Mine de rien ...
... on a presque terminé le tour de la citadelle !
Les latrines 17
Elles furent édifiées par Pierre d'Argencourt, architecte de la citadelle du Château d'Oléron, et responsable de la reconstruction des fortifications de Brouage (1627-1637). On y accède par des escaliers tournants, et une fenêtre à meneaux plus tardive éclaire les salles d'aisance. Pour ménager la pudeur fémine à défaut de la pudeur individuelle, deux salles sont aménagées. On y trouve également des graffitis, que je n'ai pas photographiés.
Une poterne 18
Il y en avait quatre qui perçaient autrefois le rempart et qui permettaient l'accés aux ouvrages avancés. Ici, un pont de bois reliait à la citadelle le bastion détaché dont on devine la trace par delà le canal.
Une échauguette
Dix-neuf échaguettes veillent aujourd'hui sur les remparts de Brouage. Restaurées vers 1930 elles diffèrent légèrement de celles que fit bâtir Pierre d'Argencourt. Celles-ci, dont le corps était en briques avec les angles en pierre de taille, avaient une dimension plus importante ( 2 m de diamètre ) pour permettre le guet des hommes et le tir des mousquets.
Le cabinet de Rocaille 19
Seul vestige du palais du Gouverneur, creusé dans l'épaisseur du rempart, il rappelle aujourd'hui le souvenir des derniers habitants du palais : les prêtres déportés en 1795. Logés dans les ruines du palais ils transformèrent ses " jardins de plaisir " en potager afin d'assurer leur subsistance.
Et impossible de parler de Brouage sans évoquer ... Samuel de Champlain ! Né ici entre 1567 et 1574 il fut un grand navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant, et auteur de récits de voyages. Mais il est avant tout le fondateur de la ville de Québec.
On se retrouve demain pour un dernier (?) billet sur Brouage.
Bon mercredi à toutes et tous !