Luynes c'est le nom du bourg où était situé notre gîte lors de nos vacances en Touraine la semaine dernière. Au tout début du Moyen Âge on lui donnait le nom de Maillé. A cette époque, l’essentiel de l’habitat était probablement troglodytique. Luynes dispose d'un patrimoine archéologique et historique trés riche. À l'époque gallo-romaine c'était une cité active. Découvrons les principaux éléments de ce patrimoine.
L'aqueduc
Cet édifice remonterait au IIème siècle et complétait l'alimentation en eau de Maillé. Sur environ 300 m de long à l'origine il était supporté par des piles de forme pyramidale. Une fois la dépression de terrain franchie les 1500 m restants étaient souterrains. Il a connu au moins 3 campagnes de restauration dans les temps anciens, des 9 arcs encore visibles de nos jours 6 sont d'origine.
Cet aqueduc n'a pratiquement pas changé depuis 1699, date de cette aquarelle de Gaignières ...
Les halles
La tradition fait remonter leur construction au XVème siècle. Elles auraient donc été bâties à l'époque où le baron de Maillé est un proche du roi Louis XI et où de riches marchands viennent s'installer dans le bourg, y construisant de belles maisons. Elles occupent le centre de la ville dédié aux échanges et au commerce, et à l'origine elle comportent 8 ou 10 travées. Elles furent modifiées plusieurs fois, raccourcies de deux travées peut-être au début du XVIIème siècle. Vers 1670 le duc de Luynes en englobe plusieurs travées en faisant construire le palais de justice ducal.
La grange
A la fin du XVIIème siècle le nouvel hôpital ducal, appelé aussi Hôtel-Dieu, victime de son succès, est devenu trop petit. Décision est prise d'acquérir la propriété de l'ancien juge ducal décédé en 1694. Dans le grand jardin qui jouxte cette maison se trouve une grange qui servait de magasin de stockage et d'écurie.
La chapelle
Elle dépend également de l'Hôtel-Dieu et se compose d'un chœur à trois pans et d'une nef. C'est ici qu'a été inhumé le second duc de Luynes en 1690.
Le Vieux Logis
Au 20 rue de la République cette demeure privée date de 1655.
Un défi en ce premier jeudi d'octobre, celui de Dom avec À vos marques, prêt, photographiez, le thème est vitraux. Ça n'est pas ça qui me manque car j'adore les photographier, j'en ai choisi deux dont les motifs ne sont pas religieux. Ils se situent dans la chapelle de l'île de Saint Cado à Belz dans le Morbihan.
Le premier montre le travail de la terre, le ramassage du goémon qui sert d'engrais après enfouisement. En filigrane, saint Gildas, ami de saint Cado, qui fonda la célèbre abbaye de Rhuys.
Le second représente le travail de la mer. Près du calvaire de Pen Er Pont, un pêcheur du retour de la pêche se tient près d'une femme. En filigrane, saint Cado.
A demain pour la suite.
Belle journée à vous !