Nous n'allons pas ...
... nous arrêter en si bon chemin, nous retournons à Brouage ! Mais avant ça je voulais vous dire que vous n'aurez pas été sans remarquer que canalblog ... débloque encore ! Il y a une quinzaine de jours les commentaires arrivaient sur les blogs mais nous n'étions pas prévenus, et bien là c'est tout à fait l'inverse, nous recevons les notifications de commentaires mais ils ne s'affichent pas. Sans compter divers petits bugs ... notifications qui n'arrivent pas ou alors 8-10 jours plus tard, photos qui ne chargent pas ... Mais je résiste car je n'ai toujours pas trouvé une autre plate-forme qui me satisfasse ! Allez, revenons à nos moutons !
Port souterrain d'Hiers 12
De son quai aujourd'hui disparu partaient les barques chargées d'hommes et de matériel vers la demi-lune dite " de Richelieu ".
Corps de garde 13
Brouage comptait neuf corps de garde abrités au flanc des bastions, parfois munis d'un étage et toujours flanqués d'un escalier qui permettait l'accés rapide aux remparts. L'aspect extérieur est classique, à l'intérieur une grande salle abritait les soldats de garde autour d'un feu et d'un vin chaud pris entre deux tours de ronde.
Porte d'Hiers 14
Sans doute fort semblable à la Porte Royale la défense de la porte d'Hiers se complétait par le passage d'un pont sur pilotis qui franchissait le fossé et permettait l'accès à la demi-lune d'Hiers 15. Là une seconde porte dont on peut apprécier les vestiges était gardée par deux sentinelles. Ensuite un autre pont permettait l'accès aux ouvrages avancés, et cinq ponts à travées mobiles amenaient enfin hors de la citadelle et de la vigilance de ses gardiens.
Là aussi des graffitis, vous remarquerez une chaussure, un visage, le plan de la citadelle, et des écritures.
La poudrière Saint-Luc 16
Cet édifice a été construit en 1627 sur ordre de Richelieu. On pouvait y stocker 60 000 livres de poudre destinées, outre l'approvisionnement de l'armée royale, à être vendues aux frégates de "course" et aux terre-neuvas. Elle était défendue par un mur d'enceinte et François Ferry ajouta les arcs-boutants qui s'appuient sur les contreforts extérieurs de celui-ci.
Le tympan de la façade orientale est orné d'un blason rendu illisible par l'érosion éolienne marine.
L'accès à la poudrière était interdit, je n'ai pas pu faire d'autres photos.
Belle journée à vous !