Un petit bond ...
... d'une cinquantaine de km, et nous voilà en Isère, à Saint-Siméon de Bressieux, balade que nous avions faite avec Patricia. Ce bourg d'un peu plus de 3000 habitants est situé au cœur de la vallée de Bièvre Valloire, non loin du plateau boisé de Chambaran. Nous n'avons fait qu'une visite sommaire, je vais vous présenter deux des principaux lieux.
Hôtel de Ville
Au début du XXème siècle la construction de la mairie et surtout de l'école publique
au cœur du village a été une longue controverse de 22 années avant que le projet n'aboutisse. Cet imposant et remarquable bâtiment en U dont la façade nord est
longue de 80 m, est doté d'un clocheton et de divers éléments architecturaux. Il a
gardé une grande partie de son aspect d'origine. Outre la mairie, l'école des garçons
et l'école des filles, il a accueilli les pompiers et les Postes et Télégraphes.
( Source texte dépliant )
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Carte ancienne trouvée sur Collection-jfm.fr
Usine Girodon
Cette ancienne usine-pensionnat des soieries Girodon a été édifiée entre 1873 et 1875. Sa construction s'inscrit dans le cadre de l'émigration de la Fabrique lyonnaise amorcée en Isère dès 1825, les patrons lyonnais cherchant un personnel nouveau, et moins exigeant. Le tissage est composé de deux corps de bâtiments reliés par une verrière centrale, une cité-pensionnat bâtie en pisé lui est adjointe en 1875, attenante à l'usine. En 1874 la manufacture emploie 350 employés, essentiellement des femmes de la région. En 1885 ils sont 973 employés dont 800 ouvrières, une diminution s'amorce en 1914, en 1929 ne restent que 160 ouvriers, l'usine fermera en 1934. En 1942 l'ensemble des bâtiments sont achetés par la société " Les fils de Peugeot Frères ", et depuis 1987 ils sont la propriété du groupe Sachs et Huret. L'ensemble du site est inscrit au titre des Monuments Historiques en 1990. C'est un ensemble remarquable de l'architecture du XIXème siècle mêlant le verre, le métal, la brique de terre cuite et la terre crue.
( sources texte Wikipédia, Patrimoine Auvergne Rhône Alpes )
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Ce principe d'usine-pensionnat est assez spécifique à l'industrie de la soie, et en particulier au moulinage. Il s'agissait de fixer une main d'œuvre bien particulière, celle des jeunes filles célibataires. Ces usines disposaient de dortoirs directement installés au-dessus des ateliers. Nées au XVIIIème siècle elles se sont largement répandues au XIXème siècle dans l'Ardèche, l'Isère et la Drôme. La discipline était dure, portant non seulement sur l'ardeur au travail mais également sur le zèle religieux. Les jeunes filles étaient tenues de faire la prière, la plupart des usines avaient une chapelle dans leur
enceinte. Elles avaient recours à des dizaine de pataches ( diligence bon marché ) pour
se rendre chez elles le dimanche et revenir à l'usine.
( sources texte Patrimoine Auvergne Rhône Alpes et Thermopyles )
Encore une fois je pense en avoir perdu certain(e)s en route !!! 😁
A demain pour une nouvelle collection.
Belle journée à vous !