Commana ...
... est une petite commune du Finistère, dans les Monts d'Arrée, elle fait partie du parc naturel régional d'Armorique. Situés sur cette commune je vous ai déjà montré les moulins de Kerouat, ici, ici, ici ... et ici ! Mais il y a plein d'autre choses à voir, suivez-moi !
Allée couverte de Mougau Bihan
Son nom vient du breton "mougeo" qui signifie "petite caverne", car à l’époque l’allée couverte que l’on voit, et qui n’est plus qu’un squelette, était recouverte de terre. Le monument a été dressé aux environs de -3000 avant J C et servait de sépulture aux hauts dignitaires du clan. Elle est longue de 14m, et sa largeur est comprise entre 1m et 1m40. Elle est constituée de 19 blocs de granite recouverts de 5 dalles. On y trouve des gravures mais comme il n'y a aucun renseignement sur place je ne les ai pas remarquées. Elle est classée Monument Historique depuis 1909. Si ça vous intéresse d'autres renseignements ici.
Fontaine Saint-Jean
De l'autre côté de la route ce bel ensemble fontaine et lavoir. Cette fontaine de dévotion, peut-être du XVIIIème siècle, était liée à l'ancienne chapelle Saint-Jean disparue au début du XXème siècle. L'ensemble a été restauré en 2006 par l'association Lichen. Le bassin est fermé par trois murets en schiste, au centre du mur du milieu une niche avec la statue de Saint-Jean, et des bancs tout autour. Le petit lavoir juste à côté est entouré d'une dizaine de dalles de schiste.
Roc'h Trévezel
C'est le second point culminant de la partie bretonne du Massif armoricain dans les monts d'Arrée, il atteint 384 mètres d'altitude. Mais surtout le plus visité et le plus joli. Il offre un point de vue remarquable sur les paysages environnants, incluant des landes et de beaux restes de bocage breton. Il se situe sur la commune de Plounéour Ménez, juste à côté de Commana.
Lac Saint-Michel
Le point de vue justement le voici, au fond on aperçoit le lac Saint Michel créé en 1937 pour la construction d'un barrage sur la rivière Elez. L'eau du lac a également servi de 1967 à 1985 au fonctionnement de la centrale nucléaire EDF de Brennilis qui est actuellement en cours de démantèlement. Il est classé en 1ère catégorie au niveau piscicole, et abrite principalement des brochets, des truites et des perches. Depuis 2001 il possède le statut de "Grand lac intérieur".
Je vous retrouve demain pour ... autre chose !
Bon mercredi à toutes et tous !
Aujourd'hui ...
... c'est le 11 novembre, et j'ai eu envie de faire un billet un peu spécial. Je souhaite rendre hommage aux hommes qui se sont battus lors de cette première guerre mondiale à travers l'un d'entre-eux, Léon, mon arrière-grand-père.
Il est parti rejoindre le 20 ème Régiment Territorial d’Infanterie à l'âge de 37 ans 1/2, il laissait derrière lui sa femme Victoria, Marie-Madeleine ma grand-mère qui avait presque 9 ans, et Louis son petit frère, à peine 8 ans . . .
Il resta quelques mois à Saint Cyr l’Ecole, puis le 3 avril 1915 le 4 ème bataillon dont il dépendait fut envoyé sur Verdun, Léon était brancardier dans la 13 ème section d’infirmiers militaires. Ils passèrent là tout l’hiver 1915-1916, dans la boue jusqu’aux genoux, et logés dans des gourbis de fortune . Durant les mois qui suivirent ils changèrent plusieurs fois de position, et le 29 novembre 1917, Léon fut blessé au bras. La guerre s'arrêta là pour lui, il fut envoyé à l'hôpital militaire du Puy en Velay où il resta plus d'un an ...
Léon a été cité au Livre d’Or des “ SOLDATS de VERDUN “ . . .
Et il a reçu cette citation ...
“ Excellent brancardier, d’un zèle et d’un dévouement parfaits, est un exemple constant de devoir pour tous ses camarades . A été grièvement blessé à son poste le 29 novembre 1917 en assurant son service . “
Général Mordacq
Cette toile est le portrait de Léon fait par Laure Brouardel, artiste peintre et propriétaire du petit château où lui et Victoria étaient jardiniers . Elle ne l’a pas signé car elle n’était pas contente de son travail, il est vrai qu’il n’est pas vraiment ressemblant ! Il trône toujours dans le séjour de ma maman ...
De Léon il me reste son casque et son quart, ainsi que des photos et toutes les cartes qu'il a envoyées à ma grand-mère durant cette Grande Guerre comme on l'appelait alors. Pour moi ce sont des trésors inestimables ...
Et bien voila, j'en profite pour vous rappeler que vous avez jusqu'à jeudi prochain 14 novembre pour m'envoyer vos photos de monuments aux morts !
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Bon c'est vrai que nous sommes lundi donc qui dit lundi ... dit défis !
Chez Bernie pour Lundi Soleil ce sont toujours les oiseaux, et aujourd'hui ce seront deux goélands, un adulte et un juvénile ...
Et pour Arlette un ciel, celui de jeudi vers 9h30, le soleil arrivait presque à rendre beaux les immeubles de la place de la gare ...
Belle semaine à toutes et tous,
et excellent 11 novembre !
Le jour d'après ...
Il y a quelques années quelqu'un ( je ne veux pas utiliser un autre mot, je me pense plus intelligente que lui et ne veux pas être blessante ... ) m'a laissé ce commentaire sous un billet " Votre ville est tellement déprimante que vous devez détenir le record de suicides, il faudrait tout raser et ne garder que la cathédrale ( plutôt la basilique d'ailleurs ! ) ... ". J'ai essayé de lui expliquer pourquoi ma ville n'est pas jolie mais il n'a rien voulu comprendre, alors j'ai abandonné ...
Ma ville avant cette nuit du 6 au 7 juin 1944 c'était ça, de jolies maisons à colombages et encorbellement, on l'appelait " la capitale du bois sculpté " ...
Hélas elle ne l'est pas restée longtemps capitale du bois sculpté ... Le 6 juin à 20h30 eut lieu le premier bombardement allié, le deuxième le 7 juin à 1h20, et le troisième à 14h. La ville était un nœud ferroviaire et routier important, permettant à la fois de rejoindre Caen, Deauville, Le Havre, Alençon, et Paris, il fallait à tout prix bloquer les allemands. Inutile de vous dire que le feu s'est vite propagé, ces maisons étant en bois et collées les unes aux autres. Bilan ... 75% de la ville a été détruit, 800 victimes, 150 disparus, et 3000 sinistrés ...
De nombreux autres bombardements légers eurent lieu jusqu'à la libération de Lisieux le 23 août de cette même année. Les sinistrés furent relogés dans des bâtiments provisoires ...
Il fallut bien sûr reconstruire très vite, certes les bâtiments ne sont pas jolis mais depuis quelques années des aides ont été données pour entre autres repeindre les façades, et grâce au fleurissement la ville est agréable à vivre, quoiqu'en disent certains qui ne veulent rien entendre ...
Voila ça me tenait à ♥ de vous parler de ce qui s'est passé chez moi il y a 75 ans, mais que j'aurais aimé connaître Lisieux avant ...
Belle fin de semaine à vous !
Au début du mois ...
... je vous ai montré une échoppe médiévale de Bozouls, ICI, j'ai eu envie de vous en parler, et de vous en montrer d'autres.
Le mot échoppe pourrait venir de "choppa" mot signifiant boutique en lange d'Oc, et vieille geôle ou boutique en gascon. En 1482 où le mot apparaît dans les comptes du Trésorier de la Ville de Bordeaux il s'écrit "eschoppe".
Au Moyen Âge, tout au long de la journée, artisans et boutiquiers travaillaient derrière la fenêtre de leur "ouvroir" ou de leur "boticque" sous les yeux des passants. Des règlements corporatifs en faisaient d'ailleurs une stricte obligation pour faciliter les opérations de contrôle et permettre aux futurs clients de constater, de visu, la qualité de l'œuvre. La concurrence était d'autant plus forte que ces artisans se groupaient souvent dans un quartier dédié.
Les échoppes étaient généralement bordées de larges bancs de pierre ou de bois, appelés "bansches" dans les villes du midi, de tréteaux, de dressoirs à usage commercial où étaient exposés à la vente, mais aussi à la tentation et à la poussière, les produits de consommation courante, vivres, tissus, épices ...
( Bruniquel, Tarn et Garonne )
Dans certaines villes le vantail inférieur des fenêtres ou "taulié" s'abaissait pour servir de table et de comptoir, tandis que la partie supérieure se relevait comme une fenêtre à tabatière.
( Sévérac le Château, Aveyron ) )
Certaines professions n'hésitaient pas à entreposer sur la voie publique des matières premières, des outils, des baquets ... A force de s'étendre, les étalages finissaient par nuire à la circulation et aux règles élémentaires d'hygiène.
Dans certains endroits des règlements définissaient la largeur maximum des étals et de leurs auvents. Mais le problème persistait et les ordonnances pour désencombrer les voies publiques devaient être continuellement répétées.
Tous ces renseignements ont été pris sur CE SITE .
Belle journée à toutes et tous !
24 heures photo
Pour ce samedi 11 novembre je souhaitais vous montrer une photo en rapport avec ce jour très particulier de notre histoire. Or cette semaine j'ai été trop occupée pour faire une quelconque photo c'est pourquoi je vous en offre une qui a tout juste 10 jours ! J'espère que ceux et celles qui sont à cheval sur les règles ne m'en tiendront pas rigueur ! La principale guerre commémorée par les monuments aux morts est celle de 14-18 car c'est celle qui a provoqué le plus de décès de soldats. Voici donc le monument aux morts du petit bourg de Ry en Seine-Maritime ...
D'actualité ou pas, retrouvez les autres participations chez Patricia !
Et pour ce samedi 11 novembre Jean-Pierre ( à qui je souhaite un bon rétablissement ) nous demande une rose " de la couleur de notre choix pour offrir à la mariée de notre famille ". Pour moi ce sera cette rose rouge puisque c'était la couleur des roses du bouquet de mariée de ma belle-fille il y a un peu plus d'un an ...
Ce week-end une fête de famille se profile, je serai donc absente aujourd'hui et demain, j'essaierai de passer ce soir, sinon demain matin ou lundi ... mais je passerai !
Belle journée du 11 novembre !
11 novembre
98 ans aujourd’hui que l’armistice mettant fin à cette première guerre mondiale a été signé , l’occasion de rendre hommage à tous ces hommes qui se sont battus dans des conditions souvent inhumaines … Et particulièrement à Léon mon arrière-grand-père qui était brancardier dans les tranchées à Verdun jusqu’à ce qu’un éclat d’obus lui transperce le bras le 29 novembre 1917 … il ne retournera jamais sur le front …
A droite le portrait qu’avait fait de lui la propriétaire du château où il était jardinier , Laure Brouardel artiste peintre , mais qu’elle n’a pas signé car elle n’était pas satisfaite d’elle … ce qui n’est pas faux , ça n’est pas très ressemblant !!!
Il ne reste plus de poilus vivants , mais ne les oublions pas !
Bon week-end à toutes et tous !
Rose . . .
Je regarde une rose et je suis apaisé .
Victor HUGO
Sous la rose le silence est parfait .
GOETHE
L'odeur de rose , faible , grâce au vent léger d'été qui passe , se mêle aux parfums qu'elle a mis.
Paul VERLAINE
Petit retour en arrière
Sur les conseils avisés de Damienne et de Suzy , j'ai regardé en replay le reportage Apocalypse Verdun et l'émission qui a suivi . Un moment de grande émotion de voir toutes ces archives d'époque . . .
Je ne peux que vous le conseiller si vous vous intéressez à cette période de l'histoire , et si vous ne l'avez pas encore vu . Il vous suffit de cliquer sur le titre . . .
100 ans . . .
A 7h15 , heure où paraît ce billet , résonnaient il y a 100 ans les premiers coups de canon qui voyaient débuter la bataille de Verdun . Elle durera 10 longs mois , 300 jours de déluge de fer et de feu , 700 000 morts , blessés , ou disparus des deux côtés , c'est la plus terrible bataille que l'humanité ait connu . . .
Pour rendre hommage à tous ces hommes qui se sont battus là-bas et qui y ont parfois laissé la vie , voici Léon mon arrière grand-père qui était brancardier à Verdun . Lui n'a été blessé que 21 mois plus tard . . .
Avec cette photo et cet hommage je fais un petit clin d'œil à Monique , une non blogueuse avec qui je correspond depuis un moment déjà , on s'est découvert plein de points communs , en particulier nos ancêtres , et nos enfants " différents " . . .
Tout à fait autre chose maintenant , je vous retrouve pour la rubrique " Boutiques et commerces du passé " de Pascale . J'ai choisi cette fois une ancienne épicerie - mercerie de Saint Martin le Beau en Indre et Loire , photo prise en mai 2012 . . .
Un bleuet . . .
. . . en ce 11 novembre , ma façon de rendre hommage aux combattants de la Grande Guerre qui se sont battus pour nous , qui pour beaucoup y ont laissé la vie , pour d'autres en sont revenus meurtris dans leur chair ou dans leur coeur , souvent les deux d'ailleurs . . .
Les bleuets c'était le surnom donné par les poilus aux soldats de la classe 1915 qui n'avaient pas connu les pantalons rouges mais seulement l'uniforme bleu horizon . . .
Agnès Sorel . . .
. . . favorite de Charles VII a vécu à Loches et à Beaulieu ville voisine , et on voit son nom un peu partout dans la région , pour preuve l'enseigne de cet hôtel-restaurant à Genillé , petit village non loin de là .
A Beaulieu se trouve une maison où elle aurait habité , en voici un petit bout de façade . . .
Cette maison date du XV ème siècle , elle garde la trace d'un portail en arc brisé ainsi que d'armoiries effacées . Ce qui en subsiste ne devait être que le pavillon d'entrée d'un hôtel particulier important . Aucun document n'atteste qu'Agès Sorel ait occupé cette maison qui lui est contemporaine . . .
Voilà , c'était ma minute historique en hommage à cette belle jeune femme morte à 28 ans , probablement empoisonnée comme on l'a découvert il y a quelques années . . .
( Agnès Sorel d'après François Clouet )