surtout la couleur et la chaleur au cœur de l’automne.
En France, Belgique et Allemagne la tradition associe le chrysanthème au deuil et à la Toussaint. Toutefois les nouvelles variétés en fleurs coupées tendent à incarner plutôt la longévité et la joie.
Aux Pays-Bas si dans ce pays aussi le chrysanthème symbolise l’automne, il a la particularité d’être offert pour les 13 ans de mariage ( tandis qu'en France, c’est le muguet ).

( renseignements trouvés sur ADSB, FloraQueen, La joie des fleurs, et Paris.fr, photos personnelles )

Chaque année, il se vend environ 23,5 millions de chrysanthèmes en France, dont 22 millions pour fleurir les tombes à la seule période de la Toussaint.

Dans l'art

Les chrysanthèmes comme la plupart des autres fleurs ont leur place dans l'art, et bien sûr en peinture. 

Auguste Renoir

Claude Monet - Eugène-Henry Cauchois

Estampe japonaise

En littérature on citera le roman de Pierre Loti Madame Chrysanthème, inspiré de l'expérience de l'auteur il raconte le mariage d'un jeune officier de la Marine française avec une Japonaise à Nagasaki.

Marcel Proust appréciait les jardins poétiques de ses amis, les chrysanthèmes étaient une de ses fleurs préférées : " Ils avaient le grand mérite de ne pas ressembler à des fleurs mais d’être en soie, en satin. "
" Ces chrysanthèmes m’invitaient, malgré ma tristesse, à goûter avidement pendant cette heure du thé les plaisirs si courts de novembre dont ils faisaient flamboyer la splendeur intime et mystérieuse. "

Pour terminer un délicieux haiku de la poétesse japonaise Hisajo SUGITA (1890-1946) ...

Les pétales de chrysanthème
Se cambrent dans leur blancheur
Au-dessous de la lune

C'est au temps de la chrysanthème

C'est au temps de la chrysanthème
Qui fleurit au seuil de l'hiver
Que l'amour profond dont je t'aime
Au fond de mon cœur s'est ouvert.

Il est né doux et solitaire,
A ces fleurs d'automne pareil
qui, pour parer encor la terre,
N'ont pas eu besoin de soleil.

Sans redouter les jours moroses
Qui font mourir les autres fleurs,
Il durera plus que les roses
Aux douces, mais frêles couleurs.

Et si, quelque jour par caprice,
Ton pied le foule, méprisé,
En même temps que son calice,
Tu sentiras mon cœur brisé.

Armand SILVESTRE

A demain pour tout autre chose.

Bon mercredi à toutes et tous !

 
Après une petite pause très bénéfique me revoilà avec le 52ème opus de nos Collections de ... consacrées aujourd'hui aux chapelles et églises. Un thème qui vous plaît toujours beaucoup, nous sommes cette fois 27 à avoir participé. Outre la France vos photos vont nous emmener au Cap Vert, en Hongrie, en Italie, en Pologne et en Suède. Mais avant les photos quelques mots ...

 La petite église

Je sais une église au fond d'un hameau
Dont le fin clocher se mire dans l'eau
Dans l'eau pure d'une rivière.
Et souvent, lassé, quand tombe la nuit,
J'y viens à pas lent bien loin de tous bruits
Faire une prière.

Des volubilis en cachent l'entrée.
Il faut dans les fleurs faire une trouée
Pour venir prier en lieu saint.
Un calme imposant en saisit tout l'être
Avec le printemps un parfum pénètre,
Muguet et jasmin ...

chanson composée par Paul Delmet
       sur un poème de Jacques Fallot, et chantée par Jean Lumière.

       Monique L. ( sans blog )
1 - église d'Oradour sur Glane ( Haute-Vienne ) 75 ans après le massacre où 246 femmes et 207 enfants sont morts brûlés vif, l'édifice est toujours debout mais en mauvais état, il devait être restauré cette année.
2 - église Saint-Cybard ( Charente ) 

 Christian
3 - église Notre-Dame de l'Assomption à Argilly ( Côte d'Or )
4 - église Saint-Martin à Chazilly ( Côte d'Or )

 Monique M. ( sans blog )
5 - église à Budapest ( Hongrie )
6 - église à Stockholm ( Suède ) 

 Dom
7 - 8 - églises de l'île de Sal ( Cap Vert )

 Anika
9 - cathédrale Notre-Dame d'Évreux ( Eure )
10 - cathédrale Notre-Dame de Rouen ( Seine-Maritime )

 Jean-Pierre
11 - église des Jacobins à Toulouse ( Haute-Garonne )
12 - basilique Saint-Cernin à Toulouse ( Haute-Garonne )

 Jean-François
13 - chapelle monolithe de Fontanges ( Cantal )
14 - abbaye de Saint Martin du Canigou ( Pyrénées orientales )

 Rose
15 - église Saint-Michel à Saint-Angel ( Puy de Dôme )
16 - Sainte-Chapelle de Riom ( Puy de Dôme )

 Nelly
17 - église de la Viéville à Dompaire ( Vosges )
18 - basilique Saint Maurice à Epinal ( Vosges )

 Isabelle
19 - église Saint-Gérand au Palais ( Belle Île en Mer, Morbihan )
20 - basilique Saint-Pierre de Rome ( Italie )

 Brigitte
21 - chapelle Notre-Dame du château d'Ussé à Rigny Ussé ( Indre et Loire )
22 - église Saint-Ivy de Loguivy de la Mer ( Côtes d'Armor )

 Brigou
23 - 24 - chapelles en Haute-Savoie

 Sissi94 ( sans blog )
25 - 26 - Notre-Dame de Paris

 Françoise
27 - 28 - église Saint-Joseph de Quérigut ( Ariège )

 Francette
29 - 30 - église Notre-Dame de la Salette à Sète ( Hérault )

 Babeth
31 - 32 - église Sainte-Croix de Rochefort sur Loire ( Maine et Loire )

 Claudine
33 - chapelle Saint-Matthieu à Guidel ( Morbihan )
34 - chapelle Sainte-Catherine à Priziac ( Morbihan )

 Marie-Claire
35 - église Sainte-Marie du Mercadal à Castelnou ( Pyrénées-Orientales )
36 - collégiale Saint-Paul à Hyères ( Var )

 Patricia M.
37 - 38 - églises en bois de Pologne

 Nicole
39 - chapelle du château du Pin à Champtocé sur Loire ( Maine et Loire )
40 - chapelle de Croix Malo à Beausse ( Maine et Loire )

 Mireille
41 - église Notre Dame de Cuisery (Saône et Loire)
42 - église quelque part vers Jonas (Puy-de-Dôme) 

 Patricia L.
43 - 44 - chapelle du hameau de Dhéré à Duingt ( Haute-Savoie )

 Véronique
45 - chapelle Saint-Hubert du château d'Amboise ( Indre et Loire )

 Klara
46 - église Saint-Gervais et Saint-Protais de Moncoutant sur Sèvre ( Deux-Sèvres )
47 - abbaye Saint-Vincent de Nieul sur l'Autise ( Vendée )

 Christiane
48 - église Saint-Augustin ( Paris 8ème )
49 - chapelle Saint-Vincent de Paul ( Paris 6ème )

 Lylou
50 - chapelle Saint-Gildas à Carnoët ( Côtes d'Armor )
51 - chapelle Saint-Jean à Plourivo ( Côtes d'Armor )

Et enfin les miennes
52 - église église Notre-Dame de Isdes ( Loiret ) Construite au XIIème siècle en pierres, briques et colombages elle possède un caquetoire sur le côté.
53 - chapelle Saint-Nicolas dans le cimetière d'Écouché ( Orne ) de style roman et elle aussi du XIIème siècle.

Un grand MERCI à toutes et tous pour vos participations, bien que je l'aie déjà fait en privé en accusant réception de vos photos. Nous nous retrouverons le lundi 15 novembre pour une Collection de portes, de préférence de maisons, mais si vous n'avez pas j'accepterai bien sûr d'autres portes. Vous avez jusqu'au jeudi 11 novembre pour m'envoyer 1 ou 2 photos.

Passons à mes deux autres défis du lundi. 

Pour Bernie et son Lundi Soleil nous changeons de mois, donc également de thème ! Et pour novembre c'est une couleur, le pourpre. Pour ce premier lundi j'ai tout simplement choisi une porte ...

Et comme j'étais en pause la semaine dernière voici ma dernière participation pour le thème des statues. J'ai choisi celle-ci photographiée dans le jardin du Luxembourg : Harde de cerfs écoutant le rapproché, œuvre de Arthur Le Duc réalisée en 1885.

 
Et puis pour Arlette et son ciel du lundi j'ai choisi celui de vendredi en début d'après-midi entre Argentan et Écouché dans l'Orne. La matinée avait été plutôt "grisouille" mais petit à petit le ciel se dégageait.

Je vous dis à mercredi pour tout autre chose !

Joli mois de novembre à vous !

La Dombes

Suite au commentaire de Évelyne j'ai fait une petite recherche afin de savoir pour quelle raison l'article est au singulier, et le nom au pluriel. Les Dombistes utilisent aussi bien l'appellation " la Dombes " que " les Dombes ". Le nom apparaît au VIIème siècle sous la forme terra de Dumbis. La région reste la Dombes au singulier, les dombes étant les fonds d'étangs, leurs eaux troubles. Ainsi on dit en Dombes : dans la région des dombes, tandis que dans les dombes veut dire dans les étangs.

( photo Ain-Tourisme )

Collections de ...

Je vous rappelle que vous avez jusqu'à jeudi soir 28 octobre pour m'envoyer 1 ou 2 photos d'églises ou de chapelles pour une parution le lundi 1er novembre. Bien qu'étant en pause j'accuserai réception de vos photos.

Chapelle Sainte-Anne à Lampaul Guimiliau ( Finistère )

Excellent dimanche à vous !