La Baudissière 2
Comme je vous le disais hier les petites cabanes ostréicoles ont été peu à peu abandonnées. La commune a donc permis, suite à la réussite de l’aménagement du site ostréicole du Château d’Oléron, une réhabilitation de ces cabanes, qui pour certaines sont confiées à des artistes ou créateurs qui y pratiquent leur métier depuis une dizaine d'années, et ouvrent leurs portes au visiteurs. En 2017, ils se sont regroupés dans une association : Art et Cabanes afin de promouvoir ce chenal et leurs activités créatrices. Très colorées, ces cabanes restent le symbole de l’ostréiculture traditionnelle. Dans l’une d’elles, quelques panneaux présentent l’exploitation du sel et de l’huître ainsi que les oiseaux qui nichent sur la côte. Quelques cabanes ont malgré tout gardé une activité ostréicole. ( sources Oléron Mag et Dolus Oléron Tourisme )
Sur cette dernère photo tout le monde aura je pense reconnu une éclade, ou églade ...! C'est une spécialité de moules typique de Charente-Maritime. À l’origine de la recette les moules étaient disposées à même la terre au cœur des marais et on ajoutait dessus les aiguilles de pin auxquelles on mettait le feu. C’est de là que provient l’autre nom local "la terrée". Les moules sont tout d’abord rangés méthodiquement debout sur la pointe et sur la tranche, en rond, sur une planche de bois. Elles sont ensuite recouvertes d’aiguilles de pin et le feu est allumé avec un carton qui enflamme les aiguilles. Elles cuisent à l’étouffée, à la chaleur des braises de pin, et quand elles sont consumées, il suffit de souffler sur les cendres ... et de déguster !
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Pour Anika et sa Photo Préférée j'ai choisi aujourd'hui un petit coin de ma campagne normande,
au lever du soleil ...
A demain pour tout autre chose.
Belle journée à vous !
Pérouges 7 ...
J'ai essayé de rattraper mon retard chez vous en me levant très tôt ce matin mais je n'y suis pas arrivée.
D'une le mal de tête ne m'a pas complètement quittée, de deux un fait exprès un très grand nombre de
newsletters sont arrivées hier, et de trois beaucoup de temps perdu avec le captcha d'Eklablog, il faut parfois cocher 5 ou 6 séries d'images avant de pouvoir publier un commentaire. Donc je ferai comme je pourrai,
je commenterai mais avec du retard ...
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Et bien voilà, nous arrivons au terme de cette balade pérougienne. Pour ce dernier billet ce sera un petit vrac avec quelques explications ... ou pas ! Pour commencer je vais vous parler de certaines maisons, car toutes ne sont pas à pans de bois.
Ces maisons de Pérouges sont typiques et renseignent sur les matériaux de construction présents à l’époque. En effet les Dombes, constitués majoritairement d’étangs, ne présentaient pas de pierres disponibles pour la construction des bâtiments. Ces maisons ont donc été construites avec de la terre et des galets provenant des dépôts glaciaires anciens, qu’on intercalait parfois de briques. Ces formations se nomment “arrêtes de poisson”, en référence à l’intercalement des galets par rapport aux briques. ( source Guichet du Savoir )
Dans le mur de la barbacane une archère canonnière. C'est une ouverture de tir mixte : une fente permet de tirer à l’arc ou à l’arbalète (les armes à cordes) tandis qu’un orifice autorise l’emploi d’armes à feu.
Ce dont je vous ai parlé il y a quelques jours qu'on appelle volets et qui sont en réalité des contrevents (certaines connaissaient ce mot), où les marchands étalaient leurs produits ...
Une date et une croix sur une maison ...
Le toit de la terrasse de l'Hostellerie, et ses maïs pendus ...
Un personnage grimaçant sur le mur entre l'Hostellerie et la maison Tacani ...
Un troisième puits, sans histoire particulière ...
Un petit coin sympathique, avec de jolis bégonias retombants ...
Une façade de restaurant sur la place du Tilleul ...
Et ... la célèbre galette de Pérouges !
Marie-Louise Thibaut et son mari reprennent l’Hostellerie du Vieux Pérouges en 1912. Marie-Louise reprend alors une ancienne recette locale et l’adapte, et crée ainsi la galette au sucre de Pérouges. Cette préparation était à l’origine préparée exclusivement lors des vendredis maigres. Elle est fabriquée à base de pâte levée parfumée au citron, sur laquelle on dispose une préparation à base de beurre et de sucre.
( photo du net, la nôtre a été engloutie trop vite ! 😉 )
Et pour terminer une photo du net pour voir le village " d'en haut " ...
Et puis une photo de l'Hostellerie du début du XXème siècle trouvée elle aussi sur le net ...
Et toujours l'Hostellerie peinte par Maurice Utrillo ...
Il me reste à vous dire que Pérouges est un lieu cher au cinéma puisqu'il a utilisé ce village médiéval pour des films de cape et d’épée, notamment Les Trois Mousquetaires, dont quatre épisodes ont été tournés ici. Mais le bandit d’honneur Mandrin a également vu son histoire contée en ces lieux par Henri Fescourts, et " Angélique, Marquise des Anges " a été réalisée ici par Bernard Borderie.
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Ah ... une dernière chose ! L'arrivée du chemin de fer et la révolution industrielle du XIXéme siècle causeront au fil des années le déclin de la cité. Au début du XXème siècle celle-ci est en partie abandonnée et menacée d'être démolie. En 1911 le Comité de Défense et de Conservation du Vieux Pérouges est fondé sous l'égide de Édouard Herriot. La cité est alors sauvée puis classée aux Monuments Historiques, sa restauration se poursuit encore aujourd'hui. ( source dépliant de l'office de tourisme )
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Vous imaginez qu'on aurait pu ne jamais découvrir tout ça ...? Si d'aventures vos pas ( ou tout autre moyen de locomotion ! 😉 ) devaient vous mener à Pérouges un conseil ... évitez juillet-août ! Certes c'est très fleuri, mais il y a un monde fou ! Je pense que l'idéal c'est mai/début juin, ou septembre/début octobre. D'autre-part les ruelles étant pavées ... pensez à bien vous chausser ! Après chacun fait comme il le sent, nous aimons avoir le plan remis par l'office de tourisme ( payant ici ce qui est très rare, mais seulement 0€20 ), nous le suivons pour ne rien rater, ce qui ne nous empêche pas de dévier de notre trajectoire.
Pérouges l'antique
Pérouges la merveilleuse
Enchassée en tes murs
Comme une pierre précieuse,
En ta simple beauté
A mon regard ravi
Ne saurai t'oublier
Même en fin de ma vie
Pérouges.
Robert Bréban
Merci de m'avoir suivie, et à demain pour tout autre chose.
Belle journée à toutes et tous !
Les défis du samedi
Coucou maman ! Je suis dans les bouchons, j'aurai un peu de retard, tu me gardes quelques croquettes ...? Bon en attendant ... je me repose ! ( les bouchons sont une des occupations de Guillaume )
Dans les bouchons ou partout ailleurs retrouvez les participants à cette photo hebdomadaire
chez notre amie Patricia.
Chez Ma' pour son Projet 52 il faut illustrer aujourd'hui spécialité locale. Comme je suis gourmande j'ai choisi la teurgoule, spécialité quasi locale puisqu'originaire d'Honfleur. Mais késako me direz-vous ...? C'est du riz au lait sucré à la cannelle cuit très longtemps au four (environ 5 h) dans une terrine en grès. L'origine de son nom ...? Il vient du patois normand "se tordre la goule" (la bouche), et a trois origines possibles : parce que les gens, affamés, se dépêchaient de la manger alors qu’elle était encore très chaude, ou bien c'est le goût de la cannelle, épice inconnue, qui "tord la goule" du Normand, ou bien encore c'est le riz qui à la base n'était pas assez cuit. Elle se mange traditionnellement avec une brioche, la fallue.
( plus de renseignements sur ce site )
Teurgoule faite par ma maman, c'est une spécialiste ! 😉
Pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi, j'ai choisi des roses. La première chez ma maman, mais je ne connais pas son nom, la deuxième est une Brocéliande, et la troisième, aussi bizarre que ça paraisse est une Pierre de Ronsard, je pense que c'est la luminosité qui lui donne cette couleur ...
Et enfin Céline ( qui participe toujours avec de très jolies aquarelles à mes Collections de ... ) avait choisi comme thème pour son défi Avec vos 10 doigts le chocolat. On oublie ceux de Pâques, je n'avais en magasin que des chocolats de Noël photographiés à Bruges ...
Je vous retrouve lundi pour ... mystère !!!
Excellent week-end à touteset tous !
Comme hier ...
... partons à la découverte d'un petit village de 320 âmes, mais dans la Manche cette fois, Le Vast. Vast est un terme dialectal caractéristique du normand septentrional, issu du gallo-roman wastu " terre dévastée, inculte ", mais pas nécessairement déserte. Il est situé dans la vallée de la Saire, pas très loin de Barfleur. Son relief accidenté, sa rivière, ses cascades, ses bois et ses maisons en font un village pittoresque, c'est pourquoi de nombreux peintres y ont posé leur chevalet.
En 1979 Roman Polanski y a tourné quelques scènes de Tess.
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La Saire, petit fleuve côtier de 31 km qui se jette dans la Manche.
Le château de la Germonière a été construit en 1892 sur le site d'une ancienne filature de coton. Le jardin a été restructuré et le réseau hydraulique existant a fait l'objet d'une mise en scène par la création de perspectives. Le parc, composé de cascades et d'étangs, fait l’objet d’une inscription au titre des Monuments Historiques depuis le 28 mars 2008.
Contrairement au village de la Vienne hier, ici les pierres dont sont faites les maisons sont plus foncées, mais elles ne manquent pas de charme quand leur couleur est rehaussée par celle des fleurs.
En faisant mes recherches pour cet article j'ai découvert qu'il existe une spécialité, la brioche du Vast. Début 1900, la Famille Roupsard donne naissance à la galette au beurre. A partir de 1935, la boulangerie devient La Maison Picquenot " Les Moulins du Vast ", la famille Picquenot décide alors de mettre la fameuse galette au beurre plus en valeur en créant une salle de café pour que les gens puissent la déguster ainsi que des cartes postales dont voici un extrait : « Le Vast sera le but d’une agréable promenade - Bar, Buffet Froid, Sa fameuse galette au beurre ». Dans les années soixante, les nombreux amateurs de la galette lui ont donné son nom définitif : la Brioche du Vast. ( source La Brioche du Vast )
Belle fin de semaine à toutes et tous !