Terminons ...
... aujourd'hui notre découverte de Parné sur Roc.
Il me reste juste 2 ou 3 choses à vous montrer, mon billet ne sera pas trop long.
Les fours à chaux
L’ensemble que l’on peut voir fut en activité de 1818 à 1936 et se constitua progressivement. Les fours les plus anciens, qui datent de 1818, sont situés aux extrémités du complexe. Ce sont deux fours-tour ( on en voit un au fond à gauche ) de forme cylindrique et consolidés par de puissants contreforts. Puis, de 1859 à 1877, on relia progressivement les fours-tour par des fours-falaise rectilignes. La chaux était obtenue par cuisson du calcaire carbonifère exploité dans la carrière voisine, située à l’arrière des fours. On chargeait ces derniers par le sommet (le gueulard), en alternant couches de pierre et d’anthracite, sans cesse renouvelées. Une machine à vapeur, installée sur la plate-forme en 1893, facilita la traction des wagonnets. La chaux, destinée surtout à l’amendement des sols, a été un agent essentiel de la révolution agricole en Mayenne au XIXème siècle.
Nous avons d'ailleurs vu des fours dans plusieurs autres villages.
Maisons ouvrières
50 ouvriers travaillaient en 1895 sur l’ensemble des sites chaufourniers de Parné. Certains furent logés, à partir de 1869, dans un lotissement de six maisons identiques adossées aux fours à chaux. Elles remplacent un groupe de quatre maisons qui étaient sans doute déjà destinées aux ouvriers. Ces maisons mitoyennes ne sont éclairées que du côté de la rue. Ce sont des constructions purement utilitaires, dont la sévérité de la façade est tout juste modérée par un décor de rosaces en terre cuite, emprunté au style décoratif bien représenté à Parné par les réalisations du maître maçon Charles Fripier. On peut supposer qu’il est l’auteur de ces habitations.
Ancienne buanderie
Ce petit bâtiment entièrement en briques, construit vers 1871, est enregistré sur la matrice cadastrale comme « remise et buanderie ». C’est un cas peu fréquent d’annexe bien conservée. Il confirme l’importance qu’a prise l’utilisation de la brique dans la seconde moitié du XIXème siècle. Ce matériau est abondamment produit dans des centres comme Thévalles à Laval ou les Agets à Saint-Brice, ainsi que dans de nombreuses petites briqueteries secondaires dont l’étude reste à faire.
Fontaine
La route d’Entrammes à Louvigné a été élargie dans sa traversée du bourg en 1876. Le mur soutenant le jardin de l’ancien presbytère a été refait par Charles Fripier. Il inclut une fontaine, traitée en briques selon le goût de l’époque. Son rôle était fondamental avant l’adduction d’eau réalisée en 1952.
J'avoue avoir failli la louper car au premier abord je n'avais vu ... qu'une porte ! 😉
Je termine par un petit "vrac", mais vraiment tout petit car il y a peu de détails intéressants ( pour moi ! )
à photographier !
Seulement l'impasse, un lavoir a forcément existé, hélas il n'y est plus ...
Chaque été, et cette année ça tombe le 10 juillet, a lieu la Journée peintres dans la rue ...
A demain pour tout autre chose.
Belle journée à toutes et tous !