En ce 1er mai ...
... je vous emmène dans un de mes endroits préférés à Paris, la Galerie Vivienne. Les passages ou galeries il en existe encore 33 dans la capitale, mais on en a compté jusqu'à 150 sous le second empire ! Ils existent
depuis la fin du XVIIIème siècle et ont été percés au travers d'immeubles préexistants, ou construits en même temps qu'eux. Ils sont couverts par une verrière offrant une lumière particulière. Ils permettaient d'abriter
des intempéries une clientèle aisée, et proposaient en général un ensemble de commerces variés.
Entrée rue Vivienne
C'est Maître Marchoux, président de la Chambre des Notaires, qui fit construire cette galerie qu'il voulait la plus belle et la plus attractive des passages de Paris.
Elle fut inaugurée en 1826 et attira nombre de chalands grâce à ses boutiques de tailleur, bottier, marchand de vin, restaurateur, libraire, mercier, confiseur, marchand d'estampes ...
Elle fut construite en 1823 selon les plans de l'architecte François-Jacques Delannoy qui conçut un décor de style pompéien associant pilastres, arc et corniches, aux différents symboles de la réussite ( couronnes de laurier, gerbes de blé et palmes ), de la richesse ( cornes d'abondance ) et du commerce ( caducée de Mercure ).
Inaugurée sous le nom de Marchoux elle prit ensuite le nom de Vivienne du nom de la rue Vivienne, qui elle même tire son nom de Louis Vivien, échevin de Paris en 1599.
La galerie est longue de 176 mètres. Son sol fut à partir de 1880 une œuvre d'art en lui-même, composé d'une mosaïque de marbre et de carreaux de céramique colorée réalisée par Giandomenico Facchina.
Aux n° 45 et 47 se trouve la librairie d'ouvrages et de livres anciens DF Jousseaume créée en 1836.
A partir du Second Empire la galerie perdit de son attrait avec le déménagement des commerces prestigieux vers la Madeleine et les Champs Élysées. Elle disparut des guides de Paris et sombra doucement dans l'oubli. En 1961 sa coupole s'effondra dans l'indifférence générale, et c'est grâce à la mobilisation des parisiens attachés à leur patrimoine qu'elle fut préservée.
Au n° 13 se trouve l'ancienne demeure de Eugène-François Vidocq après sa disgrâce. Cet ancien bagnard était devenu chef d'une brigade de police formée d'anciens malfaiteurs. ( pas de photo )
Aujourd'hui la Galerie Vivienne est à nouveau une destination prisée des parisiens et des visiteurs du monde entier qui viennent s'y restaurer, flâner, et se divertir.
Entrée rue des Petits-Champs, photo plus ancienne vous vous en doutez ! 😉
Image trouvée sur Wikipédia
Sources texte Galerie Vivienne, Passages & Galeries, PARIS, et Wikipédia.
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Et je ne terminerai pas sans les traditionnelles petites clochettes blanches, qu'elles vous portent bonheur !
( bouquet de l'année dernière )
A demain pour tout autre chose.
Joli 1er mai à toutes et tous !