Cap Lévi
Nous restons cette semaine en Normandie mais cette fois dans la Manche, et en bord de mer. Le cap Lévi,
zone de 213 ha sur les falaises et l'estran, est une avancée de terre sur le territoire de la commune de Fermanville, à l'est de Cherbourg. La première mention du lieu est Kapelwic au XIIème siècle, puis Capelevi au XIVème siècle, Cap le Vie vers 1791 et enfin Cap Lévi. L'élément Kapel est une graphie du normand capelle forme dialectale de chapelle. L'élément wic vient de l'ancien scandinave vik qui signifie anse. Les Vikings étaient connus en tant que navigateurs, c'est pourquoi ils utilisaient pour se repérer des points aisément identifiables de la côte qu'ils nommaient dans leur propre langue, le vieux norrois. Capellewic signifie donc
anse de la chapelle, référence probable à une chapelle bien visible érigée en ce lieu qui servait d'amer.
( source texte Wikipédia )
Le phare
Un premier phare est dessiné en 1850, mais il ne sera opérationnel qu'en 1858 en raison d'un conflit entre l'état et le premier entrepreneur. Sa hauteur est limitée à 31 m pour ne pas gêner la vue des guetteurs de la vigie située sur une petite hauteur environ 500 m en arrière. Pendant la Seconde Guerre mondiale le phare est utilisé par la marine allemande comme poste d'observation pour surveiller les pêcheurs. Son feu est démonté en 1941 et envoyé à Paris, à la fin du mois de juin 1944 les allemands en déroute font exploser la tour. Un feu provisoire est mis en place sur les ruines, dans l'attente de la reconstruction. Un nouveau phare est bâti, en 1947, 100 m en arrière de l'ancien, il mesure 28 m de haut. Sa forme est carrée et non cylindrique, à la différence de son voisin de Gatteville tout proche. ( source texte Wikipédia )
( le premier phare, carte postale ancienne trouvée sur Wikipédia )
Stèle commémorative
Un accident a tué cinq marins et pyrotechniciens démineurs le 30 avril 1997, au large du cap Levi. Il a eu lieu sur la gabare la Fidèle lors d'un transport de grenades qu'on se préparait à immerger dans la fosse du cap Lévi. Il s'agissait de la 6ème campagne de destruction de 1400 grenades périmées. Ces pratiques d'immersion de munitions anciennes ont cessé depuis l'an 2000 notamment à la suite de cet accident.
A demain pour la suite.
Bon mercredi à toutes et tous !
Avant ...
... de continuer le long de la côte retournons un peu à l'intérieur des terres mais pas loin puisque nous sommes toujours sur la commune de Saint-Quay Perros.
Allée couverte de Crec'h Quillé
Ce monument est une ancienne sépulture collective datant d’environ 2200 avant JC. Redécouvert en 1961 par un institueur le site fera l’objet entre 1963 et 1966 de fouilles puis d’une restauration. C'est une tombe à "entrée lattérale" qui fait partie des tombes mégalihiques les plus tardives de la région. Pour comparaison Barnenez près de Morlaix remonte à au moins 4500 ans avant JC. La chambre d’inhumation est longue de 15 m et contient une pierre d’1,8 m de haut sur laquelle on peut observer des sculptures représentant la poitrine et le collier de la déesse mère. Le tertre qui recouvrait la sépulture est partiellement conservé, on peut observer les piliers et les panneaux de pierres sèches qui lui servaient de support. Lors des fouilles il a été découvert deux haches polies, des bols, des vases, des lames de silex et trois pendeloques en schiste.
Nous allons maintenant remonter vers la côte et la suivre pendant un moment.
Louannec-Plage
C'est une petite station balnéaire toujours située sur la côte de Granit Rose, mais rien à voir avec Ploumanach. Elle possède tout de même un très agréable littoral, on y trouve quatre plages celle de Pen an Hent Nevez étant la plus appréciée et la plus vaste.
( cliquez sur le panoramique pour le voir en grand )
Île Tomé
Cette île de 35 hectares, située au large de Perros-Guirec, adopte une forme toute en longueur. Possession de l’abbaye de Bégard depuis le XIIème siècle, elle se nommait anciennement Tavéac. Aux XVème et XVIème siècles elle servait de base aux pirates, souvent anglais, qui y préparaient leurs attaques. A la fin du XVIIème siècle Jacques Thomé de Keridec, conseiller du roi à la chancellerie de Bretagne à Lannion, afferme l’île, il lui laissera son nom. Ses derniers habitants quittèrent l’île durant l’Entre-Deux-Guerres, ils exploitaient une petite ferme aujourd’hui en ruines. Elle est devenue la propriété du Conservatoire du Littoral en 1997 et depuis elle est protégée et on ne peut plus y accoster.( source Patrimoine du Trégor et du Goëlo )
Voici la dernière habitante de l'île, photo d'une photo sur un panneau ...
Entre Louannec et Trélévern ...
Trélévern-Plage
Autre petite station balnéaire où il existe également plusieurs plages peut-être un peu plus "sauvages". Ici on se baigne bien sûr, mais on pratique également la pêche à pied.
Nous l'avons découvert en nous baladant à Trélévern mais il est situé à Louannec.
Phare de Nantouar
Construit entre 1859 et 1860 il se situe donc à Louannec, sur la rade de Perros-Guirec. Le premier allumage eut lieu le 1er août 1860, en 1884 une tourelle cylindrique fut construite en pignon pour recevoir le feu, il fut électrifié en 1937. Éteint en 1976, il faisait partie des feux d’alignements Kerjean, Kerprigent, du Colombier. À ses côtés, les locaux d’habitation du gardien, Jean Quéré fut le dernier en poste. Les travaux de restauration beaucoup trop chers conduisirent le monument à la vente. En 1994 un architecte de Rennes en fait l’acquisition et s’engage à financer des travaux d’enrochement pour lutter contre l’érosion de la falaise, aujourd’hui terminés. ( sources Ouest-France et Phares & Feux des côtes de France )
A demain pour tout autre chose.
Belle journée à toutes et tous !
Ploumanac'h ...
... c'est là où la côte de granit rose est la plus belle. Il faut savoir qu'elle s'étend sur plus de 10 kilomètres de littoral, formant un arc partant de l'est de Ploumanac'h jusqu'à l'île Milliau à Trébeurden. En breton elle porte le nom de Aod ar vein ruz, littéralement côte des pierres rouges. Elle est ici parsemée d’amas chaotiques de blocs de granite aux formes et couleurs particulières. On ne trouve à travers le monde que trois formations géologiques comme celle-ci, les deux autres sont en Corse et en Chine. Non loin du bourg de La Clarté quelques carrières de granite rose sont encore en exploitation. On peut y voir le rose original du granite avant qu'il ne soit patiné par le temps. Le granite est constitué d’un savant mélange de mica, de feldspath et de quartz, la palette de couleurs va du rouge au marron en passant par un rose éclatant.
Anse de Pors Kamor
Cette anse (aussi appelée cale de Ploumanac'h ou Portz-ar-Mor) est le seul lieu toujours à flot de Ploumanac'h, son port intérieur n'étant accessible qu'à marée haute. Elle abrite la cale et le bâtiment du bateau de sauvetage de la SNSM depuis le 22 décembre 1912. Le bâtiment actuel date de 1948, l'ancien abri de sauvetage ayant été détruit pendant la Seconde Guerre mondiale. La cale de Ploumanac'h est réputée pour être un point de départ pour la plongée sous-marine (on voit d'ailleurs un plongeur sur ma deuxième photo). Situé près d'une pointe le site reste très dangereux en raison de forts courants marins.
Officiellement phare de Mean Ruz c'est un bâtiment construit en granite rose qui indique l'entrée de la passe menant au port de Ploumanac'h. Le premier phare date de 1860, détruit par les troupes allemandes le 4 août 1944 il a été remplacé par le phare actuel en 1946. Il tire son nom usuel du village voisin de Ploumanac'h signifiant en français la mare du moine. Le nom officiel phare de Mean Ruz est issu de l'expression bretonne Maen Ruz, signifiant pierre rouge.
( l'ancien phare, carte ancienne trouvée sur " Ar-Jentilez " )
" Park an Men Ruz "
Le champ de la pointe rouge en breton. Bâtie en granit rose et dur en 1892 à deux pas du phare de Ploumanac'h, elle compte 130 ans de tempêtes. Elle est située un peu avant le phare, et on dit qu'elle est plus avancée vers la mer que le sentier des douaniers ! C'est Paul Regnard ( qui faisait partie de l'intelligentsia qui fréquentait la côte de granit à la fin du XIXème et au début du XXème siècle ) qui l'a fait construire, elle appartient aujourd'hui à ses descendants.
Sur ce sentier des douaniers on retrouve les trois mêmes ingrédients dont on ne se lasse pas, la mer bleue, les rochers de granite rose, et la lande de bruyères et d'ajoncs ...
Ici sur la même photo le phare de Mean Ruz et la maison Park An Men Ruz ...
Pour Anika qui reprend sa Photo Préférée on reste sur cette côte avec cette photo ...
La suite lundi, demain ce sera tout autre chose.
Belle journée à toutes et tous !
Lézardrieux
Cette commune se situe au nord des Côtes-d'Armor dans la presqu'île sauvage du Trégor. Elle est nichée au bord l'estuaire du Trieux, sur la rive gauche, et à quelques kilomètres seulement du lieu où il se jette dans la Manche. Rien à voir avec un lézard, Lézardrieux vient de l'ancien breton lez ar Dréo ou Drew qui signifie « près du Trieux » ou de les signifiant « château » ou « cour », ar signifiant « près de » et du nom de la rivière. Nous n'y avons passé que très peu de temps, je ne ferai donc qu'un seul billet sur cette commune.
L'église Saint-Jean Baptiste
Elle est dotée d'un clocher très particulier typique des églises du Trégor. Elle date de 1580 mais a été agrandie entre 1749 et 1758. On suppose qu’elle occupe l’emplacement d’un prieuré qui dépendait de l’abbaye de Saint-Jacut (ou Saint-Jagu). Il peut s'agir également de l'ancienne chapelle castrale signalée dès le XVème siècle possédant déjà des fonts baptismaux et un cimetière. ( source Mairie de Lézardrieux )
Le phare de Bodic
Il domine la rive gauche du Trieux, sa lanterne se trouve perchée à 48,90 mètres au-dessus de la mer. L'édifice actuel est un projet présenté par l'architecte et les ingénieurs Condemine et Grattesat, et approuvé par décret en 1947. Il remplace un phare allumé en 1867 et détruit par les troupes d'occupation en 1944. La tour cylindrique est constituée de pierres lisses, elle est accolée à un mur de façade trapézoïdal.
La lanterne
Cette ancienne lanterne du phare des Triagoz ( situé au nord de la baie de Lannion ) se trouve dans le parc des Phares & Balises de la commune. Elle avait été montée sur ce phare en 1925 et a été déposée en 1981 après l'électrification de celui-ci. Son mécanisme est toujours en état de marche.
Le moulin à marée
A Traou Bihan le moulin Milin Vor ( moulin mer ) dont il ne reste que des ruines. Pendant l'Ancien Régime il exxistait sur la commune quatre moulins à eau qui rivalisaient avec quatre moulins à vent.
Une maison ( crêperie ) sur la petite route qui mène au moulin à marée ...
Et deux vues sur l'estuaire du Trieux ...
A demain pour ... je ne sais pas encore !
Bon mercredi à vous !
Goury
Goury est le port d'Auderville, commune du cap de la Hague dans le nord de la Manche. Situé " au bout du monde ", c'est un très bel endroit connu pour le Raz Blanchard, l’un des plus forts courants maritimes d'Europe. Il est particulièrement redouté des marins pour la violence de ses tempêtes par forte marée, et
la force exponentielle des courants (allant jusqu’à 12 nœuds !).
De nombreux naufrages ayant lieu au Raz Blanchard, la décision fut prise en 1868 d'installer à Goury une station de sauvetage en mer. En 1870 un canot de sauvetage lui fut affectée, la première sortie eut lieu l'année suivante. Il fallut attendre 1878 pour que le canot dispose d'un abri. Le bâtiment octogonal qui abrite aujourd'hui le canot d'intervention est doté d'une plaque tournante permettant au canot, par une simple rotation, d'utiliser l'un ou l'autre des deux rails de descente à la mer. L'un donne accès à l'eau à marée basse et l'autre à marée haute. Le canot peut intervenir ainsi vingt-quatre heures sur vingt-quatre.
Le phare a été conçu au XIXème siècle par l’architecte Charles-Félix Morice de La Rue, les travaux de la construction ont pris trois ans. Il a été mis en service en 1837 pour signaler le Raz Blanchard. Il est situé à 800 m au large du Cap de la Hague, et il salue le phare de Gatteville dans le Val de Saire.
Les paysages avec les murets de pierres du pays et les champs font un peu penser à l'Irlande ...
Une balade qui aura été très rapide car il s'est mis à pleuvoir et bien sûr ... mon parapluie était resté dans la voiture ! 😉 La photo du phare n'est pas très nette car comme je l'ai écrit plus haut il est situé à 800 m au large et j'ai dû beaucoup zoomer.
A demain pour les défis du samedi.
Belle fin de semaine à vous !
Quillebeuf sur Seine
Ce village de l'Eure est situé dans le dernier méandre de la Seine, à l’embouchure de l’estuaire et à proximité des ponts de Normandie et de Tancarville, c'est un ancien port. Un bac, le dernier avant l'estuaire, le relie à Port-Jérôme, sur l'autre rive. Il a un riche passé historique ... mais son patrimoine mériterait assurément d'être mis un peu plus en valeur. J'y ai fait peu de photos, principalement quelques maisons anciennes ...
Maison du XVIème siècle
Maison du XVIIème siècle
Maison du Cordier, le motif de corde qui la décore indiquerait la maison du passeur ou d'un cordier
Maison du Paradis datant du XVIème siècle, on peut y voir l'ancre sculptée que je vous ai montrée vendredi dernier, ainsi qu'un texte écrit sur la sablière.
Une jolie chaumière à la sortie du village
Le phare ( clin d'œil à Erika et Sylvie ), n’est pas niché sur une falaise mais construit en rive gauche de la Seine, sur le quai de Quillebeuf. Les marins du village avaient le monopole du pilotage des navires de mer remontant la Seine jusqu'à Rouen. Ce phare, mis en service en 1862, indique une courbure de la Seine et fut construit pour remplacer le premier phare mis en service en 1817, il fut remanié en 1905. C'est une tourelle de 10 mètres de haut, terminée par une lanterne verte à feux scintillant. Le feu est automatisé depuis 1908.
Et enfin ma photo pour Dom et A vos marques prêt, photographiez, avec un thème au choix. J'ai choisi celle-ci toute simple faite dans le hameau de Rostudel montré également la semaine dernière ...
Belle journée à toutes et tous !
Les défis du samedi
Recette pour intéresser un chat :
- un mimosa
- du soleil
- un peu de vent
- un mur
Le vent remue les feuilles du mimosa, le soleil projette l'ombre sur le mur, et l'ombre reproduit les mouvements du mimosa ... et voila un chat, en l'occurrence une Gavotte, très intéressé ! 😁
Qu'un rien les intéresse ... ou pas, retrouvez les autres participants à cette photo du samedi chez Patricia.
Chez Ma' pour son Projet 52 l'expression à illustrer est Vers le haut. Lors de notre visite du phare de Fatouville-Grestain près de Honfleur, mon regard, et mon APN, ont été attirés par la coupole tout en haut ...
Bien que Jean-Pierre soit en vacances je continue à égayer les samedis de l'été avec des fleurs. J'ai cette fois choisi des hémérocalles de trois couleurs différentes, appelées également lys d'un jour, ou lys perpétuel ...
Je vous retrouve lundi pour nos Collections de ...
Excellent week-end à toutes et tous !
Méli Mélo
Voici les dernières photos du Château d'Oléron, et on reste à la citadelle avec les trois premières.
Les piles creuses du pont dormant menant à la porte Royale, j'ai aimé cette perspective.
A l'intérieur de la citadelle les " OGM " ( objets gentiment modifiés ) de Alain Nouraud, le cavalier à l'étendard, et la patrouille, j'ai loupé Vauban ! Le sculpteur réutilise et transforme de vieilles poêles, des clefs, des fers ostréicoles, des outils et morceaux d’engins agricoles, industriels, des troncs d’arbres de bois flotté et leur donne une âme.
L'église Notre-Dame de l'Assomption a été édifiée au XVIIème siècle afin de remplacer plusieurs édifices détruits au moment des travaux d'agrandissement de la citadelle, elle se caractérise par ses amples proportions. Le clocher-porche néo-roman qui surplombe les maisons du centre-ville est un ajout du XIXème.
Le phare du Château d'Oléron a été construit en 1862, c'est un feu d'alignement fonctionnant conjointement avec le feu de port situé sur la citadelle. C'est un phare en maçonnerie de pierres lisses de forme cylindrique entièrement blanc et comportant un sommet rouge. Il est automatisé et ne se visite pas.
On termine par une dernière photo des cabanes colorées, celles-ci sont anciennes et patinées par le temps ...
Et un regard sur l'océan et le pont qui relie l'île au continent.
Voila, nous en avons terminé pour cette visite du Château d'Oléron !
A demain pour une autre découverte.
Belle journée à vous !
Cap au nord-ouest ...
... nous revoici dans la Manche près de Barfleur, à Gatteville le Phare très exactement, phare que je vous ai montré il y a quelques semaines dans ce billet. Aujourd'hui c'est le village que nous allons découvrir, il compte à peine 500 âmes, il est très " aéré ", les maisons ne sont pas les unes contre les autres, et on y trouve une grande place. Sur celle-ci ...
La chapelle des marins
Appelée aussi Notre-Dame de Bon Secours, elle a été construite au XIéme siècle, époque dont il subsiste des traces de peintures murales. Elle évita le vandalisme révolutionnaire de 1789 grâce à la protection des marins du village. Le conseil municipal envisagea en 1886 de la démolir au profit de la construction d'une nouvelle école, mais retira son projet face à l'opposition des habitants, hélas elle subit un incendie l'année suivante ...
De jolies maisons aux toits de schiste de l'autre côté de la place ...
Et sur un troisième côté de cette même place ...
L'église Saint-Pierre
L'église actuelle fut accolée à l'ancienne du XIIème siècle, et la nef fut construite en 1742. Le clocher roman jugé trop bas ( classé aux monuments historiques ), on en construisit un second au XVIIIème siècle, il consiste en une tour de granit coiffée d'une sorte de guérite à toit pointu. La nef fut rebâtie presque entièrement en 1874, on ne garda que le porche du XVIIIème. En 1882 on restaura le choeur et elle fut partiellement détruite durant la seconde guerre mondiale ...
J'ai été surprise de trouver, de chaque côté de l'église, un échalier, comme dans les enclos paroissiaux du Finistère. Pour rappel un échalier pouvait empêcher la divagation des animaux, mais surtout obligeait à une gesticulation contraignante, rappelant aux fidèles qu’on ne pouvait s’approcher du divin sans difficultés, qu’il fallait mériter son salut ...
Sur les toits des maisons des abouts de faîtage, et épis de faîtage, marque de fabrique des potiers, autrefois de Sauxemesnil, et aujourd'hui d'une poterie de Barfleur, rue du Vaast ...
Et enfin le sémaphore, juste à côté du nouveau phare, et qui date du XVIIIéme ...
Pardon d'avoir été longue mais je ne voyais pas l'intérêt de faire un second billet sur ce sujet. Promis demain je ferai beaucoup plus court !
Bon mercredi à toutes et tous !
Et si on partait ...
... au bord de la mer, histoire de se rafraîchir un peu ...? Ce matin je vous emmène dans la Manche, au phare de Gatteville, situé sur la commune de Barfleur. Cet ouvrage grandiose, construit entre 1829 et 1834 pour guider les navigateurs dans le dangereux passage du raz de Barfleur, est composé de 11.000 pierres de taille en granit. Il mesure 75 m de haut, son faisceau porte à 56 km, et c'est le 2 ème phare de France et d'Europe. Son originalité c'est qu'il compte 365 marches, 52 fenêtres et 12 étages, autant de jours, de semaines, et de mois, que dans une année ! N'est-il pas beau sur fond de ciel bleu ...?
Et quelques photos prises autour, entre autres le petit port de Roubary qui compte 42 mouillages ...
Et comme on est jeudi c'est A vos marques, prêt, photographiez chez Dom, et aujourd'hui le thème est " grand angle ", une photo prise dans la baie de Kotor, au Monténégro ... et au moment de l'apéro !
Petit retour en arrière
Mes pavots montrés hier sont des pavots " somniferum ", merci à la Fourmi de m'avoir donné leur nom.
Belle journée à vous !