Angers 7
Terminons la visite de ce côté d'Angers par un petit "vrac".
Le théâtre
Un théâtre est présent à Angers dès l'époque gallo-romaine. Un théâtre municipal y fut construit en 1794 dans les anciennes Grandes Écoles de la place du Ralliement qui ouvrit en septembre 1795. Au XIXème siècle Angers vécut une importante activité musicale, et plusieurs formations s'y développèrent. Dans la nuit du 4 au 5 décembre 1865 un incendie détruisit le bâtiment. La municipalité décida de sa reconstruction, qui débuta en 1867, son inauguration eut lieu en 1871. Il est construit en tuffeau et pierre de taille, et c'est un théâtre à l'italienne qui contient 723 fauteuils. ( source Wikipédia )
La tour Saint-Aubin
C'était le clocher de la plus ancienne abbaye d'Anjou, fondée au VIème siècle et détruite en partie à la Révolution. Cette abbaye trouve son origine dans une basilique funéraire élevée pour abriter le tombeau de l'évêque Aubin. Ce clocher de 54 m de hauteur a été élevé au XIIème siècle à côté de l'abbaye. Il servait aussi de tour de guet et disposait de ses propres défenses avec ses meurtrières et son puits. Lui n'a pas été démoli à la Révolution pour pouvoir servir de poste d'observation. Au cours du XIXème siècle elle devint par la suite une tour à plomb pour la fabrication des plombs de chasse. Elle accueille aujourd'hui des expositions.
( L'abbatiale a été détruite en 1811 pour créer une place, et le cloître a été intégré au nouvel Hôtel de Préfecture du Maine et Loire ) ( source texte LOCATIPIC )
Place Sainte-Croix
Elle est située dans le centre d'Angers derrière la cathédrale Saint-Maurice, et abrite la Maison d'Adam vue dans mon deuxième billet. Lors de travaux on a découvert les vestiges d'une voie romaine ainsi que ceux d'une église qui a donné son nom à la place, Sainte-Croix. Cette modeste église fut démolie en 1791. Ces découvertes même sommaires ont permis de restituer en quasi-totalité l’espace médiéval de cette place qui se réduisait à l’origine à un simple carrefour.
Statue
Au milieu de cette place la statue de Charles-Émile Freppel évêque d'Angers à partir de 1870. Cette statue, don du diocèse, fut érigée en novembre 1923, elle fut fondue en 1942 sous le régime du Vichy et celle que l'on voit aujourd'hui est une statue en pierre de 1949.
Enseigne d'une ancienne herboristerie, mosaïque d'Isidore Odorico comme l'Hôtel Continental hier.
La Jeune femme assise sculpture de Antoniucci Voltigiano dit Volti, sculpteur italien souvent comparé à Maillol.
Maison à l'Arlequin
Cet arlequin de bois monte la garde au-dessus de la porte d'entrée d'un magasin de vêtements de la rue de Romain. C'est l'ancien propriètaire, peintre-décorateur, qui en avait fait l'enseigne de sa droguerie. Coiffé
d'un bicorne et masqué d'un loup noir, il porte l'habit traditionnel à losanges multicolores. Ceux-ci se marient parfaitement avec les motifs géométriques de la toiture d'ardoise. Clin d'oeil à la commedia dell'arte, se personnage vit à quelques pas de l'entrée des artistes du théâtre municipal d'Angers.
( source texte Petit Patrimoine )
Pour ce qui suit je n'ai trouvé aucun renseignement.
Comme toujours, cartes anciennes trouvées sur le net.
A demain pour tout autre chose.
Excellent jeudi à vous !
Angers 4
Partons à la découverte d'autre maisons mais en pierre cette fois.
Maison du Croissant ou de la Tour
Cette maison construite dans la seconde moitié du XVème siècle aurait appartenu au greffier d'un célèbre
ordre de chevalerie, l'ordre du Croissant, créé en 1448 par René d'Anjou. Sa tour d'escalier en tuffeau, d'origine et bien en évidence à l'angle de deux rues, lui donne son appellation, encore en vigueur au
XVIIIème siècle. La façade adjacente à deux étages possède un rez de chaussée également en tuffeau.
Les étages sont à pans de bois, initialement le hourdis était en torchis, mais une restauration en 1962 l'a remplacé pour un hourdis décoratif de briques.
Logis Pincé
C'est un bâtiment de style Renaissance édifié entre 1528 et 1535 à la demande de Jean de Pincé, alors
maire d'Angers. En 1861 le peintre Guillaume Bodinier l'achète pour l'offrir à la ville d'Angers afin d'y créer un musée. En 1889 le musée est ouvert au public, il est consacré aux antiquités grecques, romaines, étrusques et égyptiennes, ainsi qu'à l'art chinois et japonais. Fermé depuis 2005 pour des
raisons de sécurité et d'accessibilité, il a rouvert au public le 15 février 2020.
Dans la cour on a remonté la façade de la maison du Roi David ( du nom de son propriétaire le marchand René Davy, dont on ne connaît pas le négoce ) et qui date de 1557. Elle est particulièrement remarquable par son décor d’entrelacs et de volutes. Elle abrita l’un des principaux cafés de la ville au XVIIIème siècle, puis au siècle suivant un commerce de textile, ensuite de confection pour redevenir un café à partir de 1884. Après la correction des alignements de la rue en 1903 la façade n’a pu être replacée en arrière de sa position primitive. Mais son intérêt architectural la préserve et le cafetier la cède pour 1 500 francs à la Ville qui la fait remonter dans la cour de la maison Pincé. ( source Ouest-France )
Carte ancienne trouvée sur le net
Maison canoniale Sainte-Croix
Construite en tuffeau et en schiste c'est une demeure romane attestée dès 1415 mais dont certaines parties remontent au XIIème siècle, c'est l'une des plus anciennes demeures en pierre d'Angers. Une peinture datée de 1925 figurant saint François ( passablement altérée ) décore le fronton du portail au n° 7. Elle est depuis 1967 le foyer Saint-François, dépendant du lycée privé du Sacré-Cœur.
Maison canoniale Saint-Maurille
Appelée également "Maison de Cunaud" à cause de maisons voisines proches de la maison prieurale de Cunaud, et le fait que la rue s'appelait vicus cunaldus, cet édifice était un lieu d'accueil pour les religieux et d'études. Appuyée à l'enceinte urbaine du IIIème siècle elle est un témoignage de l’époque médiévale de
la ville, elle est attestée dès 1415. Elle possède l'un des plus grands terrains de la vieille cité d'Angers et
dispose d'un côté cour et d'un côté jardin.
( désolée pour la photo, très peu de recul )
Rue Saint-Aignan
Juste une photo de la jolie rue Saint-Aignan, celle où se situe la maison du Croissant.
A demain pour les défis du samedi.
Belle fin de semaine à vous !
Angers 3
Mais avant toute chose une petite info : je repousse les Collections de ... au lundi 3 avril, vous avez donc jusqu'au jeudi 30 mars pour m'envoyer vos photos de jardins, parc et autres. D'une avec les problèmes de canalblog j'ai reçu peu de photos, et de deux je dois installer ce week-end mon nouvel ordinateur et j'ai peur de ne pas être opérationnelle.
Poursuivons notre balade dans la ville à la découvertes d'autres maisons.
Maison Desprez
Ou maison d'Adam et Ève, qui serait une appellation récente, située au 21 rue Saint-Laud. Cette maison a été construite entre 1510 et 1520 et a appartenu à la famille Desprez jusqu'au milieu du XVIème siècle. Elle a ensuite connu plusieurs propriétaires, un marchand drapier, un chanoine de la cathédrale, un maître chirurgien, un tailleur ... Plusieurs remaniements ont été effectués à la fin du XVIIIème siècle, et la façade fut restaurée en 1995. Elle possède également des personnages sculptés dont les traces de polychromie ont été remises en valeur, même si ça ne se voit pas sur mes photos.
Maison Mequin
Elle est située tout près de la Maison Desprez, rue Saint-Laud. Peu de renseignement sur celle-ci, elle a été construite au XVIème siècle et a été remaniée au XVIIIème.
Maison Gaillard
Située rue Saint-Laud près des deux précédentes elle date aussi du XVIème siècle et a également été
remaniée au XVIIIème.
Maison de la Cloche
Cette maison à deux unités d'habitation a été construite dans le 3ème quart du XVIème siècle, unifiée sur rue par une façade à mur-pignon. Elle est dénommée la Cloche dans un acte de vente de 1789. Le décor sculpté des potelets a été en partie bûché soit pour la pose de balcons, soit pour une devanture de boutique, à une époque indéterminée. Une restauration s'est opèrée dans les années 1970, puis dans les années 1990
suite à un incendie.
Maison du chapelain de Landemore
Nous sommes devant la plus ancienne maison d'Angers puisque construite au cours de l’automne/hiver 1399-1400. Elle se situe rue Saint-Aignan derrière le château, et son appellation est attestée au XVIIIème siècle. Très peu de fioritures sur cette maison, le gros-œuvre est entièrement en pan-de-bois sur un rez-de-chaussée en moellon de schiste. Un réaménagement des combles a été effectué au XVIIIème siècle, avec le réemploi de bois de "déchires" de bateaux qui descendaient la Loire, chargés de marchandises et vendus à leur arrivée à destination comme bois de charpente. Une restauration générale de la maison a été effectuée dans les années 1975-1980, des vestiges d’une habitation romaine ont été découverts à cette période dans les caves. Elle est actuellement habitée par un collectionneur passionné par le Moyen-Âge.
La suite de la balade demain.
Belle journée à toutes et tous !
Angers 2
Poursuivons notre visite en marchant le nez en l'air ( enfin juste ce qu'il faut, ne prenons pas de risques ! 😉) afin de découvrir les magnifiques maisons médiévales de la ville, en commençant par la plus célèbre.
Maison d'Adam
Également appelée maison d'Adam et Ève ou de l'Arbre-de-Vie, elle fut construite vers 1491. Située sur un des axes marchands les plus anciens d’Angers, la maison d’Adam est la plus exceptionnelle parmi les quelque quarante maisons à pan-de-bois encore visibles aujourd’hui. Selon les archives c'est un apothicaire, Jean Lefèvre, qui en aurait commandité la construction. Elle changea plusieurs fois de propriétaires, toujours des notables ou des marchands ( de draps de laine, draps de soie ... ). Elle doit son nom aux figures d’ Adam et d’Eve qui encadraient l’Arbre de Vie, sur le poteau d’angle au rez-de-chaussée. En 1789 les révolutionnaires détruisirent les figures d'Adam et d'Ève avec le serpent, ne laissant en place que le pommier.
La façade à pans de bois est constituée d'un panneautage à losanges dont les hourdis étaient, à l'origine, constitués de briques. C'est surtout la richesse de son décor sculpté qui fait la renommée de cette maison. On trouve des sculptures religieuses ou profanes, et de nombreux personnages pittoresques. Sur ma mosaïque : Samson terrassant l'animal, l'ange de l'Annonciation, Marie menacée par le dragon, les amoureux, le joueur
de chalémie, le joueur de cornemuse.
Celui-ci méritait une photo à lui tout seul, et j'espère que personne ne m'en voudra ...? De toutes façons ... il est à la vue de tout le monde ! Il s'agit du père Tricouillard, un plaisantin au pantalon baissé.
Il faut imaginer l’ensemble de ces décors paré de couleurs vives, que d’importants remaniements en 1814
firent disparaître définitivement. Depuis 1990 la maison héberge la Maison des artisans d'Angers. La dernière restauration importante fut réalisée en 1994.
( carte ancienne trouvée sur le net )
( sources La maison des Artisans et Wikipédia )
Maison de l'Oisellerie
Située dans la rue éponyme elle fut édifiée vers 1580 par un riche boucher. La rue de l’Oisellerie se nommait à l’époque la rue de la Poulaillerie, où bouchers et rôtisseurs exerçaient. Située sur un axe médiéval cette maison a toujours eu une vocation commerciale. La bâtisse a connu de nombreuses rénovations, dont l’édifice de son escalier galerie monumental.
Appartenant à une même famille les 5, 7 et 9 rue de l’Oisellerie, qui communiquaient jadis, ont connu des destins différents. Cette maison, le n° 5, fut tour à tour une papeterie, une imprimerie, une rôtisserie mais également un magasin d’oiseaux exotiques au XIXème siècle. Plus récemment un horloger occupait les lieux avant que le bâtiment ne soit acheté par deux jeunes femmes.
En 1921 la façade sur rue est classée Monument Historique. En 1962 le classement de la bâtisse s’accroît à l’ensemble des façades, à la toiture, et à la Cour intérieure. La demeure possède une jolie cave voûtée, elle est aujourd'hui une maison d'hôtes.
( carte ancienne trouvée sur le net )
( sources L'oisellerie et Angers villactu )
Et puis comme nous sommes jeudi c'est notre Photo Préférée pour Anika. Cette semaine elle nous demandait une fleur sauvage bleue ... et moi j'aime quand il y a un thème précis, ça m'oblige à chercher.
J'ai donc choisi cette fleur de véronique petit chêne ...
A demain pour la suite de la visite.
Belle journée à toutes et tous !
Dans la série ...
... des villages qui ne méritent pas un billet à eux tout seuls il y a ceux-ci, en Touraine. Tous les trois situés au nord de Tours ils n'ont pas un patrimoine exceptionnel mais on arrive toujours à trouver quelque chose d'original. Deux des trois maisons que je vais vous montrer sont anciennes mais hélas pas en excellent état, c'est dommage mais ça n'est pas à vous que je vais apprendre qu'hélas tout coûte cher ...
Bueil en Touraine
Petit village de 325 habitants, sa collégiale formée par la réunion de deux églises jumelées, une du XIVème siècle et une du XVème siècle, une très jolie maison pour laquelle je n'ai trouvé aucun renseignement, un petit escalier avec une belle porte, et une fontaine récente ...
Chemillé sur Dême
Un peu plus grand, 720 habitants, et situé le plus au nord du département d'Indre et Loire, le village présente la particularité d'être au confluent des départements du Loir et Cher et de la Sarthe.
Maison dite de l'Averne
Peu de renseignements sur cette demeure qui fut construite dans la première moitié du XVIème siècle comme en témoigne le décor sculpté des lucarnes. Il est mentionné l'existence d'une tour à l'angle occidental, qui fut démolie au milieu du XIXème lors de l'agrandissement de la route. Cette demeure souffrit des aménagements faits au XXème siècle par le percement de baies, et par sa division intérieure en de nombreuses pièces destinées à 3 propriétaires différents qui ne permettent pas de reconstituer le volume d'origine.
Louestault
Anciennement Loistaut, Loestati, ce nom pourrait avoir pour origine le nom d'un guerrier franc, Logistald. Village d'un peu plus de 400 habitants, en 2017 Louestault a fusionné avec Beaumont la Ronce au sein
de la nouvelle commune de Beaumont Louestault.
Église Saint Georges
Une premiere église d'une longueur équivalente à environ les 3/4 de l'église actuelle a été construite au XIème siècle, elle fut agrandie au XVème siècle. En 1533 la couverture primitive de chaume est remplacée par une toiture en ardoises. C'est dans le dernier tiers du XIXème siècle que fut ajouté le caquetoire (espace couvert, souvent en forme d'auvent, devant l'entrée de nombreuses églises, notamment dans le centre de la France).
Maison de la Salle
Cette maison du XVIème siècle aurait été remaniée au XIXème siècle. Elle aurait appartenu, à l'époque de sa construction, à Jehan du Carreau seigneur de la Salle. Au début du XXème elle abritait le café de la Gaieté.
Croix de Mission
Une croix de mission est un monument érigé en souvenir d'une mission ( trop long à expliquer, voir ici si ça vous intéresse ). Bénite en février 1834 elle est décorée avec les instruments de la Passion, le linceul du Christ repose sur les bras de la croix.
Voilà, rien de bien extraordinaire mais quelques petites choses qui méritent d'êtres vues, j'aime me promener dans ces villages authentiques de notre jolie France ...
&&&&&&&&&&&&&&&&&
Nous sommes jeudi et c'est notre Photo Préférée chez @nika. Pour aujourd'hui il y avait un thème, notre animal préféré hormis chat et chien. Non pas que la vache soit mon animal préféré mais j'aime beaucoup cette photo de la vache et de son petit veau ...
A demain pour ... je ne sais pas encore !
Excellente journée à vous !
Saint-Pierre sur Erve 3
Voici la suite de notre balade dans ce village que vous avez l'air d'apprécier. J'en profite pour vous remercier d'avoir gentiment pris de mes nouvelles. Je vais mieux mais je suis très fatiguée, d'autant plus que je n'avais pas encore complètement récupéré de ma grippe. D'autre-part je vous rappelle que vous pouvez encore
m'envoyer vos photos de portes pour nos Collections de ...
La Mairie-école
Une première école ( de garçons ) voit le jour en 1843, et en 1855 une seconde est créée pour les filles. En 1881-82 les lois Ferry rendent l'instruction primaire gratuite, obligatoire et laïque. Les écoles sont alors vendues pour réaliser un unique lieu d'enseignement mixte, une mairie-école qui entre en fonction en 1912.
Les maisons de tisserands
Le bourg abrite plusieurs anciennes maisons de tisserands, datant pour la plupart du XIXème siècle, mais l'activité se pratiquait dès le XVIème siècle. Afin de bénéficier d'un degré d'humidité favorable au travail du fil, ces maisons ont la particularité d'avoir un atelier installé dans la cave, maçonnée à même la roche et éclairée grâce à un rez de chaussée légèrement surélevé. On y tissait le chanvre et le lin avant que la concurrence du
coton ne fasse disparaître l'activité.
Le four à chaux
La richesse des sous-sols a favorisé le développement de carrières : sable, marbre, calcaire. En 1827 Louis Bigot, membre d’une très ancienne famille du village et maître des forges de Moncor à Chammes, défend devant le conseil municipal un projet de deux fours à chaux. La construction débute vers 1830 et jusqu’en 1915 de la chaux est produite pour l’agriculture et la maçonnerie. L’un des fours est encore visible à la sortie du village.
Le moulin de Gô
Installé sur une dérivation de la rivière il est attesté dès le XVème siècle et était encore en activité au milieu des années 1930. Dans le bâtiment actuel du XVIIème siècle on peut voir l’ensemble du mécanisme hydraulique, remis en fonction récemment, ainsi que la poquerie, un local technique contenant le mécanisme de transmission composé d’une grande roue dentée qui entraînait les axes de trois meules. Le moulin est ouvert sur rendez-vous et des portes ouvertes ont lieu de temps en temps. Lors de ces journées on a l’occasion de découvrir la fabrication de la farine et de déguster du pain cuit dans le four.
Quelques maisons photographiées dans le village ...
Mercredi prochain quelques petits bonus.
A demain pour les défis du samedi.
Belle fin de semaine à vous !
Saint-Pierre sur Erve 2
Nous poursuivons notre balade dans ce joli village.
Église Saint-Pierre
Elle a été bâtie en deux temps, au XIème siècle la nef et le chœur sont édifiés, puis à la fin du XIVème, début du XVème est ajouté le clocher porche. À l’origine de style roman elle subit ensuite d’importantes modifications, une baie gothique pour éclairer le chœur, puis une sacristie à la fin du XVIIIème siècle. A l'intérieur deux pierres tombales du XIVème siècle, et cinq statues protégées au titre des Monuments Historiques
( une dizaine de jours auparavant de fortes intempéries avaient endommagé certaines toitures )
Espace Marcel Mottais
Du nom d'un ancien maire de la commune de 1995 à 2014 cet espace se situe là où s'élevait autrefois l'ancien presbytère, détruit par un incendie au milieu du XIXème siècle. Tout d'abord les arcades, anciennes écuries, qui offrent un espace couvert aux promeneurs et font office de lieu d’exposition l’été.
Et l’ancien four communal qui permet aux Pétriarviens de se retrouver pour partager des plats cuits au feu de bois. Arcades et four sont les vestiges du premier presbytère.
Nous sommes le deuxième jeudi du mois c'est donc le RV Reflets d'Annie en hommage à Marc de Metz qui les aimait tant. J'ai choisi de jolis reflets sur la Sarthe à Sablé ... sur Sarthe, le bourg et le pont ...
Et pour terminer ma Photo Préférée pour Anika. J'ai choisi celle-ci photographiée justement à Saint-Pierre sur Erve, vous avez peut-être aperçu ces clés géantes sur ma première photo mardi ...
A demain pour la suite, et peut-être la fin, de notre balade.
Excellente journée à toutes et tous !
Saint-Pierre sur Erve 1
Je vous emmène aujourd'hui dans la Mayenne visiter un très joli village implanté sur les bords de la rivière l’Erve. De façon assez inhabituelle le bourg de Saint-Pierre s’est développé le long d’une voie romaine et non autour de son église. Cette voie romaine, reliant Le Mans à Corseul, traversait l’Erve grâce à un gué. Je vais vous faire découvrir le village en suivant le circuit proposé par le dépliant ... dépliant que j'ai trouvé après coup sur le net ! Nous nous sommes arrêtés à la sortie du village près de l'Erve pour pique-niquer ( première photo,
le paysage était très agréable !😁 ) , puis nous sommes partis à sa découverte
Le pont piéton
La voie romaine dont je vous ai parlé plus haut, reliant Le Mans à Corseul, traversait l’Erve grâce à un gué aménagé près du pont actuel. Ce pont médiéval ( XIIème ou XIIIème siècle ), qui était piéton, a été reconstruit au XVIIIème siècle comme l’indique la forme en arc de panier de ses arches. L’étroitesse du tablier permet d’affirmer que les charrettes, chevaux et animaux continuaient à traverser par le gué, en contrebas. Il aurait
été remanié au XIXème siècle.
( Cette photo pour vous montrer que le pont est très étroit )
Le lavoir
Comme vous avez pu le voir sur une des photos au-dessus il est situé en contrebas du pont piéton. Il a été construit au XIXème siècle et dispose de chaines pour adapter le lavoir à la hauteur de la rivière.
Le moulin du Pont
Construit à la fin du XVIème siècle à l’entrée du pont ce moulin céréalier fonctionnait avec une roue extérieure à palettes qui actionnait quatre meules. Les derniers meuniers, les Barbé, l’exploitèrent de 1800 à 1860 environ.
Le manoir du Puits
Ce joli bâtiment du XIXème siècle se situe dans la rue principale mais il est impossible à photographier en entier. Il est édifié sur l’emplacement d'un corps de ferme déjà présent sur le plan terrier de 1772. Une série de modifications opérées entre 1842 et 1861 aboutit au bâtiment à étages et au plan en U visibles aujourd’hui.
Le puits près de la porte d'entrée.
Comme je n'ai pas publié hier voici ma participation au Lundi Soleil de Bernie. A nouveau mois nouvelle couleur et pour février c'est le jaune. J'ai choisi pour cette première participation la mythique Méhari d'un jaune bien "pétant" !
A jeudi pour la suite de notre balade.
Belle journée à vous !
Sept-Saints
Le hameau des Sept-Saints se trouve dans la commune du Vieux-Marché, dans les Côtes d'Armor. Il tire son nom de la chapelle consacrée aux Sept Dormants d'Éphèse, connue également pour sa crypte-dolmen.
Construite par Yves Le Denmat entre 1703 et 1714, elle remplace un édifice plus ancien devenu trop petit en raison du succès du pèlerinage, dont seule subsiste la crypte.
Cette dernière est en fait un ancien dolmen à couloir, datant du néolithique et servant de sol au transept sud de la chapelle des Sept-Saints. On voit sur la photo ci-dessous ce transept surélevé.
Ce dolmen porte le nom de Stivel ( mot qui signifie source ou lavoir en langue bretonne). Les six pierres du dolmen se répartissent en deux tables de granit soutenues par quatre dalles verticales. Ce dolmen n’est plus que le squelette d’un ancien tumulus, c’est-à-dire une tombe recouverte de terre.
Cette chapelle est l’unique témoin en France du culte des sept saints dormants d’Ephèse, célébré à la fois par les chrétiens et les musulmans. Ces sept saints sont Constantin, Sérafein, Jean, Denis, Martineau, Marc et Maximilien. Sur la photo du dessus les statues de la crypte, au dessous celles à l'intérieur de la chapelle. Ces dernières datent du XIIIème siècle. Pour l'anecdote trois d'entre elles, volées, ont été récupérées en 1985 dans une consigne de la gare Montparnasse où elles avaient été déposées par le voleur repenti !
Si vous avez 3 mn voici comment les décrivait François-Marie Luzel, folkloriste né à Plouaret juste à côté :
" Les sept frères sont uniformément vêtus et outrageusement peinturlurés, vernis, reluisants et jolis garçons à souhait : tête nue, cheveux longs et bouclés, bottes à l'écuyère montant jusqu'aux genoux, première tunique vert-foncé, parsemée d'étoiles d'or, et seconde tunique qui descend presque jusqu'aux talons, par devant, et dont les pans s'entr'ouvrent par devant en forme de V renversé, à partir de la ceinture qui serre la taille, pour laisser voir la tunique du dessous et les bottes. "
( sources Côte de Granit Rose et Wikipédia )
Quelques maisons du hameau ...
Hêtre de Kervinihy
Situé lui aussi sur la commune de Vieux-Marché, ses branches sinueuses, ses dimensions imposantes (25 m de haut pour 20 m d’envergure) en font un hêtre étonnant, il aurait entre 150 et 200 ans. On trouve sur l'écorce de son tronc des initiales ou cœurs gravés qui témoignent de confessions sentimentales parfois anciennes. Situé sur un point haut, initialement non boisé, il aurait servi d'amer aux pêcheurs de Locquémeau, situé à une quinzaine de km. Cela leur permettait de retrouver le cap et de rejoindre le port sans encombre. Plus vraisemblablement, il a servi de repère dans la campagne trégorroise, car il est situé sur une des hauteurs du Vieux Marché à 135 m. ( source Côte de Granit Rose )
Avant de clore cet article ma Photo Préférée pour Anika, j'ai choisi un joli coucher de soleil au Vietnam.
A demain pour tout autre chose.
Belle journée à vous !
Ivry la Bataille 3
Poursuivons notre déambulation au milieu de cette jolie petite ville ...
La maison Henri IV
Son nom lui aurait été attribué à la suite de la fameuse bataille menée et remportée par Henri IV le 14 mars 1590, car selon les ouï-dire colportés au fil du temps le bon roi Henri y aurait dormi le soir même. Mais c’est faux, l’histoire prouve qu’au dit soir il était à Rosny-sur-Seine chez son ministre Sully. C’est une construction à pans de bois dont le rez-de-chaussée est, depuis toujours, réservé aux activités d’artisanat ou de commerce. Maison de riches marchands, de notables ou maison des corporations, elle date du XVIème siècle. Les poutres sont pour la plupart sculptées, sur la deuxième photo Saint Martin donnant son manteau à un indigent, et au-dessous il se pourrait que ce soit le portrait d'un chef amérindien de Nouvelle-France (Canada), explication ici. ( source Les Vieilles Pierres )
( carte ancienne trouvée sur le net )
Portail de l'abbaye
L'abbaye Notre-Dame d'Ivry fut fondée vers 1071 par Roger d'Ivry, échanson de Guillaume le Conquérant. L'abbaye fut incendiée en 1087, et pillée en 1563 lors de la première guerre de religion. Elle fut relevée à partir de 1668 sous l'abbé commendataire Philippe de Vendôme. Elle fut supprimée, puis vendue comme bien national en 1791. Une filature de coton investit le domaine de l'ancienne abbaye en 1805, puis une fabrique d'instruments de musique, un incendie y eut lieu en avril 1869. Il ne reste de visible du domaine public que le portail d'entrée qui a conservé une partie de son décor du troisième quart du XIIème siècle et une statue-colonne sur les six qui ornaient les piédroits du portail, les deux sont classés.
( sources Wikipédia et panneau sur place )
( désolée pour les containers à poubelles )
( carte ancienne trouvée sur le net, il y a inversion entre le 7 et le 0 )
Le cellier
Située juste à côté du portail de l'abbaye cette bâtisse était le cellier du père supérieur de l'abbaye. Aujourd'hui, après plusieurs transformations, elle abrite un cabinet médical.
Pour celles et ceux qui n'ont pas encore pensé à m'envoyer leurs photos de moulins ou de pigeonniers ...
je vous laisse encore un peu de temps !
A demain pour les défis du samedi.
Belle fin de semaine à toutes et tous !