... de la visite des grottes de Matata. Comme je vous l'ai dit lundi, elles ont été de tout temps habitées. Les hommes de la préhistoire trouvèrent probablement en ces grottes un refuge contre les bêtes féroces. De plus plusieurs conditions de vie s’y trouvaient réunies : les sources d’eau potable, les poissons que l’on pouvait pêcher dans les eaux riches de l’estuaire … Dans une des grottes vous avez découvert hier la reconstitution d’un habitat typiquement saintongeais du XIXème siècle. La vie des pauvres gens qui occupaient les grottes s’améliora considérablement par la venue des touristes s’adonnant à la mode toute nouvelle des " Bains de
Mer ". On vit alors apparaître buvettes, guinguettes, restaurants, dont le plus connu et le plus prisé fut celui des Grottes de Matata. ( source Les Grottes de Matata )
La légende de Matata
C'est un peu long ... vous avez le droit de zapper ! 😉 C'est l'écrivain Paul Dyvorne qui a imaginé cette légende dans les années 30, inspirée toutefois de faits authentiques.
Au XVIème siècle Charlotte de La Trémoille, épouse de Henri de Condé, était propriétaire à Meschers du Château Bardon. La jeune princesse y faisait quelques visites en compagnie de son page, Permilhac de Belcastel. En l'année 1588 Henri de Condé fut retrouvé mort empoisonné. Sa veuve fut accusée et emprisonnée durant six ans. Permilhac quant à lui, soupçonné de complicité, s'enfuit et se cacha dans les grottes de Meschers. Tapis dans son creux, vêtu comme un misérable, ne sortant que la nuit, il passa d'abord inaperçu. Mais un matin, alors qu'il s'était attardé sur la falaise et qu'il passait près d'un moulin, le meunier étonné de la présence de cet étranger lui demanda son nom. De peur d'être reconnu Permilhac bafouilla quelques mots de latin relatant la beauté du jour " Matuta, Matunina ". Ce mot, mal compris, se transforma en Matata et devint son "nom". De par sa vie recluse et son allure de vaurien, Matata se fit une dure réputation de sorcier, et lorsqu'il ne se présenta pas à la cérémonie du baptême de la cloche de l'église, toute la population lui en garda rancune. On ne douta plus que Matata eut des rapports avec le diable. Manipulés par la peur et l'ignorance, quelques fanatiques vinrent le guetter à la sortie de son trou, le lapidèrent et l'emmurèrent dans la falaise. Ainsi se termina la vie de Matata ... Ce qui porte aujourd'hui son nom fut le témoin d'une tragique histoire d'amour entre une princesse de 19 ans et son page qui en avait 16 ...
( la légende est la même partout, j'ai choisi la version " courte " sur le site Bernezac.com )
Et puis parce que vous avez aimé celui d'hier ... en voici un autre !
Je vous retrouve demain pour un dernier billet avant ma pause, mais un billet où les commentaires seront désactivés, je n'aurai pas le temps de vous répondre, et vous probablement pas de commenter ! En attendant ...
Belle fin de semaine à vous !
Christian