Victor Hugo ...
... écrivait en 1835 à sa fille Adèle : " Ce que j'ai vu à Etretat est admirable. [...] L'immense falaise est à pic, la grande arche est à jour, on en voit une seconde à travers, de gros chapiteaux grossièrement pétris par l'océan gisent de toutes parts. C'est la plus gigantesque architecture qu'il y ait ". En observant à son tour les falaises déchiquetées du pays de Caux, Maurice Leblanc imagine une Aiguille creuse, repaire où Arsène Lupin cache ses trésors et la décrit ainsi : " Roc énorme, haut de plus de quatre-vingt mètres, obélisque colossal, d’aplomb sur sa base de granit ". Guy de Maupassant quant à lui offre la belle métaphore d’un " éléphant plongeant sa trompe dans l’eau ". Faute de l'avoir vue " en vrai ", vous avez je pense toutes et tous vu au moins une fois en photo cette aiguille qui sort de l'eau et se dresse fièrement près des falaises d'Étretat. Cette aiguille, ainsi que l'arche naturelle juste à côté, sont le résultat de l’érosion marine ainsi que de l’écoulement d’une rivière souterraine. Elle est haute de 55 mètres ... Maurice Leblanc en a un peu rajouté ! 😉
Mes photos ont été prises il y a quelques années, au lever du soleil, sur la falaise d'Amont ...
La chapelle a été construite en 1854, les marins portèrent à dos et à bras les matériaux destinés à l’édifice. Le 6 août 1856 elle fut bénie chapelle des pêcheurs et des marins. Détruite par les allemands en 1942 elle fut reconstruite en 1950 et fut rebaptisée sous son nom actuel de " Notre-Dame de la garde ".
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Si les écrivains ont écrit sur Étretat, il va sans dire que les peintres ont aussi choisi l'endroit pour poser leurs chevalets, c'est le cas, entre autres, de Gustave Courbet et de Claude Monet ...
A demain pour les défis du samedi.
Belle fin de semaine à vous !