Clap de fin ...
... sur cette jolie petite cité médiévale qu'est Saint-Antonin Noble Val. Je crois que ça vous a plu, ça a donné l'envie à quelques-unes d'y aller, ou d'y retourner, et j'en suis très heureuse ! Si vous y allez je vous conseille de prendre un dépliant à l'Office de Tourisme pour ne rien louper des principales choses à voir, et ensuite de ranger le dépliant, et de vous perdre dans les ruelles. Nous y avons passé plusieurs heures, nous nous sommes imprégnés des lieux, il faut dire que je suis passionnée par l'époque médiévale. Allez, les dernières photos ...
La cardabelle, ou Carline à feuilles d’acanthe, on la retrouve séchée et clouée aux portes des maisons dans certains villages, en décoration, comme baromètre (le capitule, la partie centrale, se referme à l’approche du mauvais temps) ou en guise de porte-bonheur. Elle est désormais protégée car en voie de disparition.
Non ma photo n'est pas à l'envers ! Il s'agit de Sainte-Marguerite d'Antioche sortant de la gueule d'un dragon. A priori c'est une gargouille ( à cause de l'orifice qu'on voit tout en haut ) datant du XIIème ou XIIIème siècle, et elle pourrait provenir de l'abbaye puisque je vous ai dit lundi qu'après sa destruction certains éléments avaient été réutilisés. Mais elle pourrait tout aussi bien provenir d'une autre maison. Elle se situe au-dessus d'une porte, et on ne sait pas pourquoi elle est à l'envers.
Et bien voila, cette fois c'est bel et bien terminé ! Promis la semaine prochaine je vous trouverai des choses où vous aurez moins d'informations à lire !
Belle fin de semaine à vous !
Déambulons ...
... dans les rues et les ruelles de Saint-Antonin Noble Val ! Histoire sans paroles, on se retrouve vendredi pour la fin de la découverte de ce magnifique village ...
Bon mercredi à vous !
Quelques photos ...
... prises de ci, de là à Saint-Antonin Noble Val. Une superbe maison mais sur laquelle je n'ai aucun renseignement, de jolies arcades moyenâgeuses, une porte, un métier à ferrer avec une petite illustration trouvée juste à côté ...
Et puis ce réverbère à corde du XIXème siècle. Les lanternes sont équipées de chandelles et sont suspendues aux façades à l’aide d’une poulie. Des personnes sont choisies parmi les citoyens afin d’allumer ces lanternes publiques selon un horaire fixé par les autorités. Cependant elles n’exécutent pas toujours leur tâche consciencieusement et apparaît alors un nouveau métier, le falotier ou allumeur de réverbères. Ils doivent travailler par deux, un est chargé de maintenir la corde une fois la lanterne descendue tandis que son collègue l’allume, la nettoie ou l’éteint.
Les noms des rues sont indiqués en français, et en occitan.
Belle journée à toutes et tous !
On n'en a pas fini ...
... avec saint-Antonin Noble Val, loin de là même ! Bon ces bâtiments auront probablement moins de cachet pour beaucoup d'entre-vous, mais ils font également partie de l'histoire de cette petite cité.
Établissement de bains
Au début du XXème siècle la ville souhaite relancer l'activité économique grâce au thermalisme. Le bâtiment des thermes, alimenté par les eaux de Salet ( source en amont de la ville ) sera construit en 1913, mais la guerre 14/18 retardera les travaux et les cures ne commenceront qu'en 1924. Les curistes, arrivant par le train, viennent profiter d'un lieu pittoresque et romantique, et des hôtels voient le jour autour de cette place. Malheureusement les inondations de 1930 vont poluer la source et détruire toutes les installations, c'est la fin du thermalisme.
L'ancienne abbaye des bénédictins
L'abbaye bénédictine fut fondée en 763 autour des reliques de Saint-Antonin. Des fragments de sculptures d'une grande qualité plastique, conservés au musée ou utilisés en réemploi sur les façades des maisons, témoignent de l'importance de l'édifice. Le pélerinage suscité par les reliques entraîna une grande influence dans la ville. Cet édifice fut pillé et détruit lors des guerres de religion.
Un " pontet "
Dans les bastides ce mot occitan désigne une excroissance privée qui enjambe un carrerot, il permet, le plus fréquemment, l'adjonction d'une pièce supplémentaire à l'une des maisons " porteuses ".
Le lavoir
Il se trouve en centre ville, il n'était pas en eau quans nous y sommes allés, mais je n'ai trouvé aucun renseignement à son sujet.
Le jardin médiéval
Créé en 2009 on y trouve quelques plantes aromatiques condimentaires appelées "simples" que l'on utilisait au Moyen-Âge.
Bon nous sommes lundi donc je n'oublie pas les défis !
Pour Bernie et son Lundi Soleil c'est toujours du rouge, j'ai choisi cette jolie porte dans le petit bourg d'Écouché, dans l'Orne.
Pour terminer un ciel pour Arlette, celui de samedi au lever du soleil.
Et enfin une petite piqûre de rappel, vous avez jusqu'à jeudi soir 17 octobre pour m'envoyer vos photos d'escaliers. J'en ai déjà pas mal ... mais il m'en faut encore ! 😉
Belle semaine à vous !
Continuons ...
... de découvrir le patrimoine de Saint-Antonin Noble Val ...
Maison du Roy
Durant la croisade des Albigeois Simon de Montfort assiègea la ville en 1212 puis mourut à Toulouse en 1218. Son frère, Guy de Montfort, donna la ville au Roi de France, Saint Louis, qui confirma les coutumes ( définition ici ). Sous protection royale la ville attribua cette maison au Roi dont il perçut des revenus. Au 1er étage subsistent des fenêtres géminées avec chapiteaux et oculus circulaires.
Caserne des Anglais
Ce corps de logis des XIIIème et XIVème siècles a été remanié au XVIème siècle. Durant la guerre de 100 ans la ville a été occupée trois fois par les anglais. Abandonnée par le protestant Bardon après la révocation de l'Édit de Nantes, la maison fut transformée en " caserne du Roy " par les consuls à partir de 1740.
Il s'agit de la maison de gauche juste après les volets blancs, au fond vous reconnaitrez l'arrière de la maison romane. Vu l'étroitesse des rues il est impossible de prendre une photo de face. Sur la photo suivante l'arrière de cette maison.
Maison rue Guilhem Peyre
Un peu plus loin que la Maison des Anglais la porte d'une très jolie maison dont je n'ai hélas pas la photo. Mais j'ai réussi à en trouver une sur Pinterest. Cette maison fut construite au milieu du XIIIème siècle, et remaniée au XVème. Sa façade s'est colorée naturellement au fil des années d'une patine foncée qui protège la pierre. Un dernier niveau de combles ouverts, en briques, a été rajouté à l'époque moderne.
Auberge du Lion d'Or
Il s'agit d'une ancienne auberge du XVIIIème siècle proche d'une des entrées de la ville. Regardez bien l'enseigne " Au lion d'or ches cassan c bon logis a pied et a cheval ". A priori l'aubergiste s'appelait Cassan, et il logeait, comme souvent à cette époque, les piétons, les cavaliers, et les chevaux. Le lion aussi a une drôle de tête !
Petit retour en arrière
Quelques précisions au sujet de la halle montrée hier. Elle était autrefois installée derrière la Maison Romane, et fut reconstruite en 1841 sur l'emplacement de cinq maisons. Quant à ce qui avait été présenté sur un site internet comme un " calvaire gravé " il s'agit en fait d'une stèle discoïdale ( ou croix à raquette ) du XVème siècle présentant des motifs religieux, et provenant de l'ancien cimetière de l'abbaye.
( renseignements pris sur le dépliant de l'OT que j'ai enfin réussi à retrouver ! )
Belle fin de semaine à vous !
Déambulons ...
... maintenant dans cette jolie cité médiévale de Saint-Antonin Noble Val !
La halle
Elle fut construite en 1841 à l'initiative des habitants, et se situe sur la même place que la Maison Romane montrée hier. Le dimanche de nombreux commerçants s'y installent pour vendre leurs produits régionaux.
Dessous un "calvaire " gravé ...
Le moulin à huile de noix
Installé dans une maison en pierre et pans de bois du XVème siècle, ce moulin très remanié dispose d’une meule verticale monolithe du XIXème siècle, sous laquelle étaient broyés les cerneaux de noix. Contrairement aux autres moulins de la ville alimentés par les canaux, celui-ci fonctionne par traction animale. Il est encore utilisé de nos jours lors de la Journée des moulins, le 3ème dimanche de Juin, et pour la fête des Battages, le 1er dimanche d’août.
Les tanneries
Les ateliers de tanneurs se sont installés au XIIIème siècle dans le quartier bas (Bessarel, du nom du canal) où les constructions étaient plus modestes et les quartiers plus denses. C'était la période du développement de l’artisanat lié à l’eau (tannerie, draperie), qui fera la richesse de la cité au Moyen-Âge. Au XVIIIème siècle, on compte encore près d’une quarantaine de tanneries sur la commune. La dernière, celle du Martinet, située en dehors de la ville, ferme en 1925 et le quartier est dévasté lors des inondations de 1930.
Je n'ai que cette seule et unique photo pour illustrer les tanneries, désolée ! Enfin si pour être honnête j'en ai une autre, allez j'ose ...
Je vous avez prévenus !
Il paraît que c'est de l'art, à vous de juger ...
Bon nous sommes jeudi, je n'oublie pas les défis !
Pour Dom et A vos marques, prêt, photographiez le thème est ciel. Et ça tombe bien car dans toute la région lundi nous avons eu un lever de soleil de toute beauté, je crois que c'est la première fois que je vois ces teintes mauves ...
Et puis pour Anika et sa Photo préférée j'ai choisi ce cliché pris l'année dernière dans la rade de Morlaix ...
Belle journée à toutes et tous !
Entrons ...
... dans la cité médiévale et découvrons le superbe patrimoine de Saint-Antonin Noble Val, et deux maisons en particulier.
La Maison Romane
Elle a été construite dans la période 1125-1150 pour Pons de Graulhet, et occupe un emplacement privilégié et stratégique au cœur de la ville. C'est l'un des monuments civils les plus anciens de France. Elle comprend un corps de logis principal et une tour, l’un des signes distinctifs des demeures de l’élite urbaine au Moyen Âge, que l’on soit noble ou non. Le rez-de-chaussée était réservé à trois boutiques, ouvrant chacune par une grande arcade sur la place et qui étaient occupées par des commerçants, aussi l’accès à la maison se faisait-il par une entrée latérale dans la rue Guilhem-Peyre. ( 3éme photo ) Le premier étage était une salle de justice signalée sur la rue par une remarquable claire-voie au décor sculpté exceptionnel. Piliers et chapiteaux étaient rehaussés de couleurs ; des plats émaillés importés de l’Espagne musulmane étaient incrustés dans la pierre de taille de la façade ; deux colonnettes de bronze prenaient place dans les fenêtres géminées de la tour. Devenue maison consulaire en 1313, elle est restée le siège de la municipalité jusqu’à la Révolution. De nos jours elle abrite un musée municipal consacré à la Préhistoire et aux arts et traditions populaires locaux.
( source Causses et gorges de l'Aveyron )
La Maison de l'Amour
La maison de l’Amour doit son nom à la sculpture du XVème siècle d’un homme et d’une femme s’échangeant un baiser, finement sculptée au niveau de la clef de voute de l’arcade principale. Cette arcade avait été vendue à un antiquaire parisien mais son classement comme Monument Historique l’a sauvée. Cette maison était sans doute un établissement de bains ou un barbier, car on est ici dans un ancien quartier de bains publics (la rue des banhs). À l'origine construite sur 3 niveaux, elle fut en partie détruite par l'inondation de 1930. C'est aujourd'hui une location ...
Voila pour ces deux maisons emblématiques de Saint-Antonin. J'ai été bien longue, et pourtant j'ai synthétisé !
Bon mercredi à vous !
Je vous emmène ...
... cette semaine dans le sud-ouest, mais dans un endroit tout à fait différent de la Charente-Maritime. Un peu plus au sud, un peu plus à l'est ... nous voici dans le Tarn et Garonne, à Saint-Antonin Noble Val. Nichée au confluent de l'Aveyron et de la Bonnette, aux confins du Quercy et du Rouergue, cette cité médiévale, fondée au VIIIème siècle autour d'une ancienne abbaye bénédictine, présente un beau patrimoine bâti, témoin de son passé d'important centre artisanal et commercial. La cité se niche au pied des majestueuses falaises du roc d'Anglards et jouxte la forêt domaniale de la Grésille sur sa partie ouest. ( source France-Voyage )
Commençons par quelques vues d'ensemble, et des bords de l'Aveyron ...
Belle journée à toutes et tous !
Pour terminer ...
... ou presque, la semaine, je vous emmène à Verfeil, petite commune du Tarn et Garonne d'à peine 400 habitants. Proche de Saint Antonin Noble Val, c'est une bastide fondée en 1250 par Alphonse de Poitiers, petite mais avec beaucoup de charme. Ses maisons à l'architecture typique de la région possèdent des volets en bois aux couleurs joliment passées. Au centre du village, sur une place à arcades, on trouve une jolie halle avec des piliers en pierre, déjà existante au milieu du XVIIIème siècle, mais reconstruite en 1887.
Belle fin de semaine à vous !
Au début du mois ...
... je vous ai montré une échoppe médiévale de Bozouls, ICI, j'ai eu envie de vous en parler, et de vous en montrer d'autres.
Le mot échoppe pourrait venir de "choppa" mot signifiant boutique en lange d'Oc, et vieille geôle ou boutique en gascon. En 1482 où le mot apparaît dans les comptes du Trésorier de la Ville de Bordeaux il s'écrit "eschoppe".
Au Moyen Âge, tout au long de la journée, artisans et boutiquiers travaillaient derrière la fenêtre de leur "ouvroir" ou de leur "boticque" sous les yeux des passants. Des règlements corporatifs en faisaient d'ailleurs une stricte obligation pour faciliter les opérations de contrôle et permettre aux futurs clients de constater, de visu, la qualité de l'œuvre. La concurrence était d'autant plus forte que ces artisans se groupaient souvent dans un quartier dédié.
Les échoppes étaient généralement bordées de larges bancs de pierre ou de bois, appelés "bansches" dans les villes du midi, de tréteaux, de dressoirs à usage commercial où étaient exposés à la vente, mais aussi à la tentation et à la poussière, les produits de consommation courante, vivres, tissus, épices ...
( Bruniquel, Tarn et Garonne )
Dans certaines villes le vantail inférieur des fenêtres ou "taulié" s'abaissait pour servir de table et de comptoir, tandis que la partie supérieure se relevait comme une fenêtre à tabatière.
( Sévérac le Château, Aveyron ) )
Certaines professions n'hésitaient pas à entreposer sur la voie publique des matières premières, des outils, des baquets ... A force de s'étendre, les étalages finissaient par nuire à la circulation et aux règles élémentaires d'hygiène.
Dans certains endroits des règlements définissaient la largeur maximum des étals et de leurs auvents. Mais le problème persistait et les ordonnances pour désencombrer les voies publiques devaient être continuellement répétées.
Tous ces renseignements ont été pris sur CE SITE .
Belle journée à toutes et tous !