Hommage
Le 17 novembre 2017 Damienne nous quittait après s'être battue contre la maladie durant de longs mois. Certains d'entre-vous la connaissaient, d'autre non ... C'était une passionnée de photo, elle aimait les insectes, surtout les papillons, et les fleurs. Je l'avais aidée quand elle a commencé son blog, une amitié était née entre nous qui a duré jusqu'au bout ... De là où tu es Damienne sache que je pense toujours à toi ...
Quand tu me manques je mets ma main sur mon cœur et je ferme
les yeux car je sais que c'est le seul endroit où tu existes toujours.
Auteur inconnu
Belle journée à vous !
Carte postale 28
Carte postale 27
Carte postale 26
Carte postale 25
Les défis du samedi
Petite surprise dans notre jardin, un "regroupement" de champignons. Je les ai trouvés très jolis, mais absolument aucun risque que j'y touche, je suis beaucoup trop méfiante pour ça ! J'ai cherché mais je n'ai
pas trouvé leur nom.
Qu'ils aiment les champignons ou pas, les autres participants sont à retrouver chez Patricia.
Ma' pour son Projet 52 nous a proposé d'illustrer le mot correspondance. J'ai lamentablement séché, et en désespoir de cause décidé de ressortir la correspondance de mon frère quand il était à l'armée en Guadeloupe. Et en ouvrant le placard ... EURÉKA !!! Nous sommes le 11 novembre, il suffit juste que je ressorte la correspondance de Léon, mon arrière-grand-père dont je vous ai parlé hier. Toutes ces cartes ont été envoyées à ma grand-mère, sa fille, alors qu'il était dans la Meuse, Verdun entre autres, et en convalescence au Puy.
( désolée pour la photo, ça n'est pas du grand art ! 😁 )
Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'ai "fait" dans les dahlias.
La dernière strophe d'un poème de Paul Verlaine :
- Ainsi le Dahlia, roi vêtu de splendeur,
Elève sans orgueil sa tête sans odeur,
Irritant au milieu des jasmins agaçants !
Avant de vous quitter quelques mots ... Je ne vous retrouverai pas lundi mais le samedi 18, nous profitons en effet d'une petite semaine d'internat de Guillaume pour faire une escapade à Troyes, où habite mon p'tit frère depuis un an. J'espérais arpenter la ville en long, en large, et en travers ... mais c'est le temps qui décidera !
Bon week-end à toutes et tous !
Armistice
Alors oui je sais le 11 ... c'est demain ! Mais samedi ce sont les défis, alors je devance l'appel ! Le 11 novembre 1918 fut signé à Rethondes dans le train du maréchal Foch, en forêt de Compiègne, l'armistice qui mit un terme à la première guerre mondiale. Cette guerre fit plus d'un million de morts et presque six fois plus de blessés et de mutilés rien que parmi les troupes françaises. Les monuments aux morts, apparus après la guerre de 1870-1871, ont été élevés dans leur grande majorité à la suite de la guerre de 1914-1918, les noms des
"morts pour la France" des conflits postérieurs y étant alors simplement ajoutés. A l'origine la fonction de ces édifices a été de rassembler la population autour du souvenir de ceux qui ne reviendront plus vivre dans la cité.
Je vais vous en montrer quelques-uns, mais juste les statues dont certaines sont très émouvantes.
Cormeilles ( Eure )
Victoire ailée portant une couronne de laurier, Marbreries Générales de Paris.
Pontrieux ( Côtes d'Armor )
Femme avec des fleurs dans son tablier, au-dessus médaillons d'un poilu et d'un marin.
Statue réalisée par Pierre Lenoir, inaugurée le 2 septembre 1923 en présence du président du conseil
Raymond Poincaré, restaurée en 2012.
Saint-Florent Le Vieil ( Maine et Loire )
Femme assise éplorée, des fleurs fanées posées près d'elle.
Statue réalisée par Georges Chesneau, inaugurée le 3 avril 1922.
Juvigné ( Mayenne )
Poilu "on ne passe pas" ( devise de Verdun ) ornée d’une Croix de Guerre en bronze. Statue réalisée par Eugène Piron, inaugurée le 8 octobre 1922. En 2021 elle a été repeinte aux couleurs bleu horizon.
Valognes ( Manche )
Femme portant une coiffe soutenant un soldat ( son fils ? ). Statue réalisée par Ernest-Henri Dubois et inaugurée le 10 juillet 1927 ( édification proposée en 1919 mais réalisée beaucoup plus tard à cause de son coût élevé ). En 2015 le poilu retrouva sa main brandissant un rameau d'olivier, main "perdue" suite aux
combats de 1944. Initialement le piédestal était surmonté d'une victoire ailée.
carte ancienne trouvée sur le net, désolée pour la mauvaise qualité.
Cognac ( Charente )
La France de 1870, encore voilée de deuil, remerciant la France de 1918, victorieuse et libératrice.
Statue réalisée par Albert Bartholomé, inaugurée le 15 avril 1923.
Pour terminer je souhaitais rendre hommage à Léon mon arrière-grand-père. Il était brancardier dans la 13ème section d'infirmiers militaires. Le 29 novembre 1917 il fut gravement blessé au bras dans la forêt de Hesse
( Meuse ), puis il passa près d'un an en convalescence au Puy en Velay. Il ne retourna jamais au front, et il eut la chance de rentrer chez lui ...
Peut-être que beaucoup d'entre-vous n'auront pas été intéressés mais c'est encore un petit patrimoine qui me tient à cœur, et une période de notre histoire que j'aime particulièrement..
A demain pour les défis du samedi.
Excellent vendredi à vous !
Retournons ...
... en Bretagne, mais cette fois-ci dans le Morbihan sur la commune de Pénestin, et plus précisément à la pointe du Bile. Les premières mentions de la présence de la mytiliculture à Pénestin apparaissent dans les registres de délibérations de la commune en 1879, mais peut être y avait-il déjà des pieux mytilicoles installés. C’est un capitaine de goélette, M. Blanche, qui aurait eu l’idée de planter des bouchots en Vilaine. En 1863 les premiers parcs à huîtres font leur apparition au Lomer, et vers 1900 la mytiliculture se développe. Des parcs vont progressivement s’installer et la baie du Bile est concédée en partie dans l’entre-deux-guerres pour la mytiliculture et la culture des huîtres plates, puis portugaises. En 1960 de nouveaux parcs vont être concédés à l’extérieur du fleuve, de la pointe du Halguen à la pointe du Bile. La confrérie des Bouchoteurs de Penestin a été créée en 2009, et les moules de bouchot de Pénestin sont inscrites au Patrimoine Culturel Immatériel de France depuis 2020. ( source Penestin.fr )
Comme chaque deuxième jeudi du mois nous retrouvons Annie et son RV Reflets en hommage à Marc de Metz. J'ai choisi des reflets sur l'eau, tous les trois photographiés en Bretagne, mais très différents : Saint-Nicolas des Eaux ( Morbihan ), Paimpol ( Côtes d'Armor ), et château de Tonquédec ( Côtes d'Armor ) ...
A demain pour tout autre chose.
Belle journée à toutes et tous !
Partons ...
... aujourd'hui à la découverte d'un joli village de l'Aveyron, Montrozier. Peuplé d'un peu plus de 1700 habitants il se situe au nord est de Rodez, et était une propriété des Comtes de Rodez. Le vieux village domine la vallée de l'Aveyron, séparant le Causse Comtal au Nord, du massif des Palanges au Sud.
Pas de choses exceptionnelles à voir, mais un très joli village à découvrir.
Le pont
Ce pont sur l'Aveyron est une des merveilles du village. Tout en pierres de taille il fut édifié au XVème siècle avec cinq arches. Comme les anciens ponts il n'est pas plat mais monte jusqu'au centre où se situe une croix chrétienne, puis redescend. Il date de l'époque où les Comtes de Rodez venaient résider au château. Il laisse passer le trafic automobile six siècles plus tard. ( source monnuage )
Le château
Le château actuel, initialement construit au XIIIème siècle, est attribuable principalement à la seconde moitié du XVème siècle. C'est une construction défensive avec des mâchicoulis. Il était la résidence préférée des comtes de Rodez au XIIIème siècle. Il fut un haut lieu de rencontres culturelles au temps du comte Henri II protecteur des troubadours. La bâtisse passa rapidement par mariage aux mains des Armagnac, puis des d'Alboy, des Colroy, et à la fin du XIXème siècle à Louis Denayrouse, le co-inventeur du scaphandre ! Au fil
du temps le château a subi plusieurs modifications, il est inscrit depuis 1976 sur la liste des Monuments historiques. ( source FLANERBouger )
Au fil des rues ...
A demain pour ... je ne sais pas encore !
Excellent mercredi à vous !