Le port d’Essaouira est profondément lié à l’histoire de la ville. Autrefois connu sous le nom de " port de Tombouctou " il servait de lien entre les routes transsahariennes vers l’Afrique noire et les grandes routes maritimes commerciales.
Traversons ...
... la Méditerranée et longeons l'Atlantique jusqu'à la ville d'Essaouira, jolie cité aux maisons blanches et bleues en bord de mer. Elle possède un charme fou avec son port aux bateaux bleus, ses ruelles sinueuses et pavées, ses remparts multiséculaires, et ses mouettes et goélands qui volent au-dessus de nos têtes.
Essaouira, anciennement appelée Mogador par les Portugais, fut habitée dès l'Antiquité par les Phéniciens, puis par les berbères, et par les romains. Ce n'est qu'à partir du XVIème siècle que le site fut occupé par les portugais. Lors du protectorat français du Maroc de 1912 à 1956 Mogador devint la dénomination officielle de la ville. Elle comptait en 2014 un peu moins de 78 000 habitants.
Je vais commencer par vous parler du port, qui est la première chose que nous avons découverte en arrivant.
Je dédie ces billets à mon amie Violette et à son mari Karim qui est originaire de Safi, grande ville au nord d'Essaouira. Surtout Violette si je dis des bêtises ... dis-le moi !
Entre la fin du XVIIIème siècle et la fin du XIXème il est le principal port de commerce du Maroc mais son déclin commence à partir de la construction des ports de Casablanca, Tanger et Agadir possédant des eaux profondes, contrairement à Essaouira.
Il fut construit en 1770 sous le règne du sultan Mohamed ben Abdellah. Situé à l'ouest de la ville, il est aujourd'hui le troisième port de pêche sardinière du royaume, mais aussi un important chantier naval où l'on construit et répare des bateaux traditionnels tels que chalutiers, boutres, senneurs et palangriers.
Ancien chantier naval de construction de navires de guerre, mais aussi port de commerce international, ce n'est que depuis 1982 qu'il est aménagé pour servir exclusivement à la pêche.
En début d’après-midi les bateaux de pêche rentrent et déchargent leurs prises du jour sous l’œil attentif des mouettes, des cormorans et des chats qui attendent leur tour avec plus ou moins de patience.
Les dorades, sardines et autres crustacés sont alors vendus à la Criée, dans une ambiance cacophonique,
mais somme toute organisée.
À quelques pas, des gargotes cuisinent ces produits frais pour une dégustation instantanée.
Place maintenant à mes deux défis du lundi.
Pour Bernie et son Lundi Soleil nous sommes toujours avec la couleur pourpre. J'ai cette fois choisi une fleur, une rose trémière ...
Et pour Arlette et son ciel du lundi celui-ci photographié le 31 octobre au lever du soleil, chez mes enfants près d'Argentan dans l'Orne ...
A mercredi, on retournera à Essaouira.
Excellente semaine à vous !