Toujours dans la série " la nature est une artiste " ... mon orchidée ! Tout d'abord elle me refait une magnifique hampe florale mais là, rien d'extraordinaire. Ce qui l'est un peu plus, et sur une orchidée
c'est la première fois que je vois ça, c'est que toutes les fleurs sont blanches ... sauf deux qui sont jaunes !
Bon je sais que la plupart des orchidées sont "clonées" en Hollande cette petite particularité est peut-être
dûe à ça ...? Quoiqu'il en soit ... ça me plaît bien ! 

Les participants à ces 24 heures photos ne sont pas clonés ... ils sont uniques !
Retrouvez-les tous chez notre amie Patricia.

Chez Ma' pour son Projet 52 on doit publier aujourd'hui une photo En toute transparence. Bon j'avoue avoir eu un peu de mal, je n'avais pas grand chose qui colle au thème. Et puis j'ai fini par trouver la photo de ce lavoir à Fatouville dans l'Eure où l'eau est tellement transparente qu'on voit le fond !

Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'en ai choisi trois qui sont de saison, mais que je n'ai hélas pas chez moi., pivoine, rhododendron, et seringat ...

A lundi pour nos Collections de ...

Excellent week-end à vous !

... en douceur, avec quelques photos de fleurs prises " au plus près ". Vous en reconnaitrez forcément certaines mais peut-être pas toutes, rendez-vous à la fin pour les noms ! Mes photos sont accompagnées d'un poème de Louise Colet écrit en 1836.

Fleurs arrosées
Par les rosées
Du mois de mai,
Que je vous aime !
Vous que parsème
L'air embaumé !

 
Par vos guirlandes,
Les champs, les landes
Sont diaprés :
La marguerite
Modeste habite
Au bord des prés.

 Le bluet jette
Sa frêle aigrette
Dans la moisson ;
Et sur les roches
Pendent les cloches
Du liseron.

 Le chèvrefeuille
Mêle sa feuille
Au blanc jasmin,
Et l'églantine
Plie et s'incline
Sur le chemin.

 
Coupe d'opale,
Sur l'eau s'étale
Le nénufar ;
La nonpareille
Offre à l'abeille
Son doux nectar.

 
Sur la verveine
Le noir phalène
Vient reposer ;
La sensitive
Se meurt, craintive,
Sous un baiser.

 
De la pervenche
La fleur se penche
Sur le cyprès ;
L'onde qui glisse
Voit le narcisse
Fleurir tout près.

Fleurs virginales,
A vos rivales,
Roses et lis,
Je vous préfère,
Quand je vais faire
Dans les taillis
Une couronne
Dont j'environne
Mes blonds cheveux,
Ou que je donne
A la Madone
Avec mes vœux.

( rose - iris - orchidée - hibiscus - renoncule - ail - rose )

A demain pour les défis du samedi

Belle fin de semaine à toutes et tous !

... notre visite de la chartreuse avec un petit vrac comme j'ai l'habitude d'en faire. Il y aura beaucoup de photos ... mais peu de blabla, une fois n'est pas coutume ! Juste quelques mots quand même ... Deux ou trois parmi vous ont trouvé les lieux austères, ça n'a pas été du tout notre impression, mais chacun ses goûts, comme j'ai coutume de le dire " le monde serait trop triste si nous aimions les mêmes choses " ! Après ça reste un monastère, donc voué à la prière, les fioritures ne sont pas vraiment de mise. Non nous ce que nous avons ressenti en visitant les lieux c'est le calme, la paix, la sérénité ... comme souvent dans ce genre d'endroit.
Nous y étions en plein mois d'août mais il y avait peu de monde, ce village se mérite, il est hors des sentiers
battus, un peu au milieu de nulle part. J'ai d'ailleurs lu je ne sais plus où que les moines nommaient les lieux
qui entourent la chartreuse " le désert ". Pour terminer juste un petit conseil si vous y allez un jour ... faites
la visite guidée ! Sinon pas de visite de l'église médiévale, ni de la cuisine, ni de l'ermitage reconstitué.
Allez maintenant ... place aux photos !

Ci-dessous la "boite" qui servait au frère cuisinier pour apporter son repas aux pères et qu'il déposait dans le guichet passe-plats ( montré hier ).

Journée d'un père

Désolée pour la qualité de la photo, pas facile avec les reflets. " Les horaires présentés ici correspondent à la journée type du père chartreux en semaine. Il ne s'agit toutefois pas d'une vérité absolue car ces horaires peuvent varier selon les jours, les étapes de la vie du père, et les maisons. La journée est globalement marquée par des offices environ toutes les deux heures. " ( trouvé sur un petit panneau )

Ci-dessous une maquette de la chartreuse, et une copie d'un tableau ancien. La maquette est l'exacte reproduction de la réalité. Quant au tableau il s’agit du projet qu’avaient conçu les moines à la fin du XVIIIème siècle, visant à remodeler leur maison. La révolution ne leur a pas laissé le temps de réaliser
ce projet, cette belle image nous montre donc la chartreuse telle qu’elle aurait pu être. Le tableau étant
plus une vision d’artiste qu’un plan d’architecture les perspectives ne sont pas bonnes, l’église et le petit
cloître ont interverti leurs positions respectives, et tous les bâtiments situés en face de l’église ont laissé
place à un large parvis dallé.

 La plupart des renseignements ont été trouvés sur le guide qui nous a été remis pour la visite, quelques autres sur Montesquieu-Volvestre et sur Les regards du Pilat.

A demain pour tout autre chose.

Et n'oubliez pas vos photos pour lundi ! 😉

 Excellente journée à vous !

... quasi générale voici les photos de l'ermitage 17 reconstitué d'un père chartreux. Je préfère le mot "ermitage" au mot "cellule" car pour avoir déjà vu des cellules de moines dans des reportages télé, je peux vous dire qu'ici c'est presque le luxe ! 😉 Je ne saurais vous dire exactement la surface mais je pense aux alentours de 35m², et les pièces sont très claires. Les pères vivent donc reclus dans leur ermitage composé d'une cellule pour la prière et le travail spirituel, et où ils prennent leur repas. La cellule est meublée d'un meuble comprenant un oratoire, un lit clos et une armoire. Ils disposent d'une grande salle pour les autres activités, calligraphie ou enluminure par exemple. Le tout est complété par un cabinet de toilette, et à l'extérieur un jardin suspendu abrite un lieu d'aisance.

Nous allons commencer par la porte d'entrée, à gauche une petite ouverture en biais, c'est le guichet passe-plat qui permettait au frère cuisinier de déposer discrètement son repas à chaque père sans le déranger. La photo suivante c'est ce même guichet passe-plat vu de l'intérieur.

Le cabinet de toilette dispose d'une arrivée d'eau, amenée par des conduites en terre cuite dont on peut voir un morceau sur la partie basse où est l'évier qui évacue les eaux usées.

La table de travail disposée devant une fenêtre ouvrant sur le jardin sert aussi pour le repas.

La cuisine 18

Elle est remarquable de par son imposante cheminée du XVIIème siècle. Elle possède un tablier de plus de huit mètres, mais l'âtre proprement dit n'en occupe que le centre.

A demain pour quelques petits "plus".

Bon mercredi à toutes et tous !

... quelques mètres dans le corridor et nous voilà dans ...

La cour des pères

C'est donc là que vivaient les pères qui avaient une vocation de solitude à la manière des ermites, qu'ils exerçaient dans leur cellule par la prière, l'étude, et le travail. Chaque cellule possédait un petit jardin
suspendu où les pères pouvaient faire de l'exercice et cultiver des plantes. Ces jardins en hauteur étaient
clos et garantissaient l'isolement du moine.

La croix au milieu de la cour date du XVIIème siècle

A l'origine les ermitages étaient desservis par un grand cloître ( c'est pourquoi celui que vous avez vu vendredi se nomme "petit cloître" ) qui entourait la cour et qui fut démoli vers 1840 pour faciliter le passage des charrettes. Il ne reste aujourd'hui que le départ des voûtes à chaque angle de la cour, que vous pourrez voir sur certaines de mes photos.

De nos jours ces anciens ermitages sont des propriétés privées ou des bâtiments communaux, comme l'école qui accueille toujours les petits cartusiens (cartusien : relatif à l'ordre des chartreux, nom des habitants du village).

Certaines des portes d'entrée, de forme arrondie, datent du XVIIème siècle. Le cartouche qui les surmonte servait à identifier le moine grâce à une lettre peinte, ainsi qu'à quelques versets d'un psaume.Trois ermitages sont décorés de blasons et d'un bas relief pour rappeler la participation financière de familles de la noblesse.

Dans l'un des angles de la cour une tour qui abritait une horloge animée par un mouvement à poids. Comme
les horloges comtoises elle sonnait les quatre quarts de l'heure. Vendue comme bien national à la Révolution l'emplacement du cadran a été depuis sommairement aveuglé. A gauche de la tour l'ouverture est une des traces du grand cloître.

Dans la cour des pères il existe un tunnel qui permettait aux moines de sortir à l'extérieur du monastère une fois par semaine. Appelée "spaciement" cette promenade hebdomadaire d'environ 4 heures était l'occasion pour les moines de converser entre eux. De chaque côté du tunnel se trouvaient les viviers à poissons essentiels pour l'alimentation des chartreux qui ne consomment jamais de viande.

( photo du livret de visite scannée, je ne retrouve pas la mienne, ou bien je n'en ai pas fait ! 🤔 )

Dites-moi si vous êtes intéressés par les photos du logement d'un moine ...?

Passons à mes deux défis du lundi.

Pour Bernie et son Lundi Soleil nous sommes toujours à l'est. J'ai aujourd'hui choisi un lever de soleil car comme le chantait si bien Johnny Hallyday " Le soleil se lève à l'est ". Et je l'ai choisi au-dessus de notre gare, cette voie mène à Paris donc ... à l'est ... de chez moi !!!

Et puis pour Arlette et son ciel du lundi c'est celui de mercredi soir que je vous propose, avec une jolie lumière au-dessus de la basilique ...

A mercredi pour la suite, et peut-être la fin de la visite.

Belle semaine à vous !

Celles qui n'ont pas aimé la déco de Mamie Bigoude hier ... fuyez ! A celles qui ont aimé ( car oui il y en a ! 😁 ) voici quelques photos supplémentaires. Ces crêperies sont situées à Amboise, Blois, Orléans, et Tours, il faut soit arriver à l'ouverture, soit réserver ce qui est plus sûr car en plus ... on y mange bien !

Excellent dimanche à vous !

Offerte à mon mari pour ses 60 ans cette bouteille a aiguisé ma curiosité. Déjà je ne savais pas qu'il y avait des vignes à Saint-Tropez ! Et encore moins qu'il existait un vin s'appellant " le gendarme " , quoiqu'à Saint-Tropez ... rien de plus normal ! 😉 Mais alors le dessin de l'étiquette est quasiment copie conforme de la scène du tracteur dans le premier des films de la série qui se nomme tout simplement " La gendarme de Saint-Tropez " ! Bon il faut dire que bien que n'aimant pas Louis de Funès je connais certains de ses films par cœur Guillaume étant un grand fan.

NDLR : Absolument rien à voir avec l'actualité politique de la semaine ! 😉

Fans de de Funès ou pas, retrouvez les autres participants chez Patricia.

Chez Ma' pour son Projet 52 le mot à illustrer est fleuri. Des fleurs j'en montre chaque samedi donc j'ai voulu faire différent, tout en restant dans le thème. J'ai donc choisi de vous montrer le décor fleuri d'une crêperie de Tours qui se nomme Mamie Bigoude. Une déco très atypique, un peu vintage, un peu décalée ... que j'adore ! Désolée j'ai encore fait une mosaïque !

Et enfin pour Jean-Pierre et ses fleurs du samedi j'ai choisi des violettes, une ancolie rose, et une fleur de mon schlumbergera qui fleurit pour la troisième fois en 8 mois ! Ces fleurs sont toutes chez moi ...

A lundi pour continuer la visite de la chartreuse.

Excellent week-end à toutes et tous !

... aujourd'hui le fameux corridor 12 dont je vous ai parlé hier, il marque la véritable entrée du monastère, c'est " le passage du temporel au spirituel ". Une porte en fermait l'accès et les laïcs n'étaient pas autorisés à y pénétrer. Il desservait les bâtiments communs où pères et frères se retrouvaient : l'église, la salle du chapitre, et le réfectoire dans lequel ils mangeaient ensemble le dimanche. 

Le petit cloître 13

Les galeries de ce petit cloître desservaient l'église, le réfectoire et la salle capitulaire. En son centre se trouvait le cimetière des frères ( restauré en 2006 ). La croix en fer forgé représentant le symbole de l'ordre des chartreux est une réplique de l'originale déplacée à la révolution.

L'église médiévale 14

Cette ancienne église du XIIIème siècle ( qu'on ne peut visiter qu'en faisant la visite guidée ) est ornée de remarquables peintures murales exécutées vers 1327 en l’honneur de Thibaud de Vassalieu, entre autres chanoine de Vienne et qui avait élu droit de sépulture dans cette chapelle. Elles font la fierté du site et sont classées monuments historiques. 

L'église paroissiale 15

A la base ce fut l'église conventuelle utilisée à partir du XVIIème siècle en remplacement de l'église médiévale. Elle renferme de superbes stalles gothiques de la fin du XVème siécle. Elle est aujourd'hui l'église du village.

Au vu de la longueur des offices à l'époque on trouve dans chaque stalle une petite console appelée "miséricorde", cette sellette servait d'appui discret lorsqu'on était debout. Les visages sculptés dessous sont tous différents. Chaque siège est séparé de celui d'à côté par des parcloses.

A demain pour les défis du samedi.

Et que vous soyez superstitieux ou pas ...

Bon vendredi 13 à vous !

... notre visite du village de Sainte-Croix en Jarez. En 1792 les moines furent chassés par les révolutionnaires et les bâtiments, devenus biens nationaux, furent vendus aux enchères et achetés par des familles de paysans des alentours, 44 familles exactement, qui vinrent y habiter. La structure architecturale des lieux fut conservée, et le village se créa à l'intérieur même du monastère, il est resté à peu près intact plus de deux cents ans après son changement de destination.

Passons la porte, nous arrivons dans ...

La cour des frères 8

C'est donc ici que vivaient et travaillaient les frères chargés de la vie matérielle du monastère. D'un côté de la cour on trouvait les cellules individuelles des frères. Partout ailleurs des ateliers leur permettaient d'assurer la vie du monastère ( buanderie, atelier de menuiserie, forge, entrepôts, étables, pressoir à vin, boulangerie ). Une quinzaine de moines se répartissaient ainsi les travaux nécessaires au bon fonctionnement de la communauté.

Nous sommes entrés par la porte ci-dessus, dirigeons-nous à droite vers le passage souterrain 9 qui donne accès au potager. Vous remarquerez de chaque côté de la porte les chasse-roues, ici de grosses boules en pierre, qui sont destinés à empêcher les roues des charrettes de détériorer les murs.

Côté jardin la porte est surmontée d'une imposte en fer forgé qui date de 1692, et qui devait se trouver initialement au-dessus de la porte d'entrée, avant d'être déplacée vers le passage souterrain.

 Un petit bout du potager 10, domaine du frère jardinier.

Retournons maintenant dans la Cour des Frères.

Je rappelle que la chartreuse est aujourd'hui un village, on y trouve donc la même chose que dans chaque village, même des vélos, des salons de jardin, et des voitures ( que j'ai soigneusement évitées ) ! 😁

Quittons la Cour des Frères en passant sous la maison 11 du Père Procureur ( religieux chargé des intérêts temporels de la maison ). La porte percée dans cette maison ouvre vers le corridor de la zone cénobitale ( un moine cénobite vit en communauté, de façon austère ). Elle abritait aussi le grenier à grains.

Et puis nous sommes le deuxième jeudi du mois, c'est donc le RV Reflets avec Annie, en hommage à Marc de Metz. J'ai choisi celui du château de Saint-Hilaire sur Puiseaux ( Loiret ) sur le plan d'eau juste devant, et les palmiers qui se reflètent dans une piscine au Domaine de Nianig ( Sénégal ).

A demain pour la suite.

Excellente journée à vous !

... quelques mois en arrière, 9 très exactement presque jour pour jour... aïe, que ça passe ! 😉 Ce 9 août 2021 nous passions l'après-midi dans un superbe village de la Loire, dans le massif du Pilat. Village il l'est maintenant, mais autrefois Sainte-Croix en Jarez était ... une chartreuse ! Le monastère en lui-même fut fondé en 1280 par Béatrix de la Tour du Pin. Jusqu’en 1792 la chartreuse c’était 12 pères (ceux qui ne faisaient que prier) et 15 frères (ceux qui travaillaient à la subsistance de l’ordre) voués à la piété et qui suivaient la règle de Saint Bruno. Pas de contact avec l’extérieur, pas de distractions. Occupée de manière quasi-continue, cette chartreuse fut en partie reconstruite au XVIIème siècle après des incendies et les guerres de religion.

Nous allons commencer par les extérieurs de la chartreuse ...

La façade

Cette imposante façade de 110 m de long, résultant d'un remaniement au XVIIème siècle, était autrefois son mur d'enceinte, dépourvue de portes et de fenêtres. Modifiée pour être adaptée à la vie des habitants on y trouvait seulement des meurtrières reprenant le symbole des chartreux, une croix sur un globe.

Dans l'aile ouest l'ancienne boulangerie qui possède encore son four à pain. Elle abrite aujourd'hui
l'accueil et la boutique ...

Au milieu la porte qui donne accès à la cour des Frères. Flanquée de deux tours médiévales, elle a été elle aussi largement remaniée au XVIIème siècle. A cette époque a été ajouté un fronton de style renaissance.
Le balcon est un ajout récent, était-il vraiment nécessaire ...?

 
Le fronton est orné des armoiries de l'ordre de la Grande Chartreuse, la croix sur le globe entourée des sept étoiles symbolisant Bruno et ses compagnons.

Rien de particulier à dire sur l'aile est.

Nous continuerons la visite demain si vous êtes d'accord !

 Bon mercredi à toutes et tous !