Nous sommes toujours ...
... à Camaret, et nous allons aujourd'hui découvrir les trois principaux éléments de son patrimoine.
Les alignements de Lagatjar
Ils sont contemporains de ceux de Carnac et attestent que cette péninsule est habitée depuis des millénaires. Ils ne comportent plus de nos jours que 65 menhirs s'étendant sur plus de 200 m et alignés sur trois files, alors qu'un recensement en 1793 en dénombrait 700. L'ensemble dessine une ligne orientée N 35°E et S 35°O d'où partent, à angle droit, deux lignes parallèles. Cette orientation laisserait présumer un caractère astronomique (comme beaucoup d'anciens alignements). Le site a été restauré en 1928 car beaucoup de menhirs étaient au sol. Il fut une période où ce site servit de camping, et même de terrain de foot.
La tour Vauban
Initialement nommée tour de Camaret ou tour Dorée elle a été construite au XVIIème siècle et avait pour mission de surveiller l'entrée du goulet de Brest et d'empêcher tout débarquement dans l'anse de Camaret.
Elle est érigée sur le sillon (avancée vers la mer qui prolonge les quais et protège le port). C'est une tour presque carrée haute de 18 mètres qui se caractérise par sa jolie couleur rose dorée. Elle est flanquée de murailles, d'un corps de garde, d'une batterie à canons et d'un four à boulets ( un des derniers conservés ),
le tout entouré d'un fossé. Elle est inscrite au Patrimoine Mondial de l'Unesco.
Chapelle Notre-Dame de Rocamadour
Non, non, rien à voir avec la commune du Lot ! Cette chapelle doit son nom au socle de pierre sur lequel elle a été construite au bout du Sillon, le Roc’h a ma dour (du celte Roc'h = rocher, am a = au milieu, et Dour = eau, soit le " rocher au milieu des eaux " ), elle se trouve juste à côté de la tour Vauban. La première chapelle fut construite en 1183, on ne connaît pas la date exacte de construction de celle-ci mais compte tenu d'une inscription sur l'édifice elle pourrait dater de 1527. D'autres dates sont inscrites ce qui laisserait entendre que sa construction a été lente. Dans la nuit du 24 au 25 février 1910 un incendie s'est déclaré dans la chapelle. Malgré l'intervention rapide des pompiers et tous leurs efforts l'ensemble de la toiture et presque tout le mobilier ont été détruits, seuls le clocher et les murs ont échappé au désastre. La participation des paroissiens et les dons de généreux souscripteurs ont permis de la restaurer dès 1911.
A demain pour les défis du samedi.
Belle journée à toutes et tous !